Cisatracurium
Le cisatracurium est un curare non-dépolarisant de la famille des benzylisoquinolines commercialisé sous forme de bésilate de cisatracurium sous le nom « Nimbex ». Il est utilisé comme myorelaxant en anesthésie générale et chez les patients en réanimation.
Cisatracurium | |
Identification | |
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Nom UICPA | 5-[3-[(1R,2R)-1-[(3,4-diméthoxyphényl)méthyl]-6,7-diméthoxy-2-méthyl-3,4-dihydro-1H-isoquinoline-2-yl]propanoyloxy]pentyl 3-[(1R,2R)-1-[(3,4-diméthoxy phényl)méthyl]-6,7-diméthoxy-2-méthyl-3,4-dihydro- 1H-isoquinoline-2-yl] propanoate |
No CAS | |
No ECHA | 100.149.509 |
Code ATC | M03 |
PubChem | 62887 |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C53H72N2O122+ [Isomères] |
Masse molaire[1] | 929,145 ± 0,0514 g/mol C 68,51 %, H 7,81 %, N 3,01 %, O 20,66 %, |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | 100 % |
Métabolisme | Voie de Hoffman (80 %) |
Demi-vie d’élim. | 20 à 29 minutes |
Excrétion |
10 à 15 % |
Considérations thérapeutiques | |
Classe thérapeutique | curare non-dépolarisant |
Voie d’administration | Intraveineuse |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
Propriétés
Comme tous les curares, le cisatracurium ne peut être utilisé qu'en milieu spécialisé. Antagoniste compétitif de l'acétylcholine au niveau de la plaque motrice, il induit une paralysie de la musculature volontaire en trois minutes environ après une injection intraveineuse, permettant de bonnes conditions d'intubation oro-trachéale et un relâchement musculaire indispensable dans certaines chirurgies (notamment abdominales).
Sa durée d'action intermédiaire (environ 50 minutes) en fait un myorelaxant de choix pour la plupart des interventions courantes ; en outre son métabolisme plasmatique le rend particulièrement utile chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques.
Avancées
Le cisatracurium semble associé à un moindre risque allergique (ou plus exactement d'histaminolibération) jusque 8DE95 que le mélange des énantiomères et diastéréoisomères, l'atracurium. Plus puissant que ce dernier, il est néanmoins plus long à agir (3 à 5 minutes) et son coût est plus élevé.
Antidote
Il n'existe pas d'antidote à proprement parler. Toutefois, l'utilisation de la néostigmine en début de décurarisation permet une libération massive d'acétylcholine au niveau de la jonction neuromusculaire, basculant l'avantage compétitif au niveau de cette dernière. Si la décurarisation n'a pas naturellement débuté, le patient sera conservé sédaté dans l'attente.
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
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