Yvette Duval

Yvette Duval, née Yvette Benchettrit à Oujda au Maroc, le et morte à Paris le , est une universitaire et historienne française.

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Biographie

Yvette Benchettrit est née à Oujda (Maroc), dans une famille juive d'origine marocaine et algérienne. Après des études à Rabat, au lycée Fénelon et à l'École normale supérieure de jeunes filles, elle obtient une agrégation en histoire qui lui permet de démarrer une carrière universitaire à l'université Lille-III puis à l'université Paris-Nanterre, où elle est l'assistante d’André Chastagnol[1].

Maître-assistante puis professeur à l'Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne[2] où elle fonde le « Groupe de recherches sur l’histoire du christianisme antique et haut-médiéval », elle est également professeur invité dans plusieurs universités européennes et nord-américaines et membre de la Comité des travaux historiques et scientifiques entre 1983 et 1989[3].

Professeur émérite des universités, elle s'est intéressée dans ses travaux au début du christianisme[4].

Vie privée

Yvette Benchettrit s'est mariée en 1954 avec l'historien Noël Duval, mort en [3].

Distinctions

Publications

  • 1981 : La mosaïque tardive d'Afrique [sous la dir. de], Paris, Université de Paris-Val-de-Marne.
  • 1982 : Loca sanctorum Africae. Le culte des martyrs en Afrique du IVe au VIIe siècle, Rome, Collection de l'École française de Rome, 2 vol[5].
  • 1986 : L'Inhumation privilégiée du IVe au VIIIe siècle en Occident [sous la dir. de], Paris, De Boccard.
  • 1986 : Topographie chrétienne des cités de la Gaule, des origines au milieu du VIIIe siècle : Provinces ecclésiastiques d'Aix et d'Embrun [sous la dir. de], Paris, De Boccard.
  • 1988 : Auprès des saints, corps et âme. L'inhumation « ad sanctos » dans la chrétienté d'Orient et d'Occident du IIIe au VIIe siècle, Paris, Collection des Études Augustiniennes[6].
  • 1992 : Institutions, société et vie politique dans l'empire romain au IVe siècle après J.-C. [sous la dir. de], Rome, Collection de l'École française de Rome.
  • 1995 : Lambèse chrétienne, la gloire et l'oubli. De la Numidie romaine à l'Ifrîqiya, Paris, Collection des Études Augustiniennes.
  • 2000 : Chrétiens d’Afrique à l'aube de la paix constantinienne : Les premiers échos de la grande persécution, Paris, Collection des Études Augustiniennes.
  • 2005 : Les chrétientés d’Occident et leurs évêques au IIIe siècle, Paris, Collection des Études Augustiniennes[7].

Notes et références

  1. Françoise Monfrin, « Yvette Duval », Antiquité Tardive, vol. 14, , p. 7-14 (lire en ligne)
  2. « Yvette Duval (1931-2006) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  3. Jean-Claude Fredouille, « Yvette Duval », Revue d’études augustiniennes et patristiques, vol. 53, , p. I-II (lire en ligne)
  4. « Yvette Duval », sur tabbourt.pagesperso-orange.fr
  5. Hervé Savon, « Yvette Duval. "Loca sanctorum Africae. Le culte des martyrs en Afrique du IVe au VIIe siècle" », Revue de l'histoire des religions, vol. 203, no 1, , p. 85-87 (lire en ligne)
  6. J. Biarne, « Yvette Duval, "Auprès des saints, corps et âme. L'inhumation « ad sanctos » dans la chrétienté d'Orient et d'Occident du IIIe au VIIe siècle" », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 96, no 3, , p. 358-361 (lire en ligne)
  7. Claire Sotinel, « Yvette Duval, "Les chrétientés d’Occident et leur évêque au IIIe siècle. Plebs in ecclesia constituta (Cyprien, Ep. 63)" », Revue de l’histoire des religions, , p. 505-508 (lire en ligne)

Liens externes

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