Y'a d'la rumba dans l'air

Sur un air de rumba, la chanson Y'a d'la rumba dans l'air commence par un couplet en italien chanté par une femme à la voix sensuelle. La voix, le ton et le formulé du répond (« je sais, je sais… ») sont une référence parodique au 45-tours Maintenant je sais publié à l'été 1974 par un Jean Gabin vieillissant, qui répète « je sais, je sais… » à la fin de chaque séquence du texte de Jean-Loup Dabadie. Jean Gabin avait commencé sa carrière cinématographique précisément « avant-guerre », période à laquelle est située la chanson, par des emplois de jeune premier irrésistible.

Bien qu'ostensiblement ironique, il s'agit même d'une mise en abîme puisque les arrangements rumba du piano omniprésent, qui accompagne le texte simplement récité, renvoie lui-même à ce premier « âge d'or » de la première partie de carrière de l'acteur :

"Amore vieni ballare, adesso, vieni, vieni, vieni
Je sais, je sais, I love you
Carino"

Après ce couplet, Alain Souchon commence à chanter :

"Y'a de la rumba dans l'air
Le smoking de travers
Je te suis pas dans cette galère
Ta vie tu peux pas la refaire
Tu cherches des morceaux d'hier, pépère
Dans des gravats d'avant-guerre
Le casino c'est qu'un tas de pierres
Ta vie tu peux pas la refaire."

Cette chanson exprime une certaine mélancolie de la vie et évoque le temps qui passe. Elle invite à profiter de chaque instant et notamment de l’amour.

• Philippe Katerine a repris cette chanson en 2017 sur l'album hommage à Alain Souchon, Souchon dans l'air.

• [vidéo] Clip de Y'a d'la rumba dans l'air sur YouTube

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