Xian de Damxung

Le xian de Damxung (chinois : 当雄县 ; pinyin : dāngxióng xiàn ; tibétain : འདམ་གཞུང་རྫོང་, Wylie : dam gzhung rdzong, pinyin tibétain : Damxung Zong, THL : dam shyung dzong) est un xian (district), administratif de la région autonome du Tibet en République populaire de Chine. Il est placé sous la juridiction de la ville-préfecture de Lhassa.

Dāngxióng Xiàn
当雄县 འདམ་གཞུང་རྫོང་

Localisation du xian de Damxung (en rose) dans la ville-préfecture de Lhassa (en jaune)
Administration
Pays Chine
Province ou région autonome région autonome du Tibet
Préfecture Lhassa
Statut administratif Xian
Code postal 851500[1]
Indicatif +86 (0)
Démographie
42 000 hab. ()
Densité 4,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 30° 31′ 04″ nord, 90° 45′ 46″ est
Altitude 4 200 m
Superficie 1 022 899 ha = 10 228,99 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Chine
Dāngxióng Xiàn
Géolocalisation sur la carte : Chine
Dāngxióng Xiàn
Liens
Site web www.dangxiong.gov.cn

    Histoire

    La deuxième invasion mongole du Tibet, entre 1251 et 1253, décidée par Möngke Khan, voit d'une part Qoridai, le commandant des troupes mongoles, soumettre à la domination mongole toute la région jusqu'à Damxung (Dangquka), au nord-est de Lhassa, d'autre part une armée commandée par Dupeta ou Dobeta pénétrer dans le pays jusqu'à Dam, tuant, pillant, incendiant des maisons, détruisant des temples[2],[3]

    Géographie

    NomTibetain, Wylie, thlChinois, pinyin
    bourg de Dangquka (zh)འདམ་ཆུ་ཁ།, ’dam chu kha, dam chukha当曲卡镇, dāngqǔkǎ zhèn
    bourg de Yangbajainཡངས་པ་ཅན།, yangs pa can, yangpachen羊八井镇, yángbājǐng zhèn
    canton de Gyaidar (zh)རྒྱས་དར།, rgyas dar, gyé dar格达乡, gédá xiāng
    canton de Nyingzhung (zh)སྙིང་དྲུང།, snying drung, nying drung宁中乡, níngzhōng xiāng
    canton de Gongtang (zh)ཀོང་ཐང།, kong thang, kong tang公塘乡, gōngtáng xiāng
    canton de Lungring (zh)ལུང་རིང།, lung ring, lung ring龙仁乡, lóngrén xiāng
    canton de Wumatang (zh)དབུ་མ་ཐང།, dbu ma thang, uma tang乌玛塘乡, wūmǎtáng xiāng
    canton de Namco (Damxung) (zh)གནམ་མཚོ།, gnam mtsho, nam tso纳木错乡, nàmùcuò xiāng

    Démographie

    La population du district était de 38 473 habitants en 1999[4], 42 000 selon une citation datant de 2008[5]

    Séisme

    Un séisme d’une magnitude de 6,3 sur l'échelle de magnitude du moment (Mw) (selon l’Institut de géophysique américain (USGS)) a touché cette région le entraînant la mort de 30 personnes selon les autorités locales, et 9 selon les équipes de secours sur place[5].

    Immolation

    Selon Radio Free Asia, un jeune Tibétain de 22 ans s'est auto-immolé le dans le district de Damshung (Dangxiong, en chinois) proche de Lhassa. Transporté à l'hôpital, il y serait décédé[6],[7]. Il s'agit du quatrième cas d'auto immolation par le feu de Tibétains dans la région autonome du Tibet.

    Notes et références

    1. (en) Codes postaux et téléphoniques de la région autonome du Tibet, (en) China Zip Code/ Telephone Code, ChinaTravel.
    2. (en) Luciano Petech, Tibetan Relations with Sung China and with the Mongols, p. 173-203, in China among Equals. The Middle Kingdom and its neighbours, 10th-14th centuries, Morris Rassaki (ed.), University of California Press, Berkeley, Los Angeles, London 1983, p. 182.
    3. Hugues-Jean de Dianous, « Le Tibet et ses relations avec la Chine », Politique étrangère, p.45 : « En 1253, l'empereur Mongkou (Hien Tsong) de la dynastie impériale mongole des Yuan, qui régnait alors sur la Chine, envoya une armée au Tibet, qui fut incorporée à l'empire Yuan. Ainsi qu'on l'a vu, il y avait eu antérieurement des rois au Tibet ; mais à partir de 1275, le pouvoir politique et l'autorité suprême religieuse en firent plus qu'un dans ce pays, quand l'empereur mongol Koubilaï eut reconnu le chef de la secte bouddhiste sa-skay-pa, Phagspa, comme chef du Tibet ».
    4. (en) National Population Statistics Materials by County and City - 1999 Period, in China County & City Population 1999, Harvard China Historical GIS
    5. Tibet/séisme : neuf morts et non 30 comme annoncé dans un premier temps
    6. Man Self-Immolates Near Lhasa, 9 juillet 2012
    7. Les immolations, “une forme de protestation politique”,Courrier International, juillet 2012

    Voir aussi

    Lien externe

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