Wilhelmine de Dörnberg

Wilhelmine Caroline Christine Henriette de Dörnberg, surnommée Mimi née le à Ansbach et morte le à Nuremberg, est une princesse de la maison de Tour et Taxis et de la famille des barons impériaux von Dörnberg.

Biographie

Wilhelmine de Dörnberg est la fille d'un prussien ancien vice-président et directeur du domaine royal de la Principauté d'Ansbach, le baron Konrad Heinrich Ernst Friedrich von Dörnberg (1769-1828) et de la baronne Wilhelmine Sophie von Glauburg (1775-1835).

Wilhelmine de Dörnberg se marie le 24 août 1828 à Ratisbonne avec le prince Maximilian Karl de Tour et Taxis. Elle est issue d'une famille noble protestante du Hesse ce qui n'est pas conforme au rang de son mari selon les lois de l'État, ni même selon la loi de la maison princière Tour et Taxis de 1776. Malgré la résistance farouche de sa mère, la princesse Thérèse de Mecklembourg-Strelitz, et de son cousin, le roi Louis Ier de Bavière, le couple se marie[1]. Cinq enfants naissent de cet union :

  • Karl Guillaume (1829)
  • Theresia Mathildie Amalie Friedrike Eleonore (1830-1883)
  • Maximilien de Tour et Taxis (1831-1867)
  • Egon (1832-1892)
  • Théodore Georg (1834-1876)
Wilhelmine de Dörnberg, vers 1830

En 1834, Wilhelmine de Dörnberg tombe gravement malade lors d'un voyage dans les domaines de Tour et Taxis en Bohême au château de Chroustovice. Au début de 1835, la princesse se rend à Nuremberg pour recevoir un traitement homéopathique du docteur Reuters. Elle écrit à une amie « qu'elle attendait avec impatience le retour à la normale, sa petite flamme étant si proche de l'extinction ». Mais le 14 mai 1835 elle meurt à l'âge de 32 ans.

Le prince Maximilian Karl fait enterrer leurs cœurs séparément dans la crypte de l'Abbaye Saint-Emmeran. Sur une boîte en bronze, qui contient un buste du sculpteur Christian Daniel Rauch, en plus de son urne de cœur, il y a un vers de son mari : « Ici repose mon bonheur, ici son cœur dort, ici l'amour se lamente sur l'éternelle douleur »[2].

Références

  1. (de) Günther Schulz et Markus A. Denzel, Deutscher Adel im 19. und 20. Jahrhundert: Büdinger Forschungen zur Sozialgeschichte 2002 und 2003, Winkel, St.Katharinen, (ISBN 978-3-89590-145-4, lire en ligne)
  2. Dallmeier, Schad 1996, p. 98

Bibliographie

  • (de) Martin Dallmeier, Martha Schad, Das Fürstliche Haus Thurn und Taxis, Regensburg, Friedrich Pustet Verlag,

Liens externes

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