Werner van den Valckert

Werner van den Valckert (Amsterdam, ca. 1585 - ap. 1635) est un peintre et graveur du siècle d'or néerlandais.

Biographie
Un fou dans la manche (entre 1600 et 1627).

Werner van den Valckert naît vers 1585 à Amsterdam[1].

Selon Arnold Houbraken, Valckert a été un étudiant de Hendrik Goltzius[2], et selon le RKD, il a aussi eu pour maître un certain Andries Jeremias[3].

Bien que né à Amsterdam, il devient membre de la guilde de Saint-Luc de La Haye de 1600 à 1605[3] et a aussi été membre de la Confrérie Pictura.

Le , il épouse Jannetje Cornelis, la fille de Cornelis Sybertsz[4].

En 1614, il revient à Amsterdam, où sa fille est baptisée.

Ses premières eaux-fortes datent de 1612, et les tableaux connus de lui qui ont survécu sont des allégories historiques ou des portraits. Il a aussi réalisé un prestigieux schuttersstuk qui inclut le bourgmestre d'Amsterdam Albert Burgh (en).

Il a peint une série de quatre tableaux représentant un docteur sous forme d'ange, le Christ, un homme et le diable ; ces tableaux sont basés sur des gravures de Goltzius et sont conservés au musée Boerhaave. Il a aussi réalisé une autre série de quatre toiles sur le soulagement des pauvres (musée d'Amsterdam)[3].

L'une de ses estampes, représentant Platon, a inspiré les tableaux Tête d’apôtre et Saint Paul, de Diego Vélasquez[5],[6].

Il meurt en 1627 dans sa ville natale[1].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Werner van den Valckert » (voir la liste des auteurs).

  1. (en) « Werner van den Valckert », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  2. (nl) Arnold Houbraken, « Warnard van den Valkert », dans De groote schouburgh der Nederlantsche konstschilders en schilderessen, (lire en ligne).
  3. (en) « Fiche de Werner van den Valckert », sur rkd.nl (consulté le ).
  4. Schuckman 1998.
  5. (es) A. E. Pérez Sánchez, Cat. exp. « De Herrera a Velázquez », p. 240.
  6. (es) Ángel Aterido, Cat. exp. « Fábulas de Velázquez », p. 307.

Annexes

Bibliographie

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