Wallons

Les Wallons sont les habitants de la Région wallonne (entité territoriale) et de la Wallonie (entité culturelle) partageant une « identité construite »[2] basée sur les idées du Mouvement wallon. Au sein du peuple wallon, la langue wallonne est pratiquée principalement dans des activités littéraires[3], musicales[4] et théâtrales[5].

Cet article concerne l'identité wallonne. Pour les autres significations, voir Wallon (homonymie).

Wallons
Populations significatives par région
Région wallonne 3 633 795[1] (1er janvier 2019)
Population totale 4 millions
Autres
Régions d’origine Wallonie
Langues Français (langue officielle)
Wallon
Picard
Lorrain
Champenois
Religions Catholicisme (majorité)
Protestantisme (minorité)
Ethnies liées Flamands
Français
Néerlandais
Allemands
Luxembourgeois

Selon une première interprétation, les Wallons sont un groupe ethnique distinctif en Belgique[6] et aussi selon les seuls critères anthropologiques historiques et politiques en Europe[7]. Cependant, d'autres critères communs[8] tels que la langue, la religion, les traditions, le folklore les associent culturellement aux Français[9],[10], bien qu'une culture wallonne existe.

Selon une seconde interprétation, les Wallons ne se distinguent des Flamands que par la langue, l'identité régionale vit en symbiose avec l'identité nationale belge. À la suite d'un sondage sur les sentiments d’appartenance des Belges, le professeur de sociologie Marc Jacquemain écrivait :

« Le cœur de l’identité wallonne est là : ce n’est pas une identité à prétention exclusive ou même hégémonique. C’est une identité qui vit en symbiose avec l’identité belge : massivement, en Wallonie on est Wallon et Belge[11]. »

Ethnonymie

Le terme Wallon vient de Walh, très vieux mot germanique utilisé par les Germains pour désigner les populations celtophones ou romanes.

Selon les régions, Walh s'est transformé, notamment par des emprunts à d'autres langues, et son sens a été réduit. C'est le cas de Wallon qui fut créé dans le roman avec d'autres termes apparentés mais les a très vite supplantés.
La portée sémantique se réduira encore un peu plus sous le régime français, puis à l'époque du Royaume uni des Pays-Bas et l'indépendance belge pour ne plus désigner que les Belges de langue romane.
Le clivage linguistique dans la politique belge et l'apparition du mouvement wallon ajouteront un contenu conceptuel et affectif[12] au mot Wallon, qui désigne à présent les habitants de la Wallonie - terre unilingue francophone - en opposition directe au mot Flamand (qui désigne à présent Flamands - terre unilingue néerlandophone).

Origine des Wallons

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L’haplogroupe qui est le plus représenté en Belgique est l'Haplogroupe R1b, réparti de manière égale entre la sous-clade germanique R1b-U106 et la sous-clade italo-celtique R1b-P312. La moitié des Belges R1b-P312 appartiennent à la sous-clade U152 (S28) associé aux Celtes de La Tène, aux Gaulois et aux Romains, avec une fréquence plus élevée en Wallonie (16 %) et au Luxembourg (14 %) qu'en Flandre (10 %)[13]. La Wallonie a un pourcentage plus élevé de U106 véritablement germanique/nordique (67 %) que la Flandre (56 %), bien que la Flandre ait un pourcentage légèrement supérieur de U106 au total. Cela peut s’expliquer par le fait que l’ascendance germanique des Flamands est un mélange de Francs (du Danemark) et Saxons (du nord de l’Allemagne), tandis que le côté germanique des Wallons est uniquement d'origine franque[13]. L'haplogroupe T1a est une lignée néolithique apparue dans le croissant fertile, qui s'est probablement étendue à la Grèce et à l'Italie au cours des âges du bronze et du fer, avant de venir dans le Benelux avec les Romains. Le T1a est considérablement plus élevé en Wallonie (6,4%) qu'ailleurs[13].

Diaspora wallonne

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Au cours de l'histoire, des Wallons ont quitté leur pays pour des raisons économiques, politiques ou religieuses. Depuis le XIe siècle, les grandes villes le long de la Meuse, par exemple, Dinant, Huy et Liège, faisaient du commerce avec l'Allemagne, où les Wallengassen (quartiers wallons) étaient fondés dans certaines villes. À Cologne, les Wallons étaient la communauté étrangère la plus importante, comme en témoignent trois routes nommées Rue Wallonne dans la ville. Au XIIIe siècle, la colonisation médiévale allemande de Transylvanie (centre et nord-ouest de la Roumanie) comprend également de nombreux Wallons. Des noms de lieux tels que Wallendorf (village wallon) et des noms de famille tels que Valendorfean (paysan wallon) peuvent être trouvés parmi les citoyens roumains de Transylvanie.

Au XIVe siècle, les guerres de Liège menées dans le cadre de la conquête bourguignonne ont entrainé la fuite d'une partie des habitants de Dinant vers Aix-la-Chapelle. Des communautés wallonnes durables et indépendantes ont été établies au XVIe et XVIIe siècles en Angleterre, dans le Palatinat, à Francfort, dans les Provinces-Unies, à New-York et surtout en Suède. Les Wallons furent à l'origine de l'industrie métallurgique suédoise dès le XVIIe siècle et la langue wallonne resta parlée en certaines régions jusqu'au XIXe siècle[réf. nécessaire]. Le choc de l’émigration wallonne en Suède s’est révélé durable, jusqu’à incarner le mythe d’un wallon, héros syndical, qui ne correspond pas à la réalité historique des XVIIe et XVIIIe siècles ni à la réalité des années 1920 en Suède.

Vers 1920, à une époque où la présence wallonne tend à s’effacer, naît dans le journal du syndicat des métallurgistes suédois le mythe du travailleur wallon à la fois fort et doté d’une vive conscience de classe transposé dans le passé. Ce journal, Metallarbetaren, écrit ces lignes étonnantes : « Les Wallons sont plus forts que les Flamands (les habitants néerlandophone de la Belgique), plus maigres, plus nerveux, plus sains, et ils vivent plus longtemps. Leur habileté et leur professionnalisme sont supérieurs à ceux des Flamands. Ils dépassent les Français en ténacité et ardeur – qualités qui ont favorisé leur immigration en Suède. Mais leur impétuosité passionnée les fait ressembler au peuple français. » (). Au XIXe siècle, une importante immigration a entraîné la création de communautés wallonnes aux Etats-Unis (en Pennsylvanie et au Wisconsin). A la même époque, un grand nombre de jeunes industriels wallons partent s'installer en Allemagne pour y développer l'industrie, notamment à Aix-la-Chapelle et Düsseldorf.

Aspect institutionnel

À la suite de la fédéralisation de la Belgique, des entités fédérées ont été créées, à la fois des Communautés et des Régions. L'une d'elles s'appelle la Région wallonne et ses habitants sont appelés des Wallons.

Au , il y avait 3 435 879 Wallons en Région wallonne[14]. La majorité d'entre eux sont des Belges francophones mais la population comprend également des Belges germanophones dans l'Est du pays, des Belges néerlandophones principalement dans les communes à facilités le long de la frontière linguistique ainsi que des ressortissants de différents pays européens et des immigrés de diverses origines, notamment une importante communauté italienne.

Aspect conceptuel et affectif

L'identité wallonne, telle qu'elle est définie par le mouvement wallon, est une identité construite basée principalement sur la Wallonie et la langue française. Philippe Destatte écrit à propos de cette identité :

« L'identité wallonne ou, plutôt, le processus d'identification des Wallonnes et des Wallons, constitue une recherche cognitive, celles des efforts fournis par les habitants du sud francophone de la Belgique pour s'affirmer Wallons, non par phénomène de révélation transcendantale - il n'y a pas d'identité naturelle qui s'imposerait à nous par la force des choses -, mais en réalisant un travail de définition et de construction de ce qu'ils sont et surtout de ce qu'ils veulent devenir. Notre combat est d'abord un combat contre nous-mêmes, écrivait François Perrin en 1971[15]. »

La Wallonie

Pour les membres du mouvement wallon, les Wallons se définissent avant tout par leur «identité territoriale» liée à la Wallonie : « La Wallonie définit comme Wallons tous ses habitants, quelle que soit leur origine[16]. » Il n'y a d'identité wallonne que par la reconnaissance de l'existence de la Wallonie[17]. Reconnaissance de la Wallonie à la fois comme une « Terre romane » et comme un projet de société : « la Wallonie est une société à faire, c'est en la faisant que les Wallons prendront conscience de leur identité[18] ».

La langue française

Le mouvement wallon est attaché à la langue et la culture françaises. Il ne considère pas les dialectes belgo-romans, en particulier les dialectes wallons, comme déterminant de l'identité wallonne mais bien le français : « Ce n'est donc pas le dialecte [wallon] qui crée le trait d'union entre tous les Wallons, mais bien le français[19] ». Les militants wallons considèrent les Wallons comme une « communauté de langue française »[20] autour de concepts de Francité ou de Romanité :

« Les concepts de 'francité' ou 'romanité' sont largement répandus dans le milieu du MW d'aujourd'hui. Ils visent une communauté linguistique romane à laquelle les Wallons auraient 'toujours' appartenu, c'est-à-dire depuis la période gallo-romaine. Il est frappant dans ce contexte que les wallingants n'aient jamais lutté pour la reconnaissance du wallon comme langage standard. En effet, certainement depuis le XIXe siècle, les nations doivent disposer, non seulement d'un territoire propre, mais aussi, d'un langage unifié prestigieux. Un dialecte taxé de variante linguistique ne suffit pas. Le prestige du français présentait un avantage certain dans la lutte contre le MF [Mouvement flamand][21]. »

Certains militants wallons, comme Jean-Maurice Rosier, pensent pourtant qu'il est impossible de fonder l'identité wallonne sur la langue[22].

Identité citoyenne

Pour le mouvement wallon, s'inscrivant dans la tradition intellectuelle de la Révolution française, l'identité wallonne est une identité citoyenne, basée sur des valeurs républicaines et sociales, que les militants wallons opposent à une identité ethnique, particulièrement celle proposée par le Mouvement flamand.

Philippe Destatte avait insisté en 1994, lors d'un colloque tenu à Namur et consacré à la pensée de Jean-Marc Ferry, sur la nature de cette identité : « Voilà un certain nombre de valeurs : l’attachement à la démocratie, l’universalité, etc., pour construire une identité. Celle-ci ne sera pas idéaliste, mais concrète parce qu’elle détermine un certain nombre de valeurs positives. Cette identité, nous allons essayer de la cultiver tout en sachant bien qu’elle est artificielle mais nécessaire[23]... ».

La politologue Anny Dauw considère que le mouvement wallon, quand il parle de l'identité wallonne, s'inscrit dans la tradition intellectuelle française :

« Il ne peut être question d'une identité culturelle de type ethnique où l'accent serait mis soit sur une histoire commune, soit sur une langue commune soit encore sur un caractère commun. Il s'agit d'une identité culturelle où l'accent est mis sur la « volonté » des personnes. Car ce qui est important dans la tradition française, ce n'est pas ce que les gens sont, mais ce qu'ils veulent[24]. »

L'artificialité de cette identité culturelle à construire est également reconnue par les politiciens, notamment le Ministre-Président de la Région wallonne, Robert Collignon, qui déclare en 1996 qu'il faut créer l'identité culturelle wallonne sur base de la dimension territoriale et juridique de la Région wallonne, à défaut d'une identité wallonne historique[25].

Aspect linguistique

Les locuteurs de langue wallonne peuvent être désignés par le terme Wallons[26]. Les locuteurs des autres langues endogènes de la Belgique romane ne sont donc pas toujours considérés comme Wallons, même s'ils font partie de la Wallonie selon les militants wallons :

« Pour nous, Wallons, Lorrains et Picards qui, de Tournai à Malmedy et de Mouscron-Comines à Virton, formons ce que l'on appelle la Wallonie, l'heure est venue d'affirmer notre véritable nationalité : la nationalité française[27]. »

D'autre part, il y a une identification linguistique chez les personnes non-wallonophones comme dans les régions picardophones de la Belgique romane où les gens dans « le Borinage ou le Tournaisis en Belgique sont fiers de se dire picard(s) »[28].

Notes et références

  1. « Structure de la population », sur statbel.fgov.be
  2. Philippe Destate, L'Identité wallonne, Institut Jules Destrée, coll. Notre Histoire, Charleroi, 1997, p. 20.
  3. Albert Maquet, « La littérature en langue wallonne. Aperçu sommaire de son évolution avec une attention particulière pour ses quarante dernières années », Les Lettres Romanes, vol. 50, nos 3-4, , p. 303–318 (ISSN 0024-1415, DOI 10.1484/J.LLR.5.111651, lire en ligne, consulté le )
  4. Charlier, Jean-Lambert, « Approche thématique de la Chanson dialectale en Wallonie », sur dial.uclouvain.be, (consulté le )
  5. Lempereur, Emile, and Institut Jules Destrée (Charleroi). Aspects du théâtre wallon contemporain. Institut J. Destrée, 1980.
  6. Ethnic Groups Worldwide, a ready reference Handbook, David Levinson, ORYX Press, (ISBN 1-57356-019-7), p. 13 : « Walloons are identified through their residence in Wallonia and by speaking dialects of French. They, too, are descended from the original Celtic inhabitants of the region and Romans and Franks who arrived later. Walloons are mainly Roman catholic. »
  7. Dans (en) Amiram Gonen et Rachel Gilon (dir.), The Encyclopedia of the Peoples of the World, New York, Marwyn Samuels & Michael Zand, coll. « Henri Holt Reference Book, Ethnic Groups - Encyclopaedias », , 703 p. (ISBN 9780805022568 et 0805022562, OCLC 28256724), p. 645 : « The Walloons are descended from Germanic (Frankish) invaders who were culturally absorbed into the romanized sphere in which they settled and came to speak a French dialect » : Les wallons sont les descendants d'envahisseurs germaniques (Les Francs) qui culturellement ont été assimilés à un giron de langue latine et par la suite se mirent à parler un dialecte français.).
  8. Selon Taylor, "Tandis qu'en Allemagne, dans les pays slaves et dans l'Europe du Nord, les dérivés d'ethnos mettent l'accent sur le sentiment d'appartenance à une collectivité, en France le critère déterminant de l'ethnie est la communauté linguistique" Taylor (A-C), Ethnie, dans le « Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie » de Pierre Bonte, et Michel Izard (avec Marion Abélès, Philippe Descola, etc.), 1991, page 242-244, (ISBN 2-13-055999-9)
  9. Dans (en) Amiram Gonen et Rachel Gilon (dir.), The Encyclopedia of the Peoples of the World, New York, Marwyn Samuels & Michael Zand, coll. « Henri Holt Reference Book, Ethnic Groups - Encyclopaedias », , 703 p. (ISBN 9780805022568 et 0805022562, OCLC 28256724), p. 645 : « Culturally there is continuity between the French and the Walloons, Wallon culture consisting mainly of dialect literary productions. While historically most Wallons came within France's cultural orbit, Liège was more influenced by Germany »)
  10. Ethnic Groups Worldwide, a ready reference Handbook, David Levinson, ORYX Press, (ISBN 1-57356-019-7), p. 13 : « Walloon culture was heavely influenced by the French. »
  11. Marc Jacquemain, L’identité wallonne aujourd’hui dans L’État de la Wallonie. Portrait d'un pays et de ses habitants, Institut Jules Destrée, 2012, 520p., (ISBN 978-2-87551-013-6), [lire en ligne]
  12. Albert Henry, Histoire des mots Wallons et Wallonie, Institut Jules Destrée, Coll. «Notre histoire», Mont-sur-Marchienne, 1990, 3e éd. (1re éd. 1965), p. 14.
  13. Decorte R. et al., "'YHRD
  14. source : Institut national de statistique
  15. Philippe Destatte, ibid., p. 20.
  16. Proposition pour lancer un débat sur un projet de Constitution wallonne, Institut Jules Destrée, Namur, le [lire en ligne]
  17. «[…] c'est seulement lorsque nous reconnaissons l'existence de la Wallonie que nous pouvons avoir une identité wallonne.» Jacques Lefevre, Quelques réflexions à propos de l'évolution de la conscience wallonne, Institut Jules Destrée, (page consultée le ) <http://www.wallonie-en-ligne.net/Wallonie-Futur-1_1987/WF1-61_Lefevre-J.htm
  18. Michel Molitor, Wallonie : autour d'un manifeste dans La Revue Nouvelle, janvier 1984, p. 17.
  19. Félix Rousseau, Wallonie, Terre Romane, Institut Jules Destrée, Charleroi, 1962, 3e éd., p. 49.
  20. José Fontaine, La XVIe Conférence des peuples de langue française, (page consultée le ) <http://www.vigile.net/archives/ds-chroniques/docs5/jf-149.html>
  21. Maarten Van Ginderachter, Le chant du coq - Nation et nationalisme en Wallonie depuis 1880, Cahiers Jan Dhondt 3, Acamedia Press, Gand, 2005, p. 52-53.
  22. Jean-Maurice Rosier, Sur la culture wallonne, in Cahiers Marxistes, n°187, novembre 1992, pp. 229-232.
  23. Philippe Destatte, Ce nationalisme wallon in Nationalisme et postnationalisme, Actes du Colloque qui s’est tenu à Namur le 30 avril 1994. Presses universitaires de Namur, Namur, 1995.
  24. Anny Dauw, De Waalse identiteit en het integratiebeleid in Wallonië [L'identité wallonne et la politique d'intégration en wallonie] année académique 2001-1002 direction du Professeur Verlot. L'auteur en a publié quelques extraits sous le titre Le tournant de l'identité wallonne dans la revue TOUDI, juin 2003, pp.23-30.
  25. «J’ai écrit un jour que l’identité wallonne n’existe peut-être pas étant donné la multiplicité des origines et des histoires différentes des sous-régions qui la composent. Si l’identité culturelle n’existe pas, la Wallonie a par contre une identité territoriale et juridique. Donc, il convient de créer cette identité culturelle wallonne.» dans une interview pour la revue Télémoustique, cité dans Marco Martiniello, Culturalisation des différences, différenciation des cultures dans la politique belge, Les Cahiers du CERI, N°20, 1998, p. 24. [lire en ligne]
  26. «L'acception linguistique […] respectivement belge et dialectologique» Albert Henry, ibid., p. 59.
  27. Manifeste pour le retour à la France, in Patrick Dupuis, Jean-Émile Humblet, Un siècle de mouvement wallon 1890 - 1997, Éd. Quorum, Gerpinnes, 1998, (ISBN 2-87399-059-7), p.322.
  28. (en)/(fr) Malcolm H. Offord, A Reader in French Sociolinguistics, Éd. Multilingual Matters, Clevedon, 1996 (ISBN 1853593435) p. 85.

Bibliographie

  • Philippe Destatte, L'Identité wallonne, Institut Jules Destrée, coll. Notre Histoire, Charleroi, 1997 (ISBN 2870350007)
  • Maarten Van Ginderachter, Le chant du coq - Nation et nationalisme en Wallonie depuis 1880, Cahiers Jan Dhondt 3, Acamedia Press, Gand, 2005 (ISBN 9038208308)
  • Chantal Kesteloot, Mouvement Wallon et identité nationale, Courrier Hebdomadaire du CRISP, no 1392, 1993.
  • Paul Tourret, La quête identitaire wallonne, dans Hérodote, no 72-73, janvier -
  • Jean-Marie Klinkenberg, L'identité wallonne : hypothèques et faux papiers, dans La Wallonie au futur, Vers un nouveau paradigme, Actes du Congrès, Institut Jules Destrée, Charleroi, 1989, p. 208-215.
  • Philippe Destatte, La citoyenneté et l'identité : entre société civile et système politique, dans Pratique de la Citoyenneté et Identités, Treizième Conférence des Peuples de Langue française, Actes, Centre René Lévesque, Charleroi, 1996, pp. 13-25.
  • Chantal Kesteloot, Être ou vouloir être. Le cheminement difficile de l’identité wallonne, Cahiers d’histoire du temps présent, 1997, no 3, pp. 181-201.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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