WPO

WPO est un groupe européen de gestion d’actifs dans le domaine de la production d’énergie renouvelable dont le siège est à Paris. Il est présent dans douze pays en Europe où il gère des parcs éoliens et des parcs solaires photovoltaïques.

WPO
Création 2008
Personnages clés Barthélémy Rouer (Président Directeur Général)
Duncan Levie (Directeur Général)
Alexandre Bertrand (Directeur Général)
Siège social Paris
 France
Activité Énergie renouvelable
Effectif 80
Site web wpo.eu

Historique

Lors du sommet de la Terre à Rio, la prise de conscience environnementale par l’opinion publique émerge. Elle met en relief l’urgence à agir pour produire une énergie décarbonée et diversifiée, associée aux subventions des États, crée de nouvelles activités économiques : la construction, la gestion et la maintenance de parcs destinés à la production d’énergie à partir de sources renouvelables.

En 1995, Wind Prospect Ltd construit et exploite sa première ferme éolienne à Haverigg au Royaume-Uni. En 2008, l’entreprise crée une filiale en France, Wind Prospect SAS, afin de proposer sur le marché français la gestion d’actifs pour le compte des propriétaires de parcs éoliens, ainsi que des services de conseil[1].

Trois ans plus tard, Wind Prospect SAS diversifie son portfolio et lance sa branche solaire.

En 2012, Barthélémy Rouer prend le contrôle de Wind Prospect SAS[2].

En 2015, la filiale française rachète les entités britannique et irlandaise du Groupe[3].

À la suite de cette réorganisation structurelle, l’entreprise étend ses services à l’échelle internationale et commence à gérer des sites de production dans de nouveaux pays :

  • 2014 : lancement des activités en Allemagne
  • 2016 : lancement des activités en Suède, au Luxembourg, en Finlande, en Autriche et en Italie.

En 2017, le Groupe prend officiellement le nom de WPO.

Activités et services

WPO fournit à ses clients investisseurs (propriétaires de parcs de production d’énergie renouvelable, investisseurs, assureurs) des services de gestion d’actifs pour améliorer la performance de la production d’énergie renouvelable[4]. L’entreprise propose également des services spécialisés : due diligence technique, inspection et tests techniques, courtage en assurance, etc.

Portfolio et marchés

Depuis le début de ses activités, l’entreprise s’est développée sur le marché européen de la production d’électricité renouvelable essentiellement par croissance organique[5].

En 2020, WPO supervise pour l’ensemble de ses clients une capacité totale de production d'environ 5 gigawatts d’électricité issue de sources renouvelables[6], l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 2 000 000 d'habitants. À l'aide de ses 80 collaborateurs, la société opère sur plus de 600 sites de production d’énergies renouvelables en Europe.

Le Groupe opère actuellement dans 12 pays européens grâce à 26 bureaux et points de services.

Blockchain et certification de production d’énergie renouvelable

En , WPO a commencé à déployer sa propre technologie blockchain afin de certifier les mégawatts heure (MWh) d’électricité renouvelable produits par les éoliennes et panneaux solaires que la société supervise[7],[8]. Ces certificats émis, nommé GoCerts, attestent de la production de chaque MWh produit pour le compte de ses clients. Ils sont directement générés sur les sites de production et comportent des données techniques et contextuelles qui les rendent uniques (données techniques, météorologiques, géographiques, ainsi que la propriété intellectuelle de WPO). Les GoCerts constituent une preuve tangible de la production effective d’électricité renouvelable à un instant T. Les données sont stockées dans la blockchain, elles sont donc irréfutables et infalsifiables[9].

Les organismes désirant soutenir la production d’électricité renouvelable peuvent acheter des GoCerts en tant que contribution à leur politique d‘investissement socialement responsable dans le cadre de leur politique de responsabilité sociale d’entreprise. Un jeton d’usage dédié (GreenToken) a été créé comme moyen permettant l’achat de ces certificats[10].

En 2020, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a apposé sur le Document d’Information[11] le visa n° ICO.20-189 pour l’opération d’Offre au Public de Jetons (ou Initial Coin Offering, « ICO ») pour financer le Projet GreenToken[12].

Transformation numérique : services pour données

Le nouveau modèle économique créé repose sur l’échange de ses services professionnels historiques (gestion d’actifs, conseils techniques, inspections et audits, etc.) contre l’accès aux données de production des sites que l’entreprise supervise. En d’autres termes, au lieu de la traditionnelle facturation basée en « jour/homme » comme c’est le cas dans la plupart des métiers de conseil et de prestation de services, les clients reçoivent des services professionnels de l’entreprise en échange des données collectées durant la production d’énergie.

Les données deviennent ainsi une nouvelle source de revenus pour les propriétaires de parcs éoliens et solaires, réduisant ainsi les coûts de production de l’électricité verte et augmentant l’attractivité financière des technologies liés à la production d’énergie à partir de sources renouvelables[13].

Voir également

Références
  1. Wind Prospect, le petit indépendant arrivé sur le podium de l'éolien français, Le Parisien,
  2. Barthélémy Rouer a été nommé PDG de Wind Prospect Operation, Actu Environnement,
  3. WPO reprend la gestion d’actifs de Wind Prospect, son groupe d’origine, Green Univers,
  4. Wind Prospect, le petit indépendant arrivé sur le podium de l'éolien français, AFP,
  5. WWPO sets new offices in Sweden, Sun&Wind Energy,
  6. Avec la blockchain, WPO veut renouveler les renouvelables, Alliancy,
  7. WPO GoCerts certify electricity production from renewable sources, ICO Holder,
  8. Romain Chicheportiche, « WPO lance une levée de fonds pour des EnR en blockchain », sur greenunivers.com, (consulté le ).
  9. White Paper, WPO,
  10. WPO to blockchain clean power, Renews,
  11. « Fiche BDIF », sur AMF (consulté le )
  12. « Liste des offres de jetons ayant obtenu un visa de l’AMF (« Liste blanche ») », sur AMF (consulté le )
  13. French asset manager turns to blockchain in revamped business model, Inspiratia,
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