Vraconien

Le Vraconien (n7) est un sous-étage régional de la partie terminale de l'Albien, dernier étage stratigraphique du Crétacé inférieur. Il se termine il y a environ 100,5 Ma. Il est utilisé principalement en France dans le Bassin parisien et le Bassin du Sud-est[1].

Statut

Breistoffer[2], suivi par d'autres[3], en fait un sous-étage avec deux zones ; pour Scholtz (1978) le Vraconien est plus simplement la zone terminale de l'Albien, avec deux sous-zones superposées[2].

Situation

L'échelle des temps géologiques du BRGM le mentionne dans le Bassin parisien et dans le Bassin du Sud-est de la France[1], par exemple le calcaire de Sare (Pyrénées-Atlantiques)[4].

On le trouve aussi dans le Haut Atlas marocain[5].

Faciès, organismes inclus

Les sédiments du Vraconien sont des marnes blanches à plancton[6].

Dans le Haut Atlas marocain, ce sont les calcaires dolomitiques du Kéchoula[5].

Sa faune montre déjà des différences notables par rapport à celle des niveaux albiens sous-jacents, mais n'inclut aucune des formes typiques du Cénomanien inférieur. Plusieurs formes d'ammonites apparaissent, dont les vrais Pleurohoplites (en)[2],[7].

Parmi les témoins majeurs du Vraconien, sont Planomalina buxtorfi[n 1] et Rotalipora apenninica[n 2],[6],[8].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • [Bilotte et al. 1978] M. Bilotte, J. Canerot, B. Peybernes, J. Rey et P. Souquet, « Associations micropaléontologiques et biozonation au passage Albien-Cénomanien dans les Pyrénées, les Chaînes ibérique et catalane, le Portugal », Géologie Méditerranéenne, vol. 5, no 1 « Colloque sur le Cénomanien (France – Europe Occidentale), Paris, 6-7 septembre 1976 », , p. 47-54.
  • [Bilotte 1989] Michel Bilotte, « Comparaisons entre événements sédimentologiques et biologiques dans le Crétacé moyen (Vraconien-Turonien) des plates-formes est-pyrénéennes », Geobios, vol. 22, no 1 « Supplément », , p. 255-266 (résumé).
  • [Ettachfini 1992] Mostafa Ettachfini, Le Vraconien, Cénomanien et Turonien du Bassin d'Essaouira (Haut Atlas occidental, Maroc) : Analyse lithologique, biostratigraphique et sédimentologique, stratigraphie séquentielle (thèse de doctorat en Géologie sédimentaire et paléontologie (dir. : Jacques Rey)), Université Toulouse 3, , 245 p. (présentation en ligne).
  • [Robaszynski et al. 2007] Francis Robaszynski, Francis Amédro, José María González-Donoso et Dolores Linares, « Les bioévénements de la limite Albien (Vraconnien) -Cénomanien aux marges nord et sud de la Téthys (S.E. de la France et Tunisie centrale) », Carnets de Géologie, , p. 3-15 (lire en ligne [sur hal.archives-ouvertes.fr], consulté le ).
  • [Scholz 1978] G. Scholz, « Sur la limite Albien-Cénomanien dans le domaine européen de la Téthys. (Observations basées sur les Ammonites) », Géologie Méditerranéenne, vol. 5, no 1 « Colloque sur le Cénomanien (France – Europe Occidentale), Paris, 6-7 septembre 1976 », , p. 195-197 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).

Notes et références

Notes

  1. Pour Planomalina buxtorfi, voir (en) « Planomalina buxtorfi (Gandolfi, 1942) † », sur marinespecies.org (consulté le ).
  2. Pour Rotalipora apenninica, voir (en) « Rotalipora appenninica (Renz, 1936) † », série « Foraminifera name details », sur marinespecies.org (consulté le ).

Références

  1. Échelle des temps géologiques BRGM.
  2. Scholtz 1978, p. 195.
  3. Francis Amédro, Plaidoyer pour un étage Vraconien entre l'Albien sensu stricto et le Cénomanien (système Crétacé), Académie royale de Belgique, coll. « Que Sais-Je ? », , 128 p..
  4. Omar Kühn, « Rudiste nouveau du Vraconien des Pyrénées », Travaux du laboratoire de géologie de la Faculté des Sciences de Grenoble, t. 30, , p. 75-80 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Ettachfini 1992
  6. G. Bison, C. Muller et F. Viéban, « Les sédiments mésozoïques et cénozoïques de mer Ionienne (campagne ESCARMED 3 : escarpement de Malte, mont Arféo et monts de Médine). Étude biostratigraphique : foraminifères, nanoplancton, microfaciès », dans Comité d'études pétrolières marines (Institut Français du pétrole, Société nationale ELF Aquitaine Productions, TOTAL Compagnie Française des pétroles) et Institut Français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER), Géologie des escarpements de Méditerranée orientale, mer Ionienne : ESCARMED, Paris, éd. Technip, (lire en ligne)
  7. Carte géologique harmonisée du département de l’Ariège (Notice technique - Rapport final), BRGM, (lire en ligne), p. 430 (carte) et p. 431 (légende).
    Voir couches no 242 et 243, p. 431.
  8. « Charte de l'échelle des temps géologiques », sur sigespoc.brgm.fr (Bureau de recherches géologiques et minières) (consulté le ).
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