Viviers-le-Gras

Viviers-le-Gras est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Viviers-le-Gras

La fontaine publique.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau[1]
Intercommunalité Vosges Côté Sud-Ouest
Maire
Mandat
Jacques Lemarquis
2020-2026
Code postal 88260
Code commune 88517
Démographie
Gentilé Vivarois, Vivaroises
Population
municipale
200 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 33″ nord, 5° 56′ 27″ est
Altitude 36 m
Min. 293 m
Max. 455 m
Superficie 9,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vittel - Contrexéville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Darney
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Viviers-le-Gras
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Viviers-le-Gras
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Viviers-le-Gras
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Viviers-le-Gras

    Ses habitants sont appelés les Vivarois.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à km au sud de Contrexéville par le col du Haut de Salin (403 m). Le Gras désigne aussi l'affluent droit de la Saône qui y prend sa source.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

    • ruisseau du Gras, ruisseau le Zouneau, ruisseau le Sicherey.

    Toponymie

    Viviers : du latin vivarium vivier »).

    Histoire

    • Lors de la guerre de Trente Ans, les Suédois, venus par l’Alsace en 1635, assiégèrent le village voisin de Saint-Baslemont, incendièrent Nonville et pillèrent Bleurville[3]. Les Vivarois s’enfuirent et vécurent plus d’un an dans les forêts avoisinantes, sous les roches. En 1637, les Suédois détruisirent le village avant de repartir. Le village fut reconstruit dans la vallée.
    • Une épidémie de peste s’est déclarée en France en 1720. La maladie s’étendit dans tout l’arrondissement de Mirecourt et atteignit Viviers où l’on déplora de nombreux décès. Par crainte de la contagion les habitants de Viviers enterrèrent leurs morts en dehors du cimetière, à côté de la forêt, cet endroit prit le nom de Champ des morts.
    • Lors de l'épidémie de choléra qui ravagea la France au milieu du XIXe siècle, on dénombra 32 victimes à Viviers pour la seule année 1854.

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Élophe.
    Le patrimoine religieux
    L'église[4] comporte une partie romane du XIIe siècle (le clocher) et le reste de style gothique flamboyant de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle. Le trésor sacré a été saisi au dépouillement de l'an II et comportait principalement des vases d'argent. Elle a été édifiée en l'honneur de saint Élophe, patron de la paroisse. À l’extérieur de l'église, au-dessus de la porte latérale, un cadran solaire a été tracé à une hauteur d'environ trois mètres.On peut remarquer l'inscription de la date : 1687, et des lettres : P.A.R.I.M.
    En 1936, l'abbé Cascaret, curé de la paroisse, fit transporter deux statues, provenant de la cour du presbytère, de chaque côté de la porte latérale de l'église. L'une, en pierre dure, représente la Vierge et date du XIVe siècle ; la seconde représente saint Élophe, elle fut sculptée en 1600. En 1983, on déplora la disparition de la statue de la Vierge ; par mesure de sécurité, on décida d'installer l'autre statue à l'intérieur de l'église[5].
    La chapelle est la réplique de celle du Haut du Roc. La première messe fut célébrée le dimanche par l'abbé Daval. Cette chapelle fut construite à côté de magnifiques fontaines datant du XVIIIe siècle.
    Le moulin du bas[6]
    Au début du XXe siècle, son propriétaire, M. Rouvenach, entreprit des transformations dont il pensait faire profiter son fils, mais seulement la guerre de 1914-1918 allait en décider autrement. Son fils ayant été tué au combat, il décida de mettre en gérance son moulin pendant plusieurs années, après quoi il le vendit.
    Le moulin du Haut
    Son dernier propriétaire fut Ernest Rodier. Comme il n'avait pas de descendance masculine pour reprendre la meunerie, il ne fit pas de modernisations à son moulin et arrêta à sa retraite en . Après son décès, sa veuve quitta le moulin pour vivre dans le village. Le moulin inhabité se détériora et s'effondra petit à petit. En face, un bâtiment qui avait été construit plus tard pour servir aux animaux a été racheté par M. Ribière, qui l'a entièrement aménagé en une magnifique demeure.
    Fermes et maisons d'ouvriers
    Datées de 1714, de 1779 ou du XIXe siècle, 26 maisons figurent dans la base Mérimée du ministère de la Culture, enquête thématique régionale (architecture rurale de Lorraine : Vôge méridionale)[7].
    Monument aux morts[8]
    Conflits commémorés 1870-1871 et 1914-1918.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1935 1939 André Garnier   Mobilisé en 1939 puis fait prisonnier
      mars 1988 André Garnier   Député (1951-1956)
    mars 1988 janvier 2008 Gabriel Perrin   Scieur de bois (1926-2008)
    Décédé au cours de mandat
    mars 2008 avril 2014 Jean-François Durand    
    avril 2014 En cours Bruno Belgeri    

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes des Vosges côté Sud-Ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Viviers-le-Gras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

    Un plan local d'urbanisme intercommunal a été mis en œuvre[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,1 %), prairies (33,1 %), terres arables (27,5 %), zones urbanisées (4,2 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Économie

    Commerces

    • Carrière de grès ornemental du « Haron »[17].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

    En 2018, la commune comptait 200 habitants[Note 3], en augmentation de 11,11 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    383430440466466480473457356
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    344335335302287270261246247
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    234208194187183166174200227
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018 -
    203192200185167183198200-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignement[22] :

    • école maternelle[23]  ;
    • école primaire de Provenchères-lès-Darney ;
    • collèges de Contrexéville et Vittel ;
    • lycées de Contrexéville.

    Santé

    Professionnels de santé à Contrexéville et Vittel[24].

    Cultes

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Changement de département ou d'arrondissement pour les communes du département des Vosges de 1930 à 2013, sur le site de l'Insee. Consulté le 14 janvier 2014.
    2. L'eau dans la commune
    3. guerre de Trente Ans
    4. Église Saint-Elophe : Façade ouest et clocher
    5. Église de Viviers le Gras
    6. Les évènements marquants à travers les temps
    7. « fermes et maisons d'ouvrier de la commune de Viviers-le-Gras », notice no IA88000918, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    8. Monument aux morts
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Plan local d'urbanisme intercommunal du pays de la Saône vosgienne. 1- Rapport de présentation. Tome 1 : Diagnostic et état initial de l'environnement
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Carrière de grès ornemental du « Haron ». Communes de Viviers-le Gras et Provenchères-lès-Darney
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. Établissements d'enseignements
    23. École maternelle
    24. Professionnels de santé
    25. Paroisse Saint-Basle-de-la-Plaine
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