Viviès

Viviès (Vivièrs en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Viviès (homonymie).

Viviès

Le château de Gargas.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Pamiers
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mirepoix
Maire
Mandat
René Dedieu
2020-2026
Code postal 09500
Code commune 09341
Démographie
Gentilé Viviésois
Population
municipale
135 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 03′ 52″ nord, 1° 47′ 01″ est
Altitude Min. 291 m
Max. 476 m
Superficie 4,40 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pamiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mirepoix
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Viviès
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Viviès
Géolocalisation sur la carte : France
Viviès
Géolocalisation sur la carte : France
Viviès

    Ses habitants sont appelés les Viviésois.

    Géographie

    Localisation

    Commune du piémont pyrénéen située entre Pamiers et Mirepoix.

    Hameaux

    Cassagne, Gaston, Gargas, Lassadou, Maraud, Pévival, le Picou, le Soldat...

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Viviès[1]
    Rieucros
    Tourtrol
    Vira Dun

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 833 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7],[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Cascades », sur la commune de Roquefort-les-Cascades, mise en service en 1996[9]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 053,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le département de l'Aude, mise en service en 1948 et à 49 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 14,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Viviès est une commune rurale[Note 3],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), prairies (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), terres arables (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Du latin vivarium vivier »).

    Héraldique

    Blason
    De sable, à un pal flamboyant d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Gilbert Avril    
    mars 2014 En cours René Dedieu    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23]. En 2018, la commune comptait 135 habitants[Note 5], en augmentation de 8,87 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    130149158150132172198188177
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    171179166154155156139123134
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    113114113898674787358
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    66595663628494120119
    2018 - - - - - - - -
    135--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Gargas, inscrit et classé partiellement à l'inventaire des Monuments historiques, privé. La seigneurie de Gargas et de Viviès fut aux Lévis-Mirepoix aux XIIIe-XIVe siècles ; en 1412, Roger-Bernard II de Lévis-Mirepoix donna à son fidèle écuyer Arnaud d'Armagnac de Castanet (fils de Pierre) ; il existait d'autres seigneurs, comme les Ysalguier, sgr. d'Auterive (cf. Barthélemy Ysalguier, fils de Jacques II et Jeanne de L'Isle-Jourdain) ; enfin, la famille des juges-mages du comté de Foix Jean Ier et Jean II de Roquefort, fl. au XVe siècle, originaires de Pamiers, liés au comte Gaston et à Charles VII, réunit l'ensemble de la seigneurie. Les Roquefort, devenus les Rochefort, gardèrent Viviès jusqu'à François († 1710), sire de Daumazan et châtelain de Quéribus. En 1710, apparaissent les Salva, suivis en 1760 des Johannis de Gargas jusqu'en 1854[26].
    • Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Les Cascades - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Viviès et Roquefort-les-Cascades », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Les Cascades - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Viviès et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    26. « Histoire du château de Gargas, à Viviès (Ariège) », sur Château de Gargas
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