Vittoria Accoramboni (1557-1585)

Vittoria Accoramboni, née à Gubbio le et morte à Padoue le , est une noble italienne.

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Biographie

Vittoria Accoramboni est courtisée par Paolo Giordano Orsini, duc de Bracciano, que la rumeur accuse d'avoir assassiné sa première femme, Isabella Medici; mais son père ayant donné la préférence à Francesco Peretti, neveu du cardinal Montalto, celui-ci est assassiné en 1581, et Vittoria s'enfuit de la maison du cardinal dans celle du duc de Bracciano, avec lequel rien ne peut l'empêcher de s'unir, bien que le pape Grégoire XIII la fasse enfermer au fort Saint-Ange et la garde près d'un an, comme prévenue du meurtre de Peretti[1]. À l'accession de Montalto au trône pontifical sous le nom de Sixte Quint, le , le duc juge prudent de se réfugier sur le territoire de la République de Venise[1]. Au bout de quelques mois de résidence à Salò, sur le lac de Garde, il meurt, en léguant à sa veuve l'intégralité de sa considérable fortune[1]. Le frère du défunt entre en fureur à cette nouvelle, et Vittoria s'étant retirée à Padoue, il la fait assassiner, le , par une bande de conduits par le propre frère de la victime[1].

Vittoria Accoramboni laisse des poésies signées Virginia N... ; F. de Rosset et Stendhal fait de sa vie le sujet de nouvelles[1]. Tieck en fait un roman avec le nom de l'héroïne pour titre, et Webster une tragédie intitulée Le Démon blanc (en)[1].

Références

  1. Bitard 1884, p. 58.

Annexes

Dictionnaire

  • [Bitard 1884] Adolphe Bitard, « Accoramboni, Vittoria », dans Le Grand Dictionnaire illustré, t. 1, , 292 p., 1 vol. in-fol. (lire en ligne), p. 58.

Autres écrits

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