Villers-Patras
Villers-Patras est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté, elle fait partie de la communauté de communes du Pays Châtillonnais. Les gentilés sont "Patrasiens" et "Patrasiennes".
Villers-Patras | |||||
L'église de Villers-Patras. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Châtillonnais | ||||
Maire Mandat |
Agnès Chaumonnot 2020-2026 |
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Code postal | 21400 | ||||
Code commune | 21700 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
90 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 55′ 51″ nord, 4° 32′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 194 m Max. 339 m |
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Superficie | 6,3 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châtillon-sur-Seine (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châtillon-sur-Seine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
La superficie de Villers-Patras est de 6,3 km2 avec une altitude minimum de 194 mètres et un maximum de 339 mètres. Les deux tiers du finage sont occupés par les bois qui couvrent les versants de la vallée de la Seine et le plateau, et qui font partie du vaste domaine forestier qui s'étend jusqu'à la vallée de l'Ource à l'est. Le village est installé au pied de la forêt, au-dessus des prairies inondables qui bordent le fleuve.
Accessibilité
La commune est en bordure de la route départementale 971 (ex RN 71) reliant Troyes à Dijon. La commune est eccessible par l'autoroute A5 depuis la sortie 22 Bar-sur-Seine, Brienne-le-Château à 35 km au nord. La gare la plus proche est celle de Montbard.
Hydrographie
La commune est bordée par la Seine au sud-ouest, un bras de la rivière de Courcelles s'y jette vers le moulin de Cholet, après avoir traversé le sud du finage. Des sources au-dessus du village sont captées dans le versant du plateau, d'autres plus au nord peuvent alimenter le val de Vau dont le cours finit aussi dans la Seine et forme la limite de commune avec Charrey-sur-Seine.
Hameaux, écarts, lieux-dits
La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameau rattaché.
- Habitat ou bâti écarté : le moulin Cholet en rive de Seine.
- Lieux-dits d'intérêt local : coteau de Montaigu.
Communes limitrophes
Charrey-sur-Seine | ||||
Pothières | N | Obtrée | ||
O Villers-Patras E | ||||
S | ||||
Vix |
Héraldique
Blason | De gueules aux deux clés d'argent passées en sautoir surmontées d'une fleur de lys d'or, à la bordure aussi d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Urbanisme
Typologie
Villers-Patras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65 %), prairies (19,5 %), terres arables (15,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Moyen Âge
L'abbaye de Pothières exerce le droit seigneurial sur le village où elle possède une grange dimière, un four banal et une maison forte à partir de 1247[8].
Époque moderne
En 1790 Villers-Patras est pendant 10 ans chef-lieu de canton.
Politique et administration
Villers-Patras appartient :
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2018, la commune comptait 90 habitants[Note 4], en diminution de 15,89 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux, monuments et pôles d'intérêt
En 2017, la commune n'a pas de monument classé à l'inventaire des monuments historiques, elle compte 8 monuments ou édifices[13] et 11 objets[14] répertoriés à l'IGPC (inventaire général du patrimoine culturel).
- Mairie en pierres de taille et moellons du XVIIIe s. (répertorié à l'I.G.P.C. 1993)[15].
- Quatre croix de chemins sur la commune répertoriées à l'inventaire général du patrimoine culturel.
- L'église de la Nativité[16] de plan allongé bâtie au XVIe siècle mais remaniée plusieurs fois, le clocher à l'aplomb de la façade date de 1829 (répertoriée à l'I.G.P.C. 1993)[16]. À l'intérieur, la chapelle latérale gauche abrite une Vierge à l'Enfant en bois peint (I.G.P.C. 1994)[17] et celle de droite une Vierge à l'Enfant couronnée par deux anges en bois doré à la feuille portant l'inscription MONSTRA TE ESSE MATREM (montre toi notre Mère) (I.G.P.C. 1994)[18].
- L'église dans son enclos paroissial.
- Façade et clocher au-dessus du village.
- Accès à l'église depuis la route.
- Vierge à l'Enfant couronnée par deux anges.
- Chœur et chapelles latérales.
- Oratoire en place de la croix de cimetière, abritant dans une niche perchée sur un long fût une Vierge à l'Enfant, rappel de la dédicace de l'église à la Nativité.
- Église et oratoire dans l'enclos.
- Oratoire consacré à Marie.
Zones naturelles protégées
Le Côteau de Montaigu est classé Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- René Paris 1987, p. 79.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Liste des lieux et monuments de la commune de Villers-Patras à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Liste des objets de la commune de Villers-Patras à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00096195, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00096194, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM21007046, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IM21007047, base Palissy, ministère français de la Culture.
Bibliographie
- René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,
- Raymond Lazzarotti Villers-Patras : son origine, son évolution, Châtillon-sur-Seine, 1993, coll. Les cahiers du Châtillonnais, 141 p.
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