Villers-Farlay

Villers-Farlay est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Villers.

Villers-Farlay

Mairie de Villers-Farlay, inscrite aux monuments historiques.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Amour
Maire
Mandat
Anthony Senot
2020-2026
Code postal 39600
Code commune 39569
Démographie
Population
municipale
672 hab. (2018 )
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 57″ nord, 5° 45′ 01″ est
Altitude Min. 226 m
Max. 291 m
Superficie 10,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mont-sous-Vaudrey
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Villers-Farlay
Géolocalisation sur la carte : Jura
Villers-Farlay
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-Farlay
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-Farlay

    Géographie

    La commune est traversée par la Loue au nord et par le ruisseau de la Larine qui la délimite à l'est avec Mouchard et Cramans.

    La Larine au vieux pont.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-Farlay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), terres arables (26,9 %), prairies (20,7 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le 14 octobre 1885, un jeune garçon de 14 ans, nommé Jean-Baptiste Jupille, natif du village voisin de Port-Lesney, gardait un troupeau de moutons dans les pâtures communales de Villers-Farlay. Il fut attaqué et mordu par un chien enragé.

    Le maire de Villers-Farlay, Pierre Joseph Perrot, ayant entendu parler du savant Louis Pasteur, mit tout en œuvre pour envoyer l'enfant à Paris où Pasteur lui sauva la vie en appliquant le vaccin antirabique qu'il venait de mettre au point.

    Le jeune Jean-Baptiste est historiquement le deuxième patient après Joseph Meister à être sauvé par Pasteur. Ce fait historique fait l'objet d'une fresque murale exposée en la commune de Villers-Farlay, sur le mur de la mairie. Une statue de Pasteur est également érigée place Jupille à titre de souvenir.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D'or au lion de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Jean-Marc Blanc DVD Retraité Fonction publique
    2020 En cours Anthony Senot    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2018, la commune comptait 672 habitants[Note 2], en augmentation de 0,45 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    773819874829920945983962929
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    848855863754715720711680676
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    637585566533493551535506461
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    411419386386402426484491646
    2017 2018 - - - - - - -
    666672-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Georges, édifiée au XVIIIe siècle.
    • Mairie-justice de paix de Villers-Farlay, inscrite aux monuments historiques.
    • Four de tuiliers, inscrit aux monuments historiques.
    • Château de Villers-Farlay, édifié au XVIIIe siècle, ancienne résidence de la famille de Javel[12].
    • Statue de Louis Pasteur (Place Jupille).
    • Fresque de Jean-Baptiste Jupille (mairie).
    • "Cheminement Jupille", circuit de km. Cinq points d'information y sont répartis, et notamment le point supposé de l'attaque du loup et de l'acte courageux du garçon qui s'est fait mordre en défendant de jeunes enfants.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Bernard Girard, Histoire de Villers-Farlay, 2014.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    12. Bernard Girard, Histoire de Villers-Farlay-2 juin 2014- En 1789, la seigneurie appartenait à plusieurs membres des familles Javel et Doroz. Ils furent les derniers co-seigneurs
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