Villers-en-Fagne
Villers-en-Fagne (en wallon Vilèfagne) est une section de la ville belge de Philippeville située en Région wallonne dans la province de Namur.
Pour les articles homonymes, voir Villers.
Villers-en-Fagne | ||||
Photo prise à Villers-en-Fagne | ||||
Administration | ||||
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Pays | Belgique | |||
Région | Région wallonne | |||
Communauté | Communauté française | |||
Province | Province de Namur | |||
Arrondissement | Philippeville | |||
Commune | Philippeville | |||
Code postal | 5600 | |||
Zone téléphonique | 071 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Villersois(e) | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 50° 08′ nord, 4° 35′ est | |||
Superficie | 654 ha = 6,54 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Province de Namur
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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La commune est bornée au nord par Sautour, à l’est par Villers-le-Gambon, au sud par Matagne-la-Grande et à l’ouest par Roly.
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Histoire
Le village — appelé longtemps « Villenfagne » — est une terre liégeoise qui dépendait de Florennes; au XVIe siècle, il appartient aux Roly puis revient en 1761 à Gabriel de Lierneux, baron de Presles.
Au XVe siècle, les habitants doivent la garde au château de Florennes et au siècle suivant à la garnison de Sautour. Le village a souffert beaucoup de la proximité de la place-forte de Philippeville.
La cure était une annexe de Sautour jusqu’en 1643 et c’était l’abbaye de Floreffe qui nommait les curés.
Vers 1900, on a extrait de la galène, de la pyrite et des moellons[1].
La situation en 1830 — La population s’élève à 172 habitants répartis dans 49 maisons et 2 fermes. On compte 19 chevaux, 13 poulains, 91 bovins, 50 veaux, 4 porcs et 50 moutons. L’exploitation des bois est la principale branche d’industrie[2].
Une stèle en pierre a été fixée au-dessus le porte d’entrée de l’école (qui date de 1862) en l’honneur de Jules Gérain, décédé en 1891 dans l’État indépendant du Congo.
A l’arrivée des ennemis, le , leur premier acte est de fusiller un soldat français, qui, les bras levés, se rendait. Sur 72 immeubles, 51 sont incendiés et 5 civils massacrés. Devant l’église, une stèle rappelle leur souvenir ainsi que celui d’un soldat tombé au front début .
Références
- Françoise Jacquet-Ladrier, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980
- Philippe Vander Maelen, 1832
Bibliographie
- ***L’Entre-Sambre-et-Meuse tragique — La Fagne rouge : IV. Villers-en-Fagne, Collection Le cri des martyrs, Publications Dionantensis, Dinant, vers 1919-1920.
- André Lépine, Les curés de Villers-en-Fagne, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 407, pp 51-55, 1994.
- Abbé André Culot & François Jacques, Visites ecclésiastiques à Villers-en-Fagne (1698-1750), Cahier du Musée de Cerfontaine n° 407, pp 55-57, 1994.
- Joseph Gonze, Registres paroissiaux de Villers-en-Fagne 1684-1793, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 378, 39 pages, 2013.
- * Joseph Gonze, État civil du 19e s. de Villers-en-Fagne (+ 1900-1910), Cahier du Musée de Cerfontaine n° 437, 58 pages, 2016.
Voir aussi
Liens internes
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