Villa Santos-Dumont
La villa Santos-Dumont est une voie du 15e arrondissement de Paris, en France.
15e arrt Villa Santos-Dumont
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Saint-Lambert | ||
Début | 32, rue Santos-Dumont | ||
Fin | En impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 110 m | ||
Largeur | 6 m | ||
Historique | |||
Création | 1926 | ||
Dénomination | 1943 | ||
Ancien nom | Villa Chauvelot | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8457 | ||
DGI | 8816 | ||
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La villa Santos-Dumont est une voie privée située dans le 15e arrondissement de Paris. Elle débute au 32, rue Santos-Dumont et se termine en impasse. Elle compte des maisons indépendantes avec jardins ainsi que des lofts d’artistes avec verrière.
- L'entrée de la villa.
- Le fond de l'impasse.
Origine du nom
Elle porte le nom de l’aviateur Alberto Santos-Dumont (1873-1932), en raison de sa proximité avec la rue éponyme qui venait d’être renommée[1].
Historique
La villa Santos Dumont est réalisée sur un terrain acquis en 1889 par le sculpteur Louis-Raphaël Paynot au lieu-dit les hautes-Mays dont l'entrée était située boulevard Chauvelot actuellement rue Santos-Dumont dans un espace encore rural, les vignes du Clos des Morillons par son fils, Raphaël Paynot, qui y fait construire un lotissement en 1919-1920. Les 25 maisons de cette voie entrée dans la voirie parisienne en 1926 sous le nom de « villa Chauvelot » datent du début des années 1920. La villa Chauvelot et le boulevard Chauvelot prennent leur dénominations actuelles de Villa Santos Dumont et de rue Santos-Dumont à la demande de Raphaël Paynot auprès de son ami Adolphe Chérioux Président du Conseil municipal de Paris[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Certaines personnalités habitaient des maisons de la villa[3] :
- no 3 : le sculpteur Ossip Zadkine, de 1925 à 1960 ;
- no 4 : le sculpteur Fernand Léger, de 1928 à 1930 ;
- no 6 : le sculpteur Maurice Joseph Grandet ;
- no 6 bis : le peintre Luigi Corbellini, de 1926 à 1968[4] et Leonardo Cremonini en 1951-1952 ;
- no 10 bis : le peintre Victor Brauner, de 1938 à 1945 ;
- no 13 : le sculpteur Emmanuel Guérin[5] ;
- no 15 : le mosaïste Gatti ;
- no 25 : la sculptrice Malvina Hoffmann.
Le dessinateur Frank Margerin y vit actuellement[Quand ?] au no 10[6].
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 2, Éditions de Minuit, , 1583 p. (ISBN 2-7073-1054-9), p. 503.
- Jean Paynot, Villas, hameaux et cités de Paris, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 274 p. (ISBN 2-905118-97-0), « Villa Santos Dumont », p. 124-125
- Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN 978-2-86253-492-3), p. 43.
- En 1926, le peintre Luigi Corbellini, habitant alors le Bateau-Lavoir à Montmartre, achète la dernière vigne de Vaugirard, située actuellement au 6 bis. Il dessine lui-même l'immeuble qu'il imagine, et demande à l'architecte qui vivait au fond de la villa, à droite, M. Peynot, de dessiner l'immeuble, et de présenter le dossier à la mairie de Paris. C'est en 1927 que les travaux prennent forme, au point que Corbellini sera invité à l'inauguration de La Coupole. En 1934, il épouse la fille de sa voisine, (au no 6) Valentine Angelot, qui meurt un dimanche de février 1935 d'une fausse-couche extra-utérine (inhumée au cimetière de Thiais). Il est toujours italien et la Seconde Guerre mondiale sera pour lui un passage difficile : son galeriste, Paul Durand-Ruel lui recommande de voyager dans les pays non occupés : ce sera la Suède entre autres, puis, à partir de 1947, les États-Unis ; qui lui feront un bon accueil. Il rentre ensuite des États-Unis et commence alors à recevoir plusieurs artistes qu'il logeait au premier étage et qu'il lançait, tel Leonardo Cremonini. Corbellini se rend aux États-Unis tous les deux ans pour vendre, chez Victor Hammer, sa production picturale française. C'est ainsi qu'il part en février 1968 à New York où il mourra subitement le 9 mai 1968. Son immeuble sera vendu en 1970.
- « Villa Santos-Dumont », www.patryst.com (consulté le 5 février 2016).
- « Franck Margerin », plus.google.com.