Vaudreching

Vaudreching est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Vaudreching

Église Saint-Rémi.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières
Maire
Mandat
Christian Clément
2020-2026
Code postal 57320
Code commune 57700
Démographie
Gentilé Vaudrechingeois
Population
municipale
518 hab. (2018 )
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 06″ nord, 6° 31′ 32″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 283 m
Superficie 4,69 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bouzonville
(banlieue)
Aire d'attraction Bouzonville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bouzonville
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Vaudreching
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Vaudreching
Géolocalisation sur la carte : France
Vaudreching
Géolocalisation sur la carte : France
Vaudreching

    Géographie

    Communes limitrophes de Vaudreching
    Bouzonville
    Freistroff Alzing
    Rémelfang Brettnach

    Le village se situe dans le pays de Nied, à proximité de la ville de Bouzonville, chef-lieu du canton.

    Urbanisme

    Typologie

    Vaudreching est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bouzonville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 4 479 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bouzonville dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,4 %), prairies (20,1 %), terres arables (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), zones urbanisées (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    • Anciennes mentions : Valdraca et Waldracka (1179)[11], Waldracha (1179)[12], Waldricha (1207)[12], Valdercka (1216)[11], de Waldriche (1229)[12], de Wadrike (1245)[12], Waldinga (1314)[11], Waldrick (1319)[11], de Wadrich (1357)[12], von Walderchin (1434)[12], Waldergyen (1450)[11], de Wallergin (1480)[12], Walderca et Walderchen (1544)[11], Weyllingen (1594)[11], Vallerchen et Wabrichen (1599)[11], Vaderchen (1606)[11], Waldergen (1610)[11], Vallerken (1627)[11], Vallerka (1633)[11], Vallarchen (1680)[11], Valdrechen et Vaudrechin ou Valerchen (XVIIIe siècle)[11], Woderchingen (1720)[11], Vaudrechin et Valesching (1741)[11], Waudreching (1793)[13], Vaudreching (1801)[13], Wallerchen (1871-1918), Waldreich (1940-1944).
    • En allemand : Wallerchen[11]. En francique lorrain : Walachen[14].
    • Il s'agit du nom de personne germanique Waldhari[12] ou Waldarich[15], suivi de la lettre [a][15]. Celle-ci provient de -acum[12] ou est une forme primitive de la finale germanique -en. Le suffixe -ing de Vaudreching apparait pour la première fois sous la forme -inga en 1314.

    Histoire

    Cultes

    L'église paroissiale, dédiée à saint Rémi, est jusqu'à la Révolution française l'église-mère des villages de Bouzonville, Vaudreching, Alzing, Edling, Benting, Heckling et même de Brettnach. Les premiers actes religieux conservés dans la paroisse de Vaudreching remontent à l'année 1653. Un événement remarquable est à citer : le , les grands-parents de l'écrivain Bernanos, qui habitaient la paroisse, ont été mariés dans cette église. Lors des persécutions religieuses de la période révolutionnaire, quand les moines bénédictins de Bouzonville sont chassés, l'abbé Antoine Ving émigre en 1791 avec son vicaire, Jean Harter, à Heggbach dans le Wurtemberg, où il reste jusqu'en 1802. Mais son vicaire Jean Harter revient déjà en 1797 et est nommé missionnaire de toute la vallée inférieure de la Nied. C'est grâce à lui et à d'autres missionnaires de passage que les actes religieux de cette époque troublée sont disponibles.

    De l'extérieur, le style de l'église de Vaudreching ne présente rien d'extraordinaire ; la paroisse, sans richesse, se tenait à l'ombre de la riche abbaye bénédictine Sainte-Croix de Bouzonville, dont elle dépendait. Seul son plafond en stuc et surtout son ancienneté lui confèrent une réelle valeur. Il est impossible de déterminer la date de sa construction, mais le fait qu'elle soit orientée nous laisse deviner qu'elle est très ancienne. Le chœur est orienté vers l'est — vers le lever du soleil — et la tour à l'extrémité de ce chœur représente le Christ montant au Ciel, entraînant avec Lui son peuple représenté dans la nef. L'entrée principale, fermée aujourd'hui, se trouvait autrefois du côté Nord de la nef et représentait pour les constructeurs l'entrée ouverte au peuple païen venant du nord qui n'était pas encore évangélisé. C'est précisément le seuil de cette porte, creusé très profondément sous les pas de ceux qui y entraient au cours des siècles passés, qui nous laisse deviner l'âge très reculé de ce sanctuaire.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la croix alaisée d'or, à la colombe d'argent tenant dans son bec la Sainte Ampoule d'or brochant sur la croix.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1977 Nicolas Porot    
    mars 1977 mars 1989 Alphonse Hein    
    mars 1989 mars 2001 Joseph Picard    
    mars 2001 mai 2020 Gabriel Kopp    
    mai 2020   Christian Clément    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2018, la commune comptait 518 habitants[Note 3], en diminution de 7,83 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871 1875
    407418842540528491490453418
    1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921 1926
    441408392365341417338315312
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    329347345362461526513511530
    1999 2004 2009 2014 2018 - - - -
    510525564555518----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[18]. |recens-prem=2004 |.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Vestiges gallo-romains
    • Monument aux Morts
    • Grotte érigée en 1966 par des ouvriers sarrois aidés par des habitants de Vaudreching. Le financement a été intégralement réalisé par des bienfaiteurs : J.P. Schmitt, G. Linster, G. Welsch, E. Wegner, V. Craus. Bénie par l'abbé Pierre Borne de l'abbaye de Tholey le 15 08 1966. Lett Joseph étant curé de la paroisse de Vaudreching/Alzing, Porot Nicolas maire de la commune, Jean-Pierre Masson président du conseil de fabrique. Une pierre de la grotte de Lourdes est incrustée dans le socle de l'autel. En , la statue de la Vierge et celle de Sainte Bernadette ont été repeintes. Ces travaux furent financés par des mécènes. Au printemps 2015, l'état de la grotte a nécessité une cure de jouvence : décapage, consolidation et mise en étanchéité par un crépi, financée par la commune et le conseil de fabrique, Mr. Paul Straub en est le président. Ces 54 dernières années, le fleurissement a été assuré par des bénévoles de la paroisse.
    • La crèche de la Réconciliation chaque année depuis 1954, le conseil de fabrique installe une crèche monumentale avec plus de 200 personnages et plus de 20 moteurs animant une scène de 9,5 mètres de large sur 8 mètres de profondeur et 5 mètres de haut.
    • La crèche de l'église Saint-Rémi de mi-décembre à mi-janvier
    • Église paroissiale Saint-Rémi XVIIIe siècle, restaurée en 1864 : Christ de Pitié XVIe siècle, Vierge et saint Jean XVIe siècle.
    • Le cimetière

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Bouzonville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bouzonville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
    12. Monika Buchmüller-Pfaff, Siedlungsnamen zwischen Spätantike und frühem Mittelalter, Max Niemeyer, 1990
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. François Summa et Alain Schadd, Muselfränkische Kaart : Niedland, éditions Gau un Griis
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 2, Formations non-romanes, Droz, 1990
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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