Vanavana

Vanavana également appelé Kurataki ou Huataki[2], est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il est rattaché administrativement à la commune de Tureia.

Vanavana

Photo satellite de la NASA
Géographie
Pays France
Archipel Tuamotu
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 20° 46′ 51″ S, 139° 08′ 31″ O
Superficie km2
Géologie Atoll
Administration
Collectivité d'outre-mer Polynésie française
District Tuamotu
Commune Tureia
Démographie
Population Aucun habitant (2017[1])
Autres informations
Découverte 1826
Fuseau horaire UTC-10
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
Vanavana
Géolocalisation sur la carte : Archipel des Tuamotu
Vanavana
Atolls en France

Géographie

Situation

Vanavana est situé à 58 km à l'ouest de Tureia, l'atoll le plus proche auquel il est rattaché, à 115 km au nord de Moruroa et à 1 090 km à l'est de Tahiti. C'est un petit atoll de forme ovale de 3,5 km de longueur et 2,2 km de largeur maximales pour une surface de terres émergées de km2. Il possède un lagon d'une surface d'environ km2 avec, à l'ouest, une passe peu profonde — non praticable pour la navigation — de communication des eaux avec l'océan.

Il n'est pas habité de manière permanente[1].

Géologie

D'un point de vue géologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (de 400 mètres) du sommet du mont volcanique sous-marin homonyme qui mesure 3 700 mètres, depuis le plancher océanique, formé il y a environ 40,1 à 41,3 millions d'années[3].

Histoire

La première notification de cet atoll a été faite par Frederick Beechey le [4],[5] qui le nomme du nom de l'explorateur britannique John Barrow (Barrow Island)[2].

Au XIXe siècle, Vanavana devient un territoire français peuplé alors d'environ 20 habitants autochtones vers 1850[6]. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l'atoll devient inhabité de manière permanente, bien que quelques bâtiments y soient présents au nord du motu, mais reçoit des visites régulières pour la production de coprah.

Faune et flore

L'atoll a été pratiquement intégralement replanté avec des cocotiers pour l'exploitation de la coprah. Il accueille une population endémique de Chevaliers des Tuamotu[7].

Économie

Inhabité de manière permanente, il est cependant exploité pour sa cocoteraie plantée qui recouvre l'ensemble de l'atoll.

Notes et références

  1. Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
  2. (en) J.L. Young, « Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known », The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
  3. (en) Vanavana Seamount sur le catalogue Seamount de earthref.org
  4. Pierre-Yves Toullelan, Tahiti et ses archipels, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
  5. Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
  6. Étienne Avalle, Notices sur les colonies françaises, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 640.
  7. (en) Arthur L. Dahl, « Review of the protected areas system in Oceania », IUCN Commission on National Parks and Protected Areas, United Nations Environment Programme, éd. IUCN, 1986, (ISBN 9782880325091), p. 209.
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