Vahl-lès-Faulquemont

Vahl-lès-Faulquemont est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Vahl.

Vahl-lès-Faulquemont

Église Saint-Léopold

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes du District urbain de Faulquemont
Maire
Mandat
Pierre Thill
2020-2026
Code postal 57380
Code commune 57686
Démographie
Gentilé Vahl-Faulquinois
Population
municipale
253 hab. (2018 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 01′ 38″ nord, 6° 37′ 33″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 296 m
Superficie 6,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Faulquemont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faulquemont
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Vahl-lès-Faulquemont
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Vahl-lès-Faulquemont
Géolocalisation sur la carte : France
Vahl-lès-Faulquemont
Géolocalisation sur la carte : France
Vahl-lès-Faulquemont

    Géographie

    Vahl-lès-Faulquemont est un petit village situé à 18 km de Saint-Avold (la grande ville la plus proche) et ses voisins les plus proches sont Guessling-Hemering, Adelange, Pontpierre et Faulquemont.

    Le village est essentiellement composé d'une rue principale comportant en son cœur les différents bâtiments administratifs : école, mairie. Une rue perpendiculaire ramène au lotissement, secteur le plus jeune de la commune.

    Communes limitrophes de Vahl-lès-Faulquemont
    Faulquemont Pontpierre
    Guessling-Hémering
    Adelange Boustroff Viller

    Urbanisme

    Typologie

    Vahl-lès-Faulquemont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Faulquemont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,5 %), prairies (39,6 %), zones urbanisées (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), forêts (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Uvalina (1084), Wala (1123), Walen (1139), Valen (1192), Wales (1239), Vals (1284), Walen (1322), Wahlen (1377), Wallen (1594), Val (1728), Vallen (1756), Wal ou Wallen (1779), Val-lès-Faulquemont (1779), Vahl (1793), Walh (1801)[8], Wahl-lès-Faulquemont (1836-Bulletin des lois), Vahlen (1871-1915), Wahlen (1915-1918), Vahl-lès-Faulquemont (1919), Wahlen bei Falkenberg (1940), Vahl-lès-Faulquemont (1944).
    • Wahl en francique lorrain.

    Histoire

    • Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, dans le marquisat de Faulquemont.
    • Entièrement détruit au cours de la guerre de Trente Ans. Après cette guerre en 1650, le village ne comptait plus que deux habitants.
    • Reconstruit au XVIIIe siècle. Le village a été déplacé de 500 à 600 mètres sur le même chemin en direction de Faulquemont vers le ruisseau du Baerenbach.
    • Pendant l'épidémie de choléra de 1866 (du au ), le village enregistra 35 décès dus à cette maladie, sur une population de 359 habitants[9].

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la fasce d'argent, et une croix de Lorraine d'or brochant.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1985 juin 1995 Gaston Klein Aucun  
    juin 1995 mars 2014 Daniel Gorisse Aucun  
    mars 2014 mars 2020 Carole Becquart Aucun  
    mai 2020 En cours Pierre Thill    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 253 habitants[Note 3], en augmentation de 3,27 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    369333386426531480407359354
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    345321287272260287285288249
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    229229238222218227229211197
    1990 1999 2005 2010 2015 2018 - - -
    236240249245251253---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[12]. |recens-pr.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    L'école est le plus ancien bâtiment public du village. Elle a été rénovée il y a quelques années mais elle a gardé pendant très longtemps son architecture d'origine. Il s'agit d'une école mixte, sur le principe de la classe unique, et dans laquelle sont scolarisés entre 10 et 20 enfants de 5 à 10 ans.

    La mairie, plus récente, dispose d'une salle de mairie, où travaillent le maire et sa secrétaire deux fois 45 minutes par semaine, et d'une salle des fêtes qui peut être louée par les habitants de la commune.

    Édifices religieux

    • Église Saint-Léopold : l’église a été construite en 1714 et bénie le par Léger Dulieu, curé de la paroisse de Faulquemont, sous l’invocation de saint Léopold III, dit le Pieux, margrave d’Autriche (1095-1136). Cette petite église a été agrandie et modifiée à plusieurs reprises, certainement aussi en 1717, date figurant sur le fronton du portail d’entrée. Les autels sont du XVIIIe siècle. L’orgue a été construit et installé en 1902 par le facteur d'orgues Franz Staudt de Puttelange (Moselle).
    • La chapelle de la Sainte-Trinité se situait à l'extérieur du village, à l'intersection de la route départementale D 24 et de la route de Pontpierre C 1 en direction de la commune de Guessling. L'édifice a totalement disparu. Les derniers vestiges sont deux marronniers plantés jadis devant la chapelle. Au début du XVIIIe siècle, deux habitants de Pontpierre, village voisin, ont fait bâtir cette chapelle sur le ban de Vahl et financé une fondation de messes. Sur une carte établie entre 1728 et 1739, le géographe Nicolas Naudin situe cette chapelle de la Sainte-Trinité à cet endroit précis. Une carte du géographe Cassini (n° 141, feuillet 73), établie entre 1756 et 1789, signale une chapelle en ruine, toujours au même endroit. La mémoire collective dit qu'en 1866, à la suite de l'épidémie de choléra, une nouvelle chapelle fut érigée au même emplacement pour remercier Dieu d'avoir arrêté la propagation de l'épidémie. Elle a été reconstruite par les descendants des fondateurs de la chapelle d'origine. La chapelle a subi les outrages de la Seconde Guerre mondiale, d'abord par les soldats français puis l'armée allemande. Le temps a fait le reste. Ses ruines devenues dangereuses furent abattues dans les années 1970.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Faulquemont », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Denis METZGER, Le choléra dans les pays de la Nied au XIXe siècle : le témoignage des croix, 1984.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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