Vœu des Échevins de Lyon

Le Vœu des échevins de Lyon est un vœu fait en 1643 par le prévôt des marchands de Lyon et quatre échevins, de rendre hommage chaque année à la Vierge si l'épidémie de peste cessait[1]. Comme l'épidémie cessa, le peuple tint sa promesse et rend depuis hommage à la Vierge, chaque année, le huit septembre.

Contexte historique

Au XVIIe siècle, Lyon est frappée plusieurs fois par des épidémies de peste, notamment en 1628 (la plus dévastatrice), 1631, 1637, 1639 et 1642.

Le , probablement à l'inspiration du prévôt des marchands Alexandre de Mascrany, un vœu est décidé : une procession à Notre-Dame de Fourvière aura lieu deux jours plus tard, afin d'obtenir la délivrance de la peste. Ce pèlerinage ayant eu lieu, il est choisi de le perpétuer annuellement.

Le , un vote de la même assemblée les engage à célébrer, le , la Nativité de Marie, en montant en procession à Fourvière pour offrir cierges et écus comme promis, si l’épidémie n’atteint pas la ville[2].

Sous la Révolution, cette cérémonie est interdite. Elle est rétablie en 1848 par le cardinal de Bonald[3].

Pendant la Première Guerre mondiale, pour marquer l'« Union sacrée », on invita le conseil municipal à la cérémonie du [4].

En 2020, le nouveau maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, renonce à participer au traditionnel vœu des Échevins : « Dans mon interprétation des règles de laïcité, je laisse les croyants réaliser cette cérémonie ». Il prononce toutefois un discours à l'issue de la cérémonie[5],[6].

Déroulement

Cette cérémonie se termine par la bénédiction de la ville, du haut de la basilique[7].

Conséquences

Ce vœu a doté, en 1882, l'ancienne chapelle Saint-Thomas de Lyon d'un vitrail de Lucien Bégule[8].

Voir aussi

Références

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