Uranium rhodium germanium

L'intermétallique uranium rhodium germanium, de formule chimique URhGe, est le premier alliage métallique connu à devenir supraconducteur sous l'effet d'un puissant champ magnétique. Découvert en 2005 par une équipe du CEA et du CNRS dirigée par Andrew D. Huxley[3] au Grenoble High Magnetic Field Laboratory en région Rhône-Alpes, cet intermétallique ferromagnétique d'uranium, de rhodium et de germanium se comporte différemment des autres matériaux supraconducteurs : ses propriétés supraconductrices, qui se manifestent en dessous d'une température critique Tc d'environ 0,28 K, disparaissent sous l'effet d'un champ magnétique supérieur à une valeur critique Hc d'environ T — comportement semblable à celui des autres supraconducteurs — mais réapparaissent lorsque ce champ magnétique se renforce au-delà de 8 T — ce qui constitue une exception — avec une température critique portée cette fois à 0,4 K ; la supraconductivité cesse au-delà de 13 T, avec une transition de phase magnétique autour de 12 T.

Uranium rhodium germanium
Propriétés chimiques
Formule GeRhUURhGe
Masse molaire[1] 413,57 ± 0,01 g/mol
Ge 17,56 %, Rh 24,88 %, U 57,55 %,
Précautions

Composé radioactif
SGH[2]

Danger
H300, H330, H373 et H411

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) F. Lévy, I. Sheikin, B. Grenier et A. D. Huxley, « Magnetic Field-Induced Superconductivity in the Ferromagnet URhGe », Science, vol. 309, no 5739, , p. 1343-1346 (lire en ligne) DOI:10.1126/science.1115498

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