USS Monterey (CVL-26)

L’USS Monterey (CVL-26) est un porte-avions léger de l'United States Navy mis en service pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour les autres navires du même nom, voir USS Monterey et USS Dayton.

USS Monterey

L'USS Monterey en route vers le golfe du Mexique.
Autres noms USS Dayton (CL-78)
Type Porte-avions léger
Classe Independence
Histoire
A servi dans  United States Navy
Chantier naval New York Shipbuilding
Commandé
Lancement
Mise en service
Statut Retiré du service le
Équipage
Équipage 1 569 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 189,7 m
Maître-bau 33,3 m
Tirant d'eau 7,90 m
Vitesse 31,6 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 26 x canons 40 mm Bofors
20 x canons Oerlikon 20 mm
Aéronefs 45
Carrière
Indicatif CVL-26

Histoire

Le bâtiment fut construit dans le chantier naval New York Shipbuilding à Camden dans le New Jersey. Il fut mis en chantier sous le nom de Dayton (classe Cleveland, CL-78) le . Tout comme huit autres navires de cette classe, il fut décidé de le convertir en porte-avions léger lors de la construction ; ces navires formèrent ainsi la classe Independence. Le navire fut reclassé CV-26 en et son nom devint Monterey en . Il est mis à flot le et mis en service le sous le commandement du capitaine Lestor T. Hundt.

Seconde Guerre mondiale

Le Monterey est reclassé CVL-26 le juste après son entrée en service. Il quitte alors Philadelphie pour l'ouest de l'océan Pacifique. Il atteint les Îles Gilbert le pour aider à la sécurisation de l'atoll de Butaritari. Il participe aux attaques contre Kavieng en Nouvelle-Irlande le et aide au débarquement à Kwajalein et Eniwetok jusqu'au . Ensuite, il se joint à la Task Force 38 durant le raid des îles Carolines, des îles Mariannes et de l'archipel d'Ogasawara entre février et . Il participe à la bataille de la mer des Philippines les 29 et .

Le Monterey rentre alors à Pearl Harbor pour se faire réviser. Il repart le et participe aux combats le au niveau de Wake. Il rejoint à nouveau la Task Force 38 pour des combats au sud des Philippines et près des Îles Ryūkyū. Il reste dans la zone des Philippines d'octobre à pour aider à la conquête des îles de Leyte et de Mindoro.

Bien que le porte-avions n'ait jamais été touché par des avions ennemis durant sa première année de combats, il fut toutefois endommagé par les vents violents du typhon Cobra. La tempête tropicale dura deux jours et plusieurs avions se déplacèrent dans le hangar de garage et causèrent un incendie. Trois hommes sont tués et 34 blessés[1] tandis que 18 avions sont perdus[2]. Durant la tempête, le futur Président américain Gerald Ford, alors lieutenant à son bord, faillit passer par-dessus bord. Lui et ses hommes combattirent le feu durant toute la nuit[3].

Le Monterey arriva à Bremerton (Washington) pour révision en . Il rejoint ensuite la Task Force 58 pour aider les opérations à Okinawa. Des raids aériens furent lancés contre les îles Nansei Shoto et Kyūshū du au er juin. Il rejoint ensuite la Task Force 38 pour l'assaut final contre Honshū et Hokkaidō du 1er juillet au .

Après guerre

Le Monterey quitta les eaux japonaises le en embarquant des troupes à Tokyo. Durant la guerre, le navire obtint un tableau de chasse impressionnant. Ses avions coulèrent cinq navires de guerre ennemis et détruisirent de nombreux ensembles industriels du Japon. Il fut mis à contribution durant l'opération Magic Carpet qui permit à des millions de soldats américains d'être ramenés aux États-Unis. Il réalisa ainsi plusieurs voyages entre Naples et Norfolk. Le navire fut ensuite retiré du service et placé dans la réserve de la flotte de l'Atlantique.

Corée

À la suite du déclenchement de la Guerre de Corée, le Monterey fut remis en service le . Il quitta Norfolk le et se rendit à Pensacola (Floride) où il navigua durant quatre ans pour entraîner des milliers de jeunes aviateurs de la Navy. Du 1er au , il participa à une mission de sauvetage au Honduras. Le , il quitta Pensacola pour rejoindre la flotte de réserve. Il fut définitivement désarmé le . Il fut vendu et envoyé à la casse en .

Notes et références

  1. (en) Herbert K. Gates, « Personnel Casualties Suffered by Third Fleet, 17-18 December 1944, Compiled from Official Sources », sur Naval History & Heritage Command, (consulté le ).
  2. (en) Herbert K. Gates, « Aircraft Losses Suffered by Third Fleet, 17-18 December 1944, Compiled From Official Sources », sur Naval History & Heritage Command, (consulté le ).
  3. (en) Drury Robert et Tom Clavin, « How Lieutenant Ford Saved His Ship », The New York Times, (consulté le )

Liens internes

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