Union sportive du littoral de Dunkerque
L'Union sportive du littoral de Dunkerque, couramment abrégée en USL Dunkerque ou US Dunkerque, est un club de football français fondé en 1919 et situé à Dunkerque.
Nom complet | Union sportive du littoral de Dunkerque |
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Surnoms | Les Maritimes |
Noms précédents |
Union sportive Dunkerque-Malo (1919-1927) Union Racing Dunkerque-Malo (1927-1934) Olympique dunkerquois (1934-1954) Union sportive de Dunkerque (1954-1987) |
Fondation | 1919 (fusion)[note 1] |
Statut professionnel |
1935-1939 1966-1997 2020- |
Couleurs | Bleu et blanc |
Stade |
Stade Marcel-Tribut (5 000 places) |
Siège |
Avenue du stade BP 43141 59377 Dunkerque Cedex |
Championnat actuel | Ligue 2 |
Président | Jean-Pierre Scouarnec |
Entraîneur | Romain Revelli |
Joueur le plus capé | Salvador Fernandez (251) |
Meilleur buteur | Salvador Fernandez (78) |
Site web | usldunkerque.com |
Domicile
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Extérieur
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Neutre
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Actualités
Le club est créé sour le nom d'Union sportive Dunkerque-Malo par la fusion du Stade dunkerquois, fondé en 1909, et de l'Union sportive de Malo-les-Bains, fondée en 1900 dans la ville voisine de Malo-les-Bains et alors principal club local[note 2]. Le club va absorber d'autres clubs de la ville au cours de son histoire et changer plusieurs fois de nom. Ainsi l'US Dunkerque-Malo fusionne en 1927 avec le Racing Club de Dunkerque pour devenir l'Union sportive Dunkerque-Malo, en 1934 avec les Amis de la balle dunkerquoise pour devenir l'Olympique dunkerquois, puis en 1954 avec Dunkerque Étudiant Club pour devenir l'Union Sportive de Dunkerque. Le club change de nom pour la dernière fois en 1987 en Union sportive du littoral de Dunkerque après qu'il a reçu le soutien financier de la Communauté urbaine de Dunkerque, appelée Dunkerque Grand Littoral.
Le club obtient le statut professionnel en 1935 et évolue en Division 2 jusqu'à la déclaration de guerre. Réintégré en championnat régional en 1945, le club accède à la DH en 1958, puis au CFA en 1960. Le club retrouve la Division 2 et le professionnalisme en 1966, et évolue à ce niveau pendant trente ans sans interruption.
Malgré cette stabilité, en 1996, le club est relégué en National 1, puis en CFA l'année suivante, stagnant à ce niveau avec même quelques apparitions en CFA 2. En 2013, le club remonte en National puis, le , après décision du comité exécutif de la FFF, le club est promu en Ligue 2[1].
Histoire
Genèse du club (1900-1919)
En mars 1899, de retour d'un voyage chez son oncle en Écosse où il découvrit le football, le Dunkerquois Marcel Tribut partage la découverte de ce sport avec ses amis[2]. Le groupe d'amis, qui s'est installé sur un terrain militaire situé dans le quartier du Glacis, fonde un an plus tard en mars 1900 l'Union sportive de Malo-les-Bains, du nom de la commune limitrophe de Dunkerque, le club prenant part dans la foulée au championnat du Nord de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA)[2].
Dans le même temps, le Sporting dunkerquois, club d'aviron[3], crée une section football. Un premier derby a lieu le entre les deux clubs, remporté par le Sporting par deux buts à zéro[2]. L'US Malo-les-Bains finit par absorber le Sporting dunkerquois vers 1904[2].
En janvier 1909, alors que l'US Malo-les-Bains évolue au plus haut niveau en 1re série du groupe Maritime du championnat du Nord[4],[note 3], un sportif dunkerquois, Louis Blondel, ex-membre du Comité du Nord de l'USFSA et ancien secrétaire de l'US Malo-les-Bains[5], fonde un club omnisports centré sur le football, le Cercle olympique dunkerquois, le club comptant rapidement une trentaine de membres[6]. Le a lieu le premier match d'une série de rencontres amicales entre le CO dunkerquois et l'US Malo-les-Bains[7], remporté par les Malouins par trois buts à zéro[8].
Entretemps, Henri Ferrari, au autre sportif dunkerquois, se met en tête de fonder son propre club. S'adressant aux mêmes sportifs démarchés par le CO dunkerquois, il finit par rencontrer Louis Blondel. Ils décident ensemble, avec l'appui de membres dissidents de l'US Malo-les-Bains, d'unir leurs efforts et transforment en le CO dunkerquois en Stade dunkerquois, avec Paul Capelle élu comme premier président, la société recevant le soutien du maire de Dunkerque et du sous-préfet[2],[5].
Ambitieux, le Stade dunkerquois acquiert un terrain route des bains et y fait édifier après deux ans de travaux un stade nommé stade de la Victoire, inauguré le par une grande fête sportive ponctuée d'un match face aux amateurs londoniens du Leyton Manor Football Club, perdu par les Dunkerquois par quatre buts à deux[9].
Le Stade dunkerquois débute sa première saison, la saison 1909-1910, en 2e série du championnat du Nord, tandis que l'US Malo-les-Bains évolue en 1re série, où il affronte les meilleurs clubs nordistes[10],[note 4]. Ainsi, le , pour la dernière journée du championnat du Nord, l'US Malo-les-Bains reçoit dans un match de gala le Racing Club de Roubaix, cinq fois champion de France entre 1902 et 1908, les Malouins réalisant la performance de l'emporter par trois buts à deux[11].
À la fin de la saison 1912-1913, l'US Malo-les-Bains est reléguée en 2e série [12]. Pour la première fois, l'US Malo-les-Bains et le Stade dunkerquois évoluent ensemble en 2e série lors de la saison 1913-1914[13],[2]. Le premier derby en match officiel a lieu le . L'US Malo-les-Bains prouve sa supériorité en battant le Stade dunkerquois par cinq buts à deux, les équipes deuxième, troisième, quatrième et cinquième remportant également leur match respectif le même jour[14]. Au match retour, disputé le , l'US Malo-les-Bains ne se déplace qu'à huit joueurs, mais l'emporte tout de même par trois buts à un, s'assurant la première place de ce groupe de 2e série tandis que le Stade dunkerquois termine cinquième sur six clubs[15]. En poule de promotion, l'US Malo-les-Bains valide sa remontée en 1re série pour la saison 1914-1915, qui n'aura pas lieu à cause du déclenchement de la Première Guerre mondiale[16],[17].
Formation de l'US Dunkerque-Malo
Après la Première Guerre mondiale, en août 1919, les deux clubs fusionnent pour former l'Union Sportive Dunkerque-Malo[3]. Intégré en Division d'Honneur, ses débuts en championnat sont difficiles[2], et en 1920, à l'issue de sa première saison dans les championnats de la Fédération française de football, l'US Dunkerque-Malo est huitième et avant dernière[18].
Dunkerque-Malo apparaît à nouveau en DH en 1921 et est affectée au groupe C[18]. Les résultats ne sont pas connus, mais le club ne fait pas partie des clubs repêchés à la suite du passage de la Division d'Honneur de seize à huit clubs[18].
À la fin de la saison 1926-1927, l'US Dunkerque-Malo fusionne avec le Racing Club de Dunkerque, dont la section principale pratique le rugby[2]. La nouvelle entité, nommée Union Racing Dunkerque Malo, se dote rapidement d'une équipe composée d'excellents éléments, dont le gardien Lucien Gianelloni, les frères Bondois, Louis Dron, etc.[2].
L'U.S.D.M. s'illustre en Coupe de France en accrochant des participations aux 16èmes de finale en 1923 et 1927 et aux 32èmes de finale en 1922 et 1924. Rebaptisé Union Racing Dunkerque-Malo, le club dunkerquois atteint les demi-finales de la Coupe Charles Simon 1929 après avoir écarté, entre autres, l'U.S. Suisse, l'Excelsior de Roubaix et l'U.S. Boulogne. À Colombes en demi-finale face au F.C. Sète, les Dunkerquois s'inclinent 2-1 à la suite d'un but sétois à la 87e minute. Citons ici, la composition de l'équipe dunkerquoise qui affronta le F.C. Sète : Gianelloni, Jensen, Decrocq, Schutt, Longuemarre, Hebdin, P. Boudois, Carru, A. Boudois, Dron et Devriendt. Confirmant son formidable parcours de 1929, Dunkerque dispute les quarts de finale de la Coupe de France en 1930, puis les 16èmes de finale la saison suivante.
En septembre 1934, l'Union Racing Dunkerque-Malo fusionne avec le second club de la ville : Le Club des Amis de la Balle Dunkerquoise, qui évolue au deuxième niveau régional[2]. La fusion, officiellement actée le , s'accompagne d'un changement de nom, le club devenant Olympique de Dunkerque[2].
Bien que n'ayant fini que huitième sur dix en Division d'Honneur, l'Olympique de Dunkerque pose en 1935 sa candidature pour intégrer le championnat professionnel de seconde division[2]. La candidature est acceptée et l'OD est inscrite en D2 pour la saison suivante.
Première période professionnelle et affres de la guerre (1935-1945)
Devenu Olympique de Dunkerque, le club accède au statut professionnel en 1935. Le club évolue quatre saisons en 2e division.
En parallèle, les Dunkerquois se font remarquer une nouvelle fois en Coupe de France en atteignant le stade des quarts de finale en 1937. Lors du second conflit mondial, l'Olympique de Dunkerque voit son stade détruit, et subit de nombreuses pertes humaines, affaiblissant sévèrement le club.
Une lente reconstruction (1945-1966)
En 1945, au-delà du football, la ville de Dunkerque est la dernière de France à être libérée, le , et est complètement dévastée[19]. À la libération, le club repart de zéro et jusqu'en 1950, le club dunkerquois reste dans l'anonymat mais l'entraîneur Émilien Meresse arrive au club et relance Dunkerque.
En 1954, l'Olympique de Dunkerque, relégué en Première Division Maritime, fusionne avec le Dunkerque Étudiant Club pour former l'Union Sportive de Dunkerque[20] qui accède à la Division d'Honneur en 1958[21] puis au CFA en 1960. Pour sa première saison à ce niveau, l'US Dunkerque termine sixième sur quatorze[22] et dès l'année suivante, l'USD remporte le groupe Nord, avec cinq points d'avance sur l'Association sportive Aulnoye[23],[note 5].
Troisième du groupe Nord en 1965-1966, le club dépose un dossier pour retrouver le professionnalisme, et fait partie, avec l'Entente Chaumont AC, des deux clubs promus en Division 2[24].
Trente ans en Division 2 (1966-1996)
Pour sa première saison en Division 2 depuis la Seconde Guerre mondiale, l'US Dunkerque termine quatorzième sur dix-huit[25]. La saison suivante, en 1967-168, le club se classe onzième[26].
Pendant ces années professionnelles, l'US Dunkerque ira deux fois en quarts de finale de la coupe de France de football contre l'US Quevilly et Lyon. En 1979, l'USD conclut sa meilleure saison en D2 à la 3e place (insuffisante, à l'époque, pour accéder à la 1re division).
À la suite d'importants problèmes financiers, l'USD dépose le bilan en 1987[27],[28] mais la Communauté urbaine de Dunkerque aide le club qui continue d'exister sous le nom d'Union Sportive du Littoral de Dunkerque (USLD).
En 1990, le club est impliqué dans l'« affaire Bosman », l'opposant au Royal Football Club de Liège. En avril, deux mois avant la fin de son contrat, le club belge propose à Jean-Marc Bosman une prolongation d'un an pour 30 000 Francs belges, soit le minimum légal en Belgique[29]. Le joueur refuse[29], et est inscrit sur la « liste des transferts » de l'Union belge pour un « prix » d'environ 12 millions de Francs belges, calculé selon la méthode usuelle de la fédération[B 1]. En raison de ce « prix » très élevé, aucun club ne s'intéresse au joueur jusqu'en juillet, où l'USLD lui offre un essai[B 1]. Le , un accord oral est passé entre les deux clubs[B 1] pour un prêt avec option d'achat d'1 200 000 Francs belges[B 1]. Le contrat est écrit et faxé au RFC Liège le , tandis que l'Union belge s'engage à envoyer le certificat international de transfert (CIT) à la FFF avant le [B 2]. Toutefois, le club belge demande à la banque de l'USLD « d'exprimer urgemment son accord sans réserve sur le payement ordonné », ce qui va à l'encontre du secret bancaire[B 2]. La banque n'ayant pas répondu, le RFC Liège s'est opposé à l'envoi du CIT, et en vertu du règlement fédéral belge, le joueur est suspendu le [B 2]. Malgré l'intervention de la FFF, le CIT n'est toujours pas transmis le , et Bosman ne peut être aligné pour la première journée du championnat[B 2]. Bosman a par la suite entamé une procédure judiciaire à l'encontre de l'URBSFA, pour obtenir des dommages et intérêts[B 3]. Le , le RFC Liège met le joueur à disposition gratuite de n'importe quel club, sauf Dunkerque[B 3] et Bosman trouve un accord avec Saint-Quentin quelques mois plus tard[B 3]. Cette affaire débouche en 1995 sur l'Arrêt Bosman, une décision de justice qui libéralise les transferts internationaux et interdit les quotas de joueurs étrangers[30].
Chute rapide et stagnation en CFA (1996-2010)
L'USL Dunkerque entame une lourde chute car en 1996 il est relégué en National puis l'année suivante, en 1997, en CFA à la suite d'une refonte du championnat qui maintient uniquement les sept premiers. En 2002, le club dunkerquois est, encore une fois relégué, en CFA2. Mais l'année qui suit, en 2003, il remonte en CFA après avoir disputé les matchs de barrage.
En 2010, le club retrouve la cinquième division (CFA 2) mais remonte directement la saison suivante en terminant parmi les meilleurs deuxièmes des groupes de CFA2 réunis.
Lors de la saison 2008-2009 les joueurs de Nicolas Huysman atteigne les 16èmes de finale de la Coupe de France, en éliminant notamment le Stade de Reims (victoire 2-1 au Stade Marcel-Tribut) et Montpellier (victoire 0-1 au Stade de la Mosson), clubs de Ligue 2 à l'époque. L'équipe doit cependant s'incliner face au voisin lillois 0-3.
En 2009, le 1er mai, l'USLD célèbre son centenaire et pour l'occasion, pendant la saison 2009/2010, l'USLD arbore un nouveau maillot (bleu avec des fines lignes horizontales blanches à domicile, le même en blanc, lignes noires, pour les matchs à l'extérieur), avec un nouveau logo créé spécialement pour l'occasion[31],[32], le club, pour tous ses matchs à domicile, invite un club ou une personnalité du sport dunkerquois, et une nouvelle boutique a ouvert ses portes aux supporters.
Président depuis 2002, Jo Dairin quitte la présidence de l'USLD en cette fin de saison 2008-2009, mais restera proche du club: son successeur est Jean-Christophe Géhin, directeur de DK'Bus Marine. En cette fin de saison 2008-2009, Jo Dairin prolonge le contrat de Nicolas Huysman de 2 années supplémentaires.
À la suite d'un concours lancé par le club et le journal Le Phare dunkerquois, le jury a choisi comme joueur du siècle le milieu de terrain Jocelyn Blanchard qui aura commencé en D2 à l'âge de 18 ans en 1990 et connu une superbe carrière après ses débuts dunkerquois (Metz, Juventus, Lens, Austria de Vienne, SK Austria Kärnten). Il devance les autres milieux de terrain Nicolas Huysman et Gilbert Mallet.
Remontée du club (2010-)
En 2010-2011, l'USLD dispute le championnat de CFA2 et termine, avec un total de 86 points, à la seconde place du groupe A, trois points derrière l'AC Amiens[33]. Toutefois, grâce à une place de « meilleur deuxième », le club dunkerquois est promu en CFA[34].
Après avoir achevé la saison 2011-2012 avec une troisième place intéressante[35] et une série de dix-huit matchs sans défaite sous la houlette de Nicolas huysman [36], l'USLD entame l'exercice suivant avec un effectif peu modifié[36]. À l'issue de la saison 2012-2013, particulièrement réussie, l'USLD est désigné par la Fédération française de football comme champion de CFA tous groupes confondus[37], et remonte en National seize ans après avoir quitté la troisième division du football français.
Pour sa remontée en National, l'USLD se renforce, surtout dans le secteur offensif avec les arrivées de Tchokounté et Goba qui sortent tous les deux d'une saison prolifique (respectivement avec Calvi et Cherbourg), ainsi que l'ailier Hamady Tamboura (5 matchs pro avec Angers) ou le milieu surprise Cyril Mandouki. Le gardien audonien Jean-Christophe Bouet rejoint également l'effectif fin août pour pallier le départ de Franck Grandel qui avait pourtant donné sa parole qu'il serait resté.
L'équipe démarre solidement, une victoire lors du derby Maritime devant 2800 personnes (1-0 face à l'USBCO), et une seule défaite (Carquefou) lors des 7 premiers matchs, avant une période plus difficile (2 points en 6 matchs) et une élimination surprise devant Romorantin au 8e tour de Coupe de France. Cette élimination va revigorer l'équipe qui restera invaincu 8 matchs, avec une belle victoire à Fréjus ou encore des nuls solides face à Boulogne ou la surprise Luzenac. Sans faire de bruit l'équipe solide collectivement et défensivement ne sera jamais inquiété dans la course au maintien (jamais relégable), l'équipe faisant du Stade Tribut une forteresse quasi-imprenable (seulement deux défaites) pour le grand plaisir des 1450 fans de moyenne. L'équipe terminera finalement 5e, (malgré le départ de Kevin Goba au mercato) sans être mêlée à la course pour la montée, mais une saison qui restera dans les annales pour un promu aux faibles moyens.
Pour sa deuxième saison consécutive au troisième échelon national, les dirigeants misent sur la stabilité. Malgré le changement de direction (Jean-Pierre Scouarnec remplace Jean-Christophe Géhin à la présidence), l'ambition reste de s'installer en National en essayant de se maintenir le plus vite possible comme la saison précédente. Côté transferts, la révélation Mouaad Madri (11 buts) rejoint le monde pro et l'AC Ajaccio, tandis que Farssane et Lingani signent en CFA 2. Du coup le club recrute Oussoumane Fofana du PFC, auteur de 4 petits buts en 2014, qui espère bien faire mieux comme en 2013 (15 buts avec la lanterne rouge Quevilly) dans un club qui l'avait déjà approché la saison précédente, mais aussi Ibrahima Coulibaly pour densifier le milieu de terrain, et aussi Abdel Aabiza auteur de 35 buts sur ses trois dernières saisons de CFA.
Malgré quelques accidents de parcours (défaite face à Colomiers et Bourg-Péronnas à Tribut, défaites 3-0 à Boulogne et Chambly), le club confirme avec une 9e place à la trêve, ce qui est beau pour la deuxième saison et malgré les poids lourds de la division. 6 ans après, le club retrouve les 32èmes de finale de la Coupe de France face à Rennes dans un stade Tribut plein comme un œuf (3000 personnes) et chauffé à blanc. Hélas pour eux malgré une réaction rapide (1-1 après 3 min de jeu !), le club s'incline 2-1 avec un but refusé de Pindi qui était pourtant valable.
Depuis ce match, les joueurs de Fabien Mercadal retrouvent confiance et un collectif qui fait mal (5 victoires sur 6 à Tribut dont le derby Maritime 2-0). Profitant des faux-pas des premiers et surfant sur leur vague de succès, les dunkerquois décomplexés par un maintien qui semble assuré (jamais en dessous de la 12e place) prennent du plaisir et se muent en trouble-fête en cette fin de saison (à 6 points du podium à 7 matchs de la fin). Fofana prend le relais de Madri (9 buts en 23 matchs), Boudaud est dans une forme olympique (5 buts sur les 5 derniers matchs) et le collectif dunkerquois se transforme en rouleau-compresseur (4 victoires sur les 5 derniers matchs, meilleure équipe en 2015).
Le , l'USL Dunkerque accède à la Ligue 2, 24 ans après sa relégation en 1996.
Le 03 décembre 2020, alors que Dunkerque faisait un assez bon début de saison en Ligue 2, la DNCG relègue administrativement le club en National en raison de la situation financière du club, qui a fait appel.[38] Le club obtient son maintien lors de la dernière journée de Ligue 2 face à Toulouse et finira 16ème du championnat. La rétrogradation provisoire est levé lors du passage devant la DNCG le 25 Juin 2021.
Identité du club
Logos
Le logo historique du club représente un bouclier à bandes bleues et blanches rappelant le drapeau de la ville de Dunkerque. Les années 80 voient l'apparition du dauphin, repris des armoiries de la ville. Ce symbole a été ajouté aux armoiries de la commune par les Dunkerquois pour honorer Louis XIV lors de sa visite en 1662 (lorsque la ville est redevenue française) en faisant allusion à son fils, le Dauphin, né l'année précédente [39].
- Logo utilisé jusque dans les années 80
- Logo dan les années 1980
En 1987, l'USD devient l'USLD et un nouveau logo fait son apparition. Celui-ci reprend la forme d'un bouclier au bord inférieur arrondi tel qu'on le retrouve régulièrement sur les écus (héraldique) dans l'ancien comté de Flandre. Ce logo, proche de l'actuel, subira plusieurs modifications jusqu'à nos jours.
- Logo 1987
- Logo du centenaire (2009)
- Logo depuis les années 2010.
Couleurs
Les couleurs du maillot de l'USL Dunkerque sont les deux couleurs du drapeau de la ville, soit le bleu et le blanc[40].
La devise officielle du club est « Contre vents et marées »[41].
Dénomination du club
- Stade dunkerquois : 1909-1919
- Union sportive Dunkerque-Malo : 1919-1927
- Union Racing Dunkerque-Malo : 1927-1934
- Olympique dunkerquois : 1934-1954
- Union sportive de Dunkerque : 1954-1987
- Union sportive du littoral de Dunkerque : depuis 1987
Palmarès et records
Palmarès
Compétitions nationales | Compétitions régionales |
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Les succès des premiers parcours (1919-1945)
L'US Dunkerque-Malo atteint pour la première fois les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France de football en 1921-1922, et s'incline 1-0 face au FC dieppois[42]. En 1922-1923, après avoir éliminé le Stade français, Dunkerque atteint les seizièmes de finale et est éliminé par le FC rouennais[43]. La saison suivante, le club dunkerquois atteint à nouveau les trente-deuxièmes, éliminé par l'AS Française[44].
En 1926-1927, Dunkerque élimine le CA Messin, mais est sorti en 16e de finale par le Stade havrais[45]. C'est deux ans plus tard, en 1929, que le club réalise sa meilleure performance. L'Union Racing Dunkerque-Malo est alors tombeur successif de l'US Suisse, de l'Excelsior AC Roubaix, du SC La Bastidienne, et de l'US Boulonnaise. C'est le FC Sète qui élimine les Dunkerquois.
L'après-guerre et le professionnalisme (1945-1996)
- Quart-finaliste en 1968 contre l'US Quevilly défaite 4-0
- Quart-finaliste en 1971 contre l'Olympique lyonnais défaite 3-1 (match aller), et défaite 3-2 (match retour)
De rares percées (1996-)
Pour le centenaire du club en 2009, l'USLD alors en CFA va sortir le Stade de Reims à Tribut au 8e Tour, puis réussit l'exploit de gagner à la Mosson face au futur promu en Ligue 1 qu'est Montpellier, grâce à un but de Clément Tainmont à la 87e minute devant 13 Dunkerquois en fusion.
En 2015 l'USLD s'incline en 32e de finale face au Stade Rennais devant 3000 supporters en folie, sur le score de 2 buts à 1.
Bilan sportif
Saison | Championnat | Classement final | Montée/Descente |
2020/2021 | Ligue 2 | 16e/20 | |
2019/2020 | National | 2e/18 | Montée en Ligue 2 |
2018/2019 | National | 11e/18 | |
2017/2018 | National | 9e/17 | |
2016/2017 | National | 6e/18 | |
2015/2016 | National | 6e/18 | |
2014/2015 | National | 6e/18 | |
2013/2014 | National | 5e/18 | |
2012/2013 | CFA Groupe A | 1er/18 | Montée en National |
2011/2012 | CFA Groupe A | 3e/18 | |
2010/2011 | CFA2 Groupe A | 2e/16 | Montée en CFA |
2009/2010 | CFA Groupe A | 17e/19 | Descente en CFA2 |
2008/2009 | CFA Groupe A | 7e/18 | |
2007/2008 | CFA Groupe A | 4e/18 | |
2006/2007 | CFA Groupe A | 5e/18 | |
2005/2006 | CFA Groupe A | 2e/18 | |
2004/2005 | CFA Groupe A | 9e/18 | |
2003/2004 | CFA Groupe A | 10e/18 | |
2002/2003 | CFA2 Groupe A | 3e/16 | Montée en CFA |
2001/2002 | CFA Groupe A | 17e/18 | Descente en CFA2 |
2000/2001 | CFA Groupe A | 9e/18 | |
1999/2000 | CFA Groupe A | 13e/18 | |
1998/1999 | CFA Groupe A | 15e/18 | |
1997/1998 | CFA Groupe A | 14e/18 | |
1996/1997 | National 1 Groupe A | 10e/18 | Descente en CFA |
1995/1996 | Division 2 | 20e/22 | Descente en National |
1994/1995 | Division 2 | 8e/22 | |
1993/1994 | Division 2 | 8e/22 | |
1992/1993 | Division 2 Groupe B | 6e/18 | |
1991/1992 | Division 2 Groupe A | 10e/17 | |
1990/1991 | Division 2 Groupe A | 17e/18 | |
1989/1990 | Division 2 Groupe B | 11e/18 | |
1988/1989 | Division 2 Groupe A | 8e/18 | |
1987/1988 | Division 2 Groupe B | 8e/18 | |
1986/1988 | Division 2 Groupe A | 8e/18 | |
1985/1986 | Division 2 Groupe B | 13e/18 | |
1984/1985 | Division 2 Groupe A | 14e/18 | |
1983/1984 | Division 2 Groupe B | 13e/18 | |
1982/1983 | Division 2 Groupe B | 5e/18 | |
1981/1982 | Division 2 Groupe B | 12e/18 | |
1980/1981 | Division 2 Groupe B | 16e/18 |
Championnats disputés
Le tableau suivant indique le championnat disputé par le club au cours des saisons.
Niveau I | Niveau II | Niveau III | Niveau IV | Niveau V | Niveau VI | Niveau VII | |
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1919-1920 | Division d'Honneur | ||||||
1920-1921 | Promotion d'Honneur | ||||||
1921-1926 | Division d'Honneur | ||||||
1926-1929 | Division d'Honneur | ||||||
1929-1932 | Division d'Honneur | ||||||
1932-1933 | Division d'Honneur | ||||||
1933-1935 | Division d'Honneur | ||||||
1935-1939 | Division 2 | ||||||
1945-1948 | Division d'Honneur | ||||||
1948-1954 | Division d'Honneur | ||||||
1954-1958 | Promotion d'Honneur | ||||||
1958-1960 | Division d'Honneur | ||||||
1960-1966 | Division 3 | ||||||
1966-1996 | Division 2 | ||||||
1996-1997 | National 1 | ||||||
1997-2002 | National 2 | ||||||
2002-2003 | CFA 2 | ||||||
2003-2010 | CFA | ||||||
2010-2011 | CFA 2 | ||||||
2011-2013 | CFA | ||||||
2013-2020 | National | ||||||
2020- | Ligue 2 |
- Championnat national professionnel
- Championnat national professionnel et amateur
- Championnat national amateur
- Championnat régional amateur
- Championnat de district amateur
Personnalités du club
Présidents
Rang | Nom | Période |
---|---|---|
1 | Paul Cappelle | 1909-1911 |
2 | M.Lefebvre-Hoffmann | 1919-? Vers 1928 |
3 | Élime Flecq | 1921-? |
4 | M.Bacrot | 1927-? |
5 | M.Fontvielle | 1930-1934 |
6 | Pierre Ziegler Joseph Loyette (1935-1938) Robert Moreau (1938-?) René Douletrant (1941-1945) | 1934-? |
7 | DrDolain René Douletrant (1945-1952) Henri Séguin (1952-1954) | 1945-1954 |
8 | Jean Rouvroy | 1954-1996 |
9 | André Vandebussche | 1997-1999 |
10 | Christian Fraud | 1999-2002 |
11 | André Vandebussche (intérim) | 2002 |
12 | Jo Dairin | 2002-2009 |
13 | Jean-Christophe Géhin | 2009-2013 |
14 | Jean-Pierre Scouarnec | Depuis 2013 |
En petits caractères : les présidents de la section football du club
Le premier président du club est Paul Cappelle qui ne reste que deux ans après un conflit avec certains membres du Stade dunkerquois en 1911[48]. M.Lefebvre-Hoffmann préside le club de 1919 à 1921[47], et est revu un temps à la direction du club vers 1928[49]. Par la suite des présidents comme Émile Flecq, M.Bacrot, M.Fontvielle et Pierre Ziegler se succèdent[47]. Le Docteur Dolain prend les rênes de l'Olympique de 1945 à 1954[47],[50].
Jean Rouvroy, président emblématique du club pendant 42 années, entre 1954 et 1996, voit le terrain principal du stade Marcel-Tribut, renommé en son honneur en [51]. Après la faillite du club en 1996, une période d'instabilité s'ensuit avec André Vandebussche, devenu vice-président du club dans les années 2000 et 2010[52], et Christian Fraud jusqu'en 2002[47].
Jo Dairin, ancien footballeur de l'US Dunkerque avec lequel il est vainqueur de groupe en CFA en 1962[23],[53], prend la direction du club nordiste en 2002, succédant à Chrisitan Fraud[54]. Toutefois, le président accumule d'autres fonctions en étant élu à la ville de Dunkerque, responsable des projets économiques à la communauté urbaine de Dunkerque et membre du conseil de surveillance du groupe de peloton mobile de Dunkerque[55]. Jean-Christophe Géhin, président de DK'Bus Marine lui succède en 2009[55]. Jean-Pierre Scouarnec, devenu président en 2013, secondé par les anciens présidents Jo Dairin et André Vandebussche et avec pour trésorier, Jean-Christophe Géhin[52], est ambitieux pour son club et affirme par exemple : « On veut apprendre. On rencontre des clubs plus huppés ou moins que nous, mais on tient à apprendre de leur histoire. On veut grandir. »[56].
Entraîneurs
Le premier entraîneur connu de Dunkerque, après la Seconde Guerre mondiale est l'ancien gardien de but de l'Excelsior Roubaix Lucien Gianelloni[57]. En 1950, il est remplacé par l'ancien international français Émilien Méresse[58]. Par la suite, l'équipe est entraînée par André Tourte, qui sera plus tard « entraîneur prestigieux » de l'AS Dunkerque-Sud, un autre club de la ville[59].
À partir de 1955, l'US Dunkerque est entraînée par René Collin, dont on ne sait que peu de choses, si ce n'est que c'est sous sa direction que le club remporte le championnat du Nord-Pas-de-Calais en 1960, et son groupe de CFA deux ans plus tard.
Pour son retour au professionnalisme, l'US Dunkerque engage le technicien Jean Parisseaux, connu notamment pour avoir entraîné le Racing Club de Lens plus de vingt ans plus tard[60]. Plus jeune entraîneur professionnel de France[note 6], il mène l'USD aux quarts de finale de la Coupe de France 1967-1968, perdue face à l'US Quevilly, pourtant en CFA[61].
Parisseaux est remplacé en cours de saison 1968-1969 par l'ancien joueur du CO Roubaix-Tourcoing Henri Kopania, qui ne reste qu'une seule saison au club[62]. En 1969, Paul Lévin, qui sort d'un exercice moyen avec Chaumont en D2, prend la tête de l'équipe, qu'il mène notamment à la sixième place[63]. Il reste jusqu'en 1971[64], amenant également le club aux quarts de la Coupe de France[61].
Le tableau suivant liste tous les entraîneurs connus de l'USL Dunkerque depuis 1907[47],[65]
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Joueurs emblématiques
Rang | Nom | Buts | Matchs | Carrière au club |
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1 | Jean-Claude Garnier | 78 | 134 | 1971 - 1974 1977 - 1978 |
2 | Souleymane Camara | 46 | 144 | 1970 - 1975 |
3 | Dimitri Boudaud | 33 | 171 | 2009 - |
4 | Flavio Rodrigues | 31 | 148 | 1989 - 1995 2000 - 2002 |
5 | Matthieu Hoguet | 30 | 78 | 2009 - 2013 |
Rang | Nom | Matchs | Carrière au club |
---|---|---|---|
1 | Maurice Martin | 251 | 1966 - 1974 |
2 | Jérémy Huysman | 238 | 2005 - 2010 2011 - |
3 | Pascal Vanhoutte | 227 | 1975 - 1983 |
4 | Gilbert Zoonekynd | 220 | 1973 - 1981 |
5 | Jimmy Hébert | 207 | 1990 - 1996 |
Au cours de son histoire, le club dunkerquois a compté dans ses rangs plusieurs joueurs qui ont marqué de leur empreinte l'histoire du club.
Le gardien français Maurice Martin est le joueur le plus capé sous le maillot dunkerquois avec 251 apparitions suivi de près par le milieu français Pascal Vanhoutte avec 227 apparitions.
Au rayon des meilleurs buteurs, c'est l'attaquant français Jean-Claude Garnier qui occupe la première place avec 78 réalisations suivi de l'attaquant sénégalais Souleymane Camara auteur de 46 réalisations sous le maillot de l'USL Dunkerque.
De 1962 à 1970, le défenseur droit Gérard Quillot est un membre récurrent de l'effectif dunkerquois[67]. Il compte parmi ses coéquipiers le milieu défensif André Bonnet, au club de 1964 à 1974[68].
Bien que n'ayant porté les couleurs dunkerquoises qu'en 1973-1974[69], le milieu Bruno Metsu s'est toujours dit très attaché à Dunkerque et à son club de football. Devenu entraîneur, il affirme en 2011 « Je suis peiné de voir ce club végéter, de voir les politiques faire le choix du basket et du handball alors que cette ville respire le football » et affirme avoir « un projet pour Dunkerque », avant de décéder brutalement des suites d'un cancer, deux ans plus tard[70].
À la suite d'un concours lancé par le club et le journal Le Phare dunkerquois, le jury a choisi comme joueur du siècle le milieu de terrain Jocelyn Blanchard qui aura commencé en D2 à l'âge de 18 ans en 1990 et connu une superbe carrière après ses débuts dunkerquois (Metz, Juventus, Lens, Austria de Vienne, SK Austria Kärnten). Il devance les autres milieux de terrain Nicolas Huysman et Gilbert Mallet[réf. souhaitée].
Enfant, Didier Drogba, qui vit chez son oncle Michel Goba, signe sa première licence à l'USL Dunkerque[71], mais son titre de séjour n'est pas renouvelé et il doit retourner à Abidjan. L'année suivante, ses deux parents perdent leur emploi et le confient de nouveau à son oncle, qui a resigné à l'USL Dunkerque après un passage au Racing Besançon[72].
Le futur international sud-africain Pierre Issa est formé à Dunkerque, où il reste jusqu'en 1995[73].
Effectif professionnel actuel
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Structures du club
Stades
Dès les années 1930, le club dunkerquois évolue au stade Marcel-Tribut, fonctionnel à partir de 1933. La première enceinte a été très gravement endommagée durant la Seconde Guerre mondiale[51]. L'enceinte actuelle a été construite entre 1957 et 1967[51].
Le stade comporte deux tribunes : la tribune « assise », inaugurée en 1958, et la tribune « debout », construite à la fin des années 1960[51]. Ce stade s'inclue actuellement dans un grand complexe sportif : le Stade des Flandres, comprenant le terrain synthétique Jean-Rouvroy, la salle Dewert, où évolue le Korvers de Dunkerque, des salles multisports, etc[77].
Rénové en 2009, le stade Marcel-Tribut a aujourd'hui une capacité d'environ 4 200 places[78]. L'enceinte reste toutefois vétuste, aucun travail d'envergure n'ayant été entrepris depuis sa construction, et n'est plus homologuée par la FFF pour les rencontres de haut-niveau[79].
Des travaux sont réalisés à partir de et doivent durer jusqu'en 2020. Ils prévoient la suppression de la butte et de la tribune debout (côté route) pour laisser la place à de nouvelles tribunes pour accroître la capacité à 5.000 places, répondant aux normes en cas de montée en Ligue 2 et avec la capacité technique de l'étendre à 8.000 en installant des tribunes derrières les buts. La piste d'athlétisme sera supprimée afin de créer un stade "à l'anglaise" avec des tribunes au plus près de la nouvelle pelouse hybride[80].
La déconstruction du stade débute en [81]. La nouvelle enceinte, doit être achevée en fin d'année 2020. Elle comptera une quinzaine de loges et un large parvis déambulatoire, permettant la circulation jusqu'aux tribunes[82].
L'équipe fanion réalise ses entraînements, sur le terrain d'honneur du stade Marcel-Tribut ainsi que sur le terrain synthétique annexe, au complexe sportif du Fort Vallières, au complexe sportif de la Licorne de Malo-les-Bains et au stade Auguste Delaune de Coudekerque-Branche [réf. souhaitée].
Autres équipes
L'équipe réserve de l'USL Dunkerque évolue en Régional 1 et bénéficie parfois de « l’apport de joueurs de l'équipe fanion » pour jouer ce « championnat attractif » où « il n'y a pas d'équipe faible. »[83]. L'équipe joue ses matchs à domicile au complexe sportif du Fort Vallières[84].
Équipe réserve | Équipes juniors |
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À venir |
Aspects juridiques et économiques
Statut juridique et légal
L'Union sportive du littoral de Dunkerque est affiliée à la Ligue de football des Hauts-de-France et au District des Flandres sous le numéro 500056[40]. Le club a son siège social au stade Marcel-Tribut, à Dunkerque, et est présidé par Jean-Pierre Scouarnec[40].
Maurice Degans est à la fois le secrétaire général, le « correspondant compétitions nationales » et le « correspondant District » de l'USL Dunkerque[40]. Jean-Pierre Devos est le trésorier du club[40]. Le « responsable sécurité » est Gilles Vanlerberghe, et est secondé par Rosa Joaquim[40]. Le « référent programme éducatif fédéral » est Jean-Luc Dupond[40].
Éléments comptables
En Division 2 1935-1936, le club obtient les recettes les plus basses du championnat[A 1]. Malgré un léger mieux la saison suivante, les finances sont à nouveau exsangues en 1938[A 1] et peu avant la déclaration de guerre, le club accumule les difficultés financières[A 1].
En CFA 2009-2010, l'USLD a un budget de plus d'un million et demi d'euros[85].
Pour la saison 2013-2014, le budget de l'USL Dunkerque s'élève à 2 200 000 euros[86]. Lors de la saison 2014-2015, l'USL Dunkerque a un budget de 2 000 000 euros, ce qui en fait le dixième budget - sur dix-huit - du championnat, ex aequo avec les Sports réunis Colmar[87].
Chaque saison, l'USL Dunkerque publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club saison après saison.
Saison | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Budget | 200 k€ | 2,2 M€ | 2 M€ | 2 M€ | 2,2 M€ | 2,2 M€ | 2,3 M€ | 2,2 M€ | 7 M€ |
Équipementiers et sponsors
L'USL Dunkerque reçoit des subventions de la ville de Dunkerque, de la communauté urbaine de Dunkerque et de la région Nord-Pas-de-Calais[88]. L'équipementier actuel du club est la marque italienne Kappa. Le club a également pour sponsors, DK'Bus Marine, société gérée par le président Jean-Christophe Géhin[55] jusqu'en 2011[89], mais aussi Défis Sports +, Auchan, EZY-DEV, Delgrange Voyages, Écotélec et l'Édito[88].
Rivalités
Rivalité avec l'US Boulogne
Située également sur la Côte d'Opale, l'USLD considère l'US Boulogne CO comme son principal concurrent (comme cela a pu se vérifier lors de la remontée du club ou 2 800 spectateurs se déplacèrent au Stade Tribut), plus que les autres clubs majeurs du Nord-Pas-de-Calais que sont le Valenciennes FC, le LOSC Lille, ou le RC Lens[56].
En 2014-2015, le derby aller contre Boulogne s'est fait dans une ambiance électrique en raison d'un tacle appuyé de Julien Bègue dans le premier quart d'heure[90].
Affluences
L'USL Dunkerque n'a jamais vraiment suscité d'engouement populaire à Dunkerque[79]. Même dans les années 1990, quand le club dunkerquois enchainait les saisons satisfaisantes en Division 2, il n'y avait rarement plus de 2 000 spectateurs au Stade Marcel-Tribut[79].
Notes et références
Notes
- La date de fondation de 1909 inscrite sur le logo du club est incorrecte et n'a aucune valeur historique.
- La ville nouvelle de Malo-les-Bains est créée en 1891 à côté de Dunkerque. Elle fusionne avec cette dernière en 1970 et est depuis un quartier de la ville.
- Lors de la saison 1908-1909, le championnat du Nord est divisé en groupes Maritime et Terrien. Le champion est désigné par une finale entre les vainqueurs de chaque groupe.
- Pour cette saison 1909-1910, les clubs des groupes Maritime et Terrien sont réunis dans le même groupe.
- En CFA, de 1948 à 1970, les premières places ne sont pas qualificatives pour la Division 2 professionnelle.
- Jean Parisseaux est âgé de 33 ans lorsqu'il est appointé.
Références issues du livre La mobilité professionnelle du sportif rémunéré - pratique du droit
- Magier 1999, Faits et procédures nationales, p. 43
- Magier 1999, Faits et procédures nationales, p. 44
- Magier 1999, Faits et procédures nationales, p. 45
Références issues de l'article Les débuts du football à Dunkerque
- « Les premiers pas du football dunkerquois… », Dunkerque Magazine, no 196, (lire en ligne, consulté le ) p. 30
Autres références
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- « Le Stade dunkerquois », Dunkerque-sports, no 19, , p. 1 (lire en ligne)
- « Chroniques locales », Dunkerque-sports, no 4, , p. 2 (lire en ligne)
- « L'Union sportive de Malo-les-Bains contre le Cercle olympique dunkerquois », Dunkerque-sports, no 11, , p. 1 (lire en ligne)
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- « La fête du stade », Dunkerque-sports, no 12, , p. 1 (lire en ligne)
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- L’impressionnante démolition au stade Tribut
- Dunkerque : le stade Tribut poursuit sa mue
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Lien externe
Bibliographie
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- Laurent Dremière, Un siècle de football en Nord,
- Olivier Fosseux, Épopées nordistes en Coupe de France,
- Portail du football
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