Turlutage

Le turlutage ou la turlute[1] est une forme d'expression musicale folklorique québécoise qui consiste à chanter des onomatopées sur des airs traditionnels de violon.

Pour les articles homonymes, voir Turlutte.

Utilisation

C'est une forme de chanson traditionnelle et populaire, qui peut servir :

Dans sa forme canonique, le turlutage se caractérise par des variations sur certains motifs syntagmatiques (par exemple « tamtidelam » passe à « tam tidelidelam ») affichant une certaine palette de phonèmes dont la sélection répond à des critères phonétiques et esthétiques (par exemple, le mariage des [t], des [d] et des [m] pour les consonnes, des [i] et des [a], pour les voyelles). Elle se caractérise aussi par un tempo enlevé, par quoi les turluttes prennent souvent l'allure d'impossibles virelangues ; les mélodies turluttées sont d'ordinaire dansantes et joyeuses. Selon certains, la turlutte constituerait une imitation vocale d'un instrument musical, tel que le violon ou la flûte.

On trouve les dérivés turluterie, turluteur, turluteuse, turluter.

La représentante la plus connue du turlutage est Mary Travers, dite La Bolduc, dans les années 1930. La chanson Quand plus rien ne va (2000), du groupe Mes souliers sont rouges, est consacrée à la turlute et à ses homonymes.

Annexes

Bibliographie

  • Monique Jutras, « D’où vient la turlute ? », Bulletin Mnémo, vol. 7, no 4, (lire en ligne).

Voir aussi

  • Notage et gavottage en accompagnement des avant-deux de l'ouest de la France.

Notes et références

  1. L'article consacré à la Bolduc dans Le Petit Robert des noms propres utilise le terme turlutage, de même que L’Encyclopédie Canadienne
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