Tumeur neuroendocrinienne

Les tumeurs neuroendocriniennes ou tumeurs neuroendocrines (TNE) sont des tumeurs (néoplasmes) qui se forment à partir d'un développement anarchique de cellules du système endocrine (hormonal) et du système nerveux.

Tumeurs neuroendocriniennes
Tumeur neuroendocrinienne du petit intestin (fort grossissement).
Spécialité Oncologie endocrinienne (en)
CIM-9 209
ICD-O M8013/3, M8041/3, M8246/3, M8247/3, M8574/3
MeSH D018358
Symptômes Rougissement, diarrhée, indigestion, douleur abdominale et mal de dos
Médicament Évérolimus

Mise en garde médicale

Ces tumeurs particulières sont le plus souvent bénignes, mais quelques-unes sont malignes et peuvent facilement métastaser. La plupart se forment dans l'intestin et le poumon, mais on en trouve ailleurs dans le corps, sur les organes ayant des fonctions de glandes ou voisin (ex. : pénis, voisin du testicule).

Bien qu'il existe de nombreux types de TNE, elles sont traitées comme un groupe à part entière, car les cellules de ces tumeurs ont plusieurs caractéristiques communes : elles forment des néoplasmes physiquement assez semblables, et produisent un granule sécrétoire avec souvent une production biogénique d'amines et d'hormones (polypeptides)[1].

Contexte

Le système neuroendocrinien

Ces tumeurs naissent de cellules neuroendocrines dont la fonction normale est de contrôler les interfaces neuroendocrines. Ces cellules neuroendocrines existent dans les glandes endocrines mais également un peu partout dans les tissus de l'organisme où elles produisent diverses hormones[2].

Traitements

Les symptômes de ces tumeurs (rougeurs du visage et diarrhées) sont pris en charge par analogues de somatostatine comme l'octréotide ou le lanréotide.

L'évérolimus permet de combattre ces tumeurs lorsqu'elles sont situées dans le pancréas. Il en est de même avec le sunitinib[3].

Un essai clinique portant sur une radiothérapie interne ciblée a été réalisé en 2016, dans le traitement des tumeurs de l'intestin moyen. Un atome radioactif est accroché à une molécule qui agit comme un vecteur et va se faire capturer par des récepteurs chimiques spécifiques aux tumeurs[4].

Notes et références

  1. (en) Ramage JK, Davies AH, Ardill J, et al., « Guidelines for the management of gastroenteropancreatic neuroendocrine (including carcinoid) tumours », Gut, vol. Suppl 4, no suppl_4, , iv1–16 (PMID 15888809, PMCID 1867801, DOI 10.1136/gut.2004.053314, lire en ligne).
  2. DOI:10.1111/j.1749-6632.1994.tb17251.x
  3. « Recherche | Accueil Recherche », sur recherche.univ-paris-diderot.fr (consulté le )
  4. « Succès d'une approche innovante contre un cancer de l'intestin », sur sante.lefigaro.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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