Trancault
Trancault est une commune française située dans le département de l'Aube, en région Grand Est.
Trancault | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Nogent-sur-Seine |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Orvin et de l'Ardusson |
Maire Mandat |
Kévin Gravelle 2020-2026 |
Code postal | 10290 |
Code commune | 10383 |
Démographie | |
Gentilé | Tranquilisiens, Tranquilisiennes |
Population municipale |
185 hab. (2018 ) |
Densité | 6,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 22′ 24″ nord, 3° 32′ 16″ est |
Superficie | 26,8 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nogent-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Lyé |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants s'appellent les Tranquilusiens.
Géographie
Située à 14 km au sud de Nogent-sur-Seine[1], la commune est traversée par la rivière l'Orvin dans laquelle vient se jeter le ru le Rognon[2].
Urbanisme
Typologie
Trancault est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogent-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,5 %), forêts (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
L'église Saint-Pierre-ès-Liens du hameau de Villeneuve-aux-Riches-Hommes est rattachée à l'abbaye de Molesme au XIIe siècle. En 1515 elle est reconstruite ; mais dès le XVIIe siècle elle est mentionnée comme étant en très mauvais état. Elle est vendue comme bien national en l'an V et de nouveau restaurée en 1853. Propriété privée très délabrée au début du XXe siècle, la marquise de Maillé s'attache à sa restauration. En une association de sauvegarde de l'église est créée et restaure le toit (charpente et couverture)[10].
Cette église abrite quelques tombes, dont celle de Pierre Antoine Crépin, procureur au parlement de Paris à la fin du XVIIe siècle[10].
En 1832, les communes de Villeneuve-aux-Riches-Hommes et de Charmesseaux, se fusionnent dans la commune de Trancault.
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2018, la commune comptait 185 habitants[Note 3], en augmentation de 5,71 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,9 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (23,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 47,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,7 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 24,7 %, 45 à 59 ans = 15,5 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
- 52,9 % de femmes (0 à 14 ans = 26,6 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 19,3 %, 45 à 59 ans = 16,5 %, plus de 60 ans = 22,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-ès-Liens de Villeneuve-aux-Riches-Hommes[10].
Personnalités liées à la commune
- Charles-François Feydeau, baron de Bourdenay, seigneur de Trancault, Charmoy, Charmesseaux, Etreiles. Ecuyer. Il décède le et est inhumé en l'église de Trancault.
- Charles-François Feydeau. Petit-fils du précédent. Chevalier de Saint Louis, baron de Bourdenay, seigneur de Trancault, Charmoy et Charmesseaux, lieutenant-colonel au régiment des Gardes Françaises. Il teste en 1762 dans son château de Trancault.
- Charles Lefèvre du Quesnoy, seigneur de Trancault. Né le à Valognes (Manche), il décède le . Époux en 1750 de Jeanne Feydeau (sœur du précédent). Elle décède le à Trancault[19]. Selon Raoul Glaber, Hasting serait né dans la commune, ce qui est remis en cause par les historiens[20].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Trancault », sur google.fr/maps.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
- « Trancault, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- D.B., « Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes », église de Villeneuve-aux-Riches-Hommes, sur sauvegardeartfrancais.fr (consulté en ).
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599644
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Trancault en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de l'Aube en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Pierre Millat, « Inventaire du château de Trancault au décès, en 1774, de Charles Lefèvre du Quesnoy, seigneur de Trancault », Bulletin des Amis de la chapelle de Villeneuve-aux-Riches-Hommes, no 30, , p. 33 à 60.
- Michel Dillange, Les comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454, notice BnF no FRBNF35804152), p. 53.