Traité de Paris (1810)

Le traité de Paris de 1810 fut signé le et mit fin à la guerre entre l'Empire de Napoléon avec ses alliés et le royaume de Suède, qui avait commencé le quand le roi Gustave IV fit adhérer la Suède à la Troisième Coalition. Cette paix de Paris fait suite à la paix signée par le traité de Fredrikshamn entre la Suède et la Russie, le qui donna la Finlande à l'empire russe, après que celui-ci eut envahi cette province avec son armée libérée de sa confrontation contre les français, avec le traité de Tilsit de , et que le roi Gustave IV, un peu auparavant, fut renversé et remplacé par son oncle Charles XIII.

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Le traité de Paris engageait la Suède à adhérer au Blocus continental contre le Royaume-Uni, et lui restituait la Poméranie suédoise avec l'île de Rügen, occupées par les troupes françaises depuis 1807, après leur avancée durant la campagne de Prusse de 1806.

Cette paix fut ensuite rompue en 1812. Cette rupture fut d'abord implicite par la réoccupation de la Poméranie suédoise par les troupes de Napoléon Ier afin d'assurer un resserrement du Blocus continental, et par le refus du prince héritier de Suède, Bernadotte, élu à ce titre en et ancien maréchal de Napoléon Ier, de participer à la campagne de Russie. La rupture fut officielle après les traités d'Örebro du , par lesquels la Suède faisait la paix avec le Royaume-Uni et s'engageait dans la Sixième Coalition.

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