Thors (Charente-Maritime)

Thors est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour la commune homonyme de l'Aube, voir Thors (Aube).

Thors

La mairie.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Fabrice Renaud
2020-2026
Code postal 17160
Code commune 17446
Démographie
Gentilé Thorsais
Population
municipale
462 hab. (2018 )
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 58″ nord, 0° 18′ 40″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 36 m
Superficie 5,55 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cognac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Thors
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Thors
Géolocalisation sur la carte : France
Thors
Géolocalisation sur la carte : France
Thors

    Ses habitants sont appelés les Thorsais et les Thorsaises[1].

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Thors[2]
    Matha
    Prignac Sonnac
    Mons

    Urbanisme

    Typologie

    Thors est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,5 %), cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (15,1 %), terres arables (12,3 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), forêts (1,2 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le village est attesté sous la forme Torz en 1269[9].

    Ce toponyme appartient à toute une série surtout propre au sud de la France contenant une racine tor- qu'Albert Dauzat et Charles Rostaing[10] recensent à l'article Thoiras (Torias 890) et dont font partie Le Thor (Vaucluse, Torum 1029) et Thors (Aube, Taurum 854, Tors 1085 - 1110). Ernest Nègre[11] y ajoute le Thor (Haute-Loire, commune Saint-Haon, le Tor 1240), etc.

    Le H graphique apparait tardivement.

    A. Dauzat et C. Rostaing[12] y voient un pré-latin *tor ou latin torus « éminence » et Ernest Nègre[13], l'occitan tòr, touor, touar « tertre, berge d'un fossé, bord gazonné d'un champ »

    Thors (Aube, Taurum 854) admet probablement une autre explication qui semble être le nom du taureau (< latin taurus)[14].

    Histoire

    L'état des paroisses de 1686 nous précise que la paroisse du Thors a pour seigneur monsieur le marquis de Pons, comporte 60 feux et que la terre y est bonne pour les grains et le vin[15].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? René Suire PS  
    2001 2014 Claude Bonnet    
    2014 En cours Pierre Martineau   Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2018, la commune comptait 462 habitants[Note 3], en augmentation de 3,36 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    332344328374407432428450454
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    452428453435411437436403356
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    328321300302407386379385441
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    456460441454456411395418452
    2018 - - - - - - - -
    462--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Sainte-Madeleine. Cette église romane du XIIe siècle a été détruite au cours de la guerre de Cent Ans. Reconstruite au XVe siècle, elle a été ensuite très endommagée durant les guerres de religion. La façade est surmontée d’un pignon datant de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. La nef, sans travée, était séparée du cœur par un arc triomphal dont il ne subsiste qu’un massif de trois grosses colonnes terminées par de beaux chapiteaux.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologiques des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 676.
    10. Op. cité
    11. Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes ..., Volume 2, Librairie Droz, Genève 1991. p. 1186.
    12. Op. cité.
    13. Op. cité.
    14. Ernest Nègre, Op. cité. p. 1334.
    15. Histoire passion
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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