Famille Thomas de Bardines
La famille Thomas de Bardines est une famille éteinte de la noblesse française établie en Angoumois et qui s'est illustrée notamment aux XVIIe et XVIIIe siècles[2].
Thomas de Bardines | ||
Armes de la famille : Thomas de Bardines | ||
Blasonnement | d'or, au cœur de gueules, une étoile d'azur en chef, et une croix raccourcie du même en pointe | |
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Période | XVIIe siècle au XIXe siècle | |
Pays ou province d’origine | Angoumois | |
Allégeance | Royaume de France | |
Fiefs tenus | Bardines, les Planes (Saint-Yrieix-sur-Charente) | |
Demeures | Hôtel de Bardines[1] (Angoulême) | |
Charges | Maire, échevin | |
Fonctions militaires | Officiers | |
Histoire
Paul Thomas, est élu maire d'Angoulême en 1632. C'est le père de l'homme de lettres Paul Thomas de Girac[3], proche de Jean-Louis Guez de Balzac, qui polémique pendant cinq ans avec Pierre Costar
Anne Thomas se marie en 1685 avec François-Joseph de La Rochefoucauld[4], seigneur de Maumont, membre de l'une des familles nobles les plus anciennes de France.
Louis Thomas, chevalier et fils aîné du seigneur de Bardines, prend le nom de Thomas de Bardines, et fait construire en 1782 un grand hôtel particulier sur le plateau d'Angoulême, dessiné par l'architecte Vallin de la Mothe, et qu'on peut encore voir aujourd'hui[5].
Antoine Gabriel Mélanie et Martial THOMAS, dits Bardines, prévenus d'émigration, furent arrêtés sur la commune de Chaumont (Meuse), le . L'administration du département de la Meuse les déclara émigrés et ordonna leur bannissement du territoire de la république. Le directoire exécutif prit contre eux un arrêté, le 13 Vendémiaire An VIII, confirmant celui de la Meuse, les maintenant définitivement sur la liste des émigrés du département de la Charente et leur défendant de rentrer sur le territoire de la république, sous peine d'être traités comme émigrés. Antoine Gabriel Mélanie THOMAS fit sa déclaration, le 25 Floréal An X, devant le Préfet du Rhône et fut amnistié le 18 Frimaire an XI. Martial THOMAS, dit "de THOMAS" s'établit définitivement dans l'Est de la France.
Notes et références
- Angoulême: l'hôtel de Bardines enfin reconnu - Charente Libre - 18/07/2013
- Armorial de la Charente, par Gérard Bachelier
- Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1933
- Louis Audiat, "Deux victimes des septembriseurs : Pierre-Louis de La Rochefoucauld, dernier évêque de Saintes, et son frère, évêque de Beauvais", Desclée de Brouwer, 1897
- Base Architecture et Urbanisme Grand Angoulême
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