Thennelières
Thennelières est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Thennelières | |
L'église Saint-Léon-II. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Troyes Champagne Métropole |
Maire Mandat |
Bernard Roblet 2020-2026 |
Code postal | 10410 |
Code commune | 10375 |
Démographie | |
Gentilé | Tanoclariens, Tanoclariennes |
Population municipale |
334 hab. (2018 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 17′ 27″ nord, 4° 10′ 38″ est |
Superficie | 6,73 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vendeuvre-sur-Barse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Toponymie
Tanoclaria en 869 dans un cartulaire de Charles le Chauve qui reconnaissait l'abbaye de Montiéramey. La commune se serait appelée Paillot avant la Révolution française et aurait conservé, par la suite, le nom révolutionnaire de Thennelières[1].
Sur le cadastre de 1832 : Bréchigny, ferme de l'Étang, Étang-neuf, Grand-étang, Flacey, la Folie, la Justice, le Terte, le Moulin-à-Vent, Sainte-Catherine.
Urbanisme
Typologie
Thennelières est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Une enceinte circulaire, une autre quadrangulaire montrent une habitation dès l'âge du fer et du bronze final.
En 1789, la commune était encore de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la mairie royale de Chaillouet. Il y avait déjà un château fort en 1338, qui existait comme maison forte fermée de fossés, basse-cour, bois et jardin, garenne, pressoir en 1540. Ce sont les habitants qui y devaient la garde en 1635 et il est encore cité en 1767.
Pendant la campagne de France (1814), un combat d'arrière-garde opposa les troupes de la 2e division de tirailleurs de la Jeune Garde du général Henri Rottembourg aux troupes de l'armée de Bohême du général Andreï Ivanovitch Gortchakov le .
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur à la barre d’argent côtoyée de deux doubles cotices potencées et contre potencées d’or, accompagnée, à dextre d’un clocher aussi d’argent mouvant et à senestre d’un léopard aussi d’or. |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 334 habitants[Note 3], en diminution de 2,34 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Léon-II de la paroisse qui était à la collation de l'évêque, sur ladite paroisse se trouvait aussi une chapelle Sainte-Catherine. L'église dont la nef est du XIIe siècle et l'abside et le transept sont eux du XVIe siècle. Le mobilier de l'église se compose du gisant de Louise de Coligny, en marbre blanc et noir[15] est morte le qui était sur une table de marbre noir avec deux pilastres ayant comme inscription : "CY GIST DAME LOVISE DE COLIGNY... VEVFVE DE FEV MESSIRE GAVLCHER DE DINTEVILLE CHEVALIER GENTILHOMME ORDINAIRE DE LA CHAMBRE DV ROY SEIGNEVR DVDIT VANLAY ? THENELIERE & D'AV [xon] LAQVELLE DECEDALE LE 4e JOUR 1589". Une autre, de taille plus modeste [16], aussi de marbre noir et blanc rehaussé de cuivre. Elle est pour les époux Galtéo et Anne de Dinteville. Le cœur de Gaucher de Dinteville, bailli de Troyes, en la chapelle Saint-Nicolas, des verrières comme la baie 4[17] ou le donateur était de la famille Dinteville-Choiseul.
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Selon Roger de Figuières, Noms révolutionnaires des communes de France, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (lire en ligne), p.9. Non confirmé sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Thennelières », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture de l'Aube « Copie archivée » (version du 26 août 2009 sur l'Internet Archive)
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599459
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « statue », notice no PM10002197, base Palissy, ministère français de la Culture
- « dalle fuénraire », notice no PM10002198, base Palissy, ministère français de la Culture
- « verrières », notice no IM10001229, base Palissy, ministère français de la Culture
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