The Unforgettable Fire (album)
The Unforgettable Fire est le quatrième album studio du groupe de rock irlandais U2, sorti le sur le label Island Records. Enregistré au château de Slane Castle dans le Comté de Meath et aux Studios Windmill Lane à Dublin du au , il est produit par le Britannique Brian Eno et le Canadien Daniel Lanois, qui débutent en même temps une longue collaboration avec la formation dublinoise. Disque de rupture par rapport à la trilogie précédente dite « héroïque », The Unforgettable Fire marque une étape importante dans la carrière de U2 qui oriente désormais son rock vers des contrées sonores plus aventureuses et apaisées. Le titre du disque est un hommage à une exposition de peintures organisée par les survivants d'Hiroshima et Nagasaki[1]. La chanson phare de l'album Pride (In the Name of Love), accède à la 3e place dans les charts britanniques et devient le plus gros tube du groupe à l'époque. Le disque quant à lui, a reçu des critiques généralement favorables de la presse et s'est vendu pour le moment à 6,5 millions d'exemplaires à travers le monde[2]. Pour The Edge : « sans cet album, The Joshua Tree ne serait probablement jamais né ». Le disque a été remastérisé le pour son 25e anniversaire, avec Disappearing Act comme titre inédit en CD bonus. Une réédition vinyle sort le pour ses 35 ans[3].
Cet article concerne l'album de U2. Pour la chanson du même groupe, voir The Unforgettable Fire.
Sortie |
(réédition) |
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Enregistré |
mai et août 1984 Slane Castle (Slane) Studios Windmill Lane (Dublin) |
Durée | 42:38 |
Genre | rock alternatif, post-punk, pop rock, art rock |
Producteur | Brian Eno, Daniel Lanois |
Label | Island Records |
Critique |
Albums de U2
Singles
- Pride (In the Name of Love)
Sortie : septembre 1984 - The Unforgettable Fire
Sortie : avril 1985
Historique
Contexte
Après le succès de l'album et de la tournée War, U2 veut se remettre en question et explorer d'autres horizons musicaux[4]. « Nous recherchions quelque chose d'un peu plus sérieux, plus artistique » se souvient le bassiste Adam Clayton. Pour ce premier grand virage, les Irlandais doivent prendre une décision délicate, substituer Steve Lillywhite, dans la production du prochain disque. Ils sont pourtant satisfaits du travail accompli par le Britannique sur leurs trois précédents opus. Mais, ils savent aussi qu'ils ne doivent pas s'aventurer dans la ruelle sans issue impliquant la répétition de poncifs[5].
Après avoir songé à Conny Plank qui a réalisé les disques de Can et de Kraftwerk, U2 veut travailler avec l'Anglais Brian Eno, ancien membre de Roxy Music. Ce dernier, musicien d'avant-garde[4] est souvent cité comme inventeur de l’ambient music ainsi que producteur célèbre de David Bowie, notamment sur la trilogie berlinoise (Low, "Heroes" et Lodger). Il a aussi travaillé avec les Talking Heads sur trois de leurs albums dont le plus connu est Remain in Light en 1980.
Le problème est que Brian Eno se consacre désormais à la vidéo[6] et ne veut plus retravailler avec un groupe de rock. U2, par l'intermédiaire de Bono, va faire le forcing pour obtenir ses services, notamment par l'envoi de courriers, de maquettes ou de discussion téléphonique[7]. Finalement, après mûre réflexion, il accepte de produire le nouveau disque de U2[8]. Il amène avec lui en Irlande son associé canadien, l'ingénieur du son Daniel Lanois[9]. Brian Eno confiera plus tard à U2 qu'il avait pris la décision de refuser ce travail et, s'il était finalement venu à Dublin, c'était pour aider Daniel Lanois à décrocher le contrat puis se retirer après.
Malgré les réticences initiales de la maison de disques Island, cette première collaboration entre le duo Eno-Lanois et U2 va s'avérer payante. L'expérience sera même reconduite à de nombreuses reprises au cours de la carrière de U2, notamment trois ans plus tard avec la parution du mythique The Joshua Tree.
Enregistrement
The Unforgettable Fire est conçu en Irlande entre le et le . L'enregistrement sera long - le groupe travaillant parfois de 10 heures à 1 heure du matin - et même stressant sur la fin. Pour la première fois de sa carrière, U2 ne travaille pas dans un studio traditionnel. Une partie de l'album est réalisée au château de Slane Castle[10], situé dans la vallée de la Boyne, dans une salle de bal désaffectée, afin d'obtenir un son live. Daniel Lanois est un spécialiste de ce genre d'enregistrement hors studio, en décors naturels[11].
La présence de deux spécialistes de la musique ambiant à la production, mène progressivement U2 sur une voie expérimentale[12]. Impressionnés par Brian Eno, Bono et The Edge se montrent à la fois curieux de tout ce qu'il peut leur enseigner et disponibles, malléables, ouverts à toutes ses idées[13]. L'Anglais s'entend notamment très bien avec The Edge en qui il voit le véritable architecte de la musique de U2. Brian Eno oriente U2 vers un son différent, moins « héroïque », des tempos parfois ralentis et de longues plages instrumentales et improvisées. De son côté, Daniel Lanois sonorise la salle de bal pour y enregistrer les répétitions du groupe. Comme Brian Eno, il est très attentif à l'accidentel et à l'aléatoire, laissant improviser les musiciens qu'il lui arrive parfois d'enregistrer à leur insu[9].
« Eno a catalysé notre écriture, expliqua Bono des années après, nous a permis de quitter les couleurs primaires du rock pour un autre monde où nous pouvons vraiment nous décrire dans ce qu'il se passait autour de nous[14] ». Larry Mullen Jr. complète en précisant que Brian Eno et Daniel Lanois, furent les premiers à véritablement s'intéresser à la section rythmique du groupe, tandis que Steve Lillywhite mettait davantage l'accent sur la voix et les guitares.
Le , U2 rentre à Dublin dans ses studios de Windmill Lane pour terminer le disque. Malheureusement, Bono peine encore sur les paroles. Alors que la tournée en Océanie approche à grands pas, le chanteur annonce qu'il n'arrivera pas à boucler ses textes. Paniqué, le reste du groupe lui lance alors un ultimatum. Brian Eno de son côté, part avant la fin de l'album, laissant à Daniel Lanois le soin de superviser le mixage final. « Brian était impatient, se rappelle Larry Mullen Junior. Mais, à sa décharge, il faut avouer qu'à la longue, regarder U2 travailler peut devenir insoutenable. » Enfin, le travail finit par aboutir et l'album est terminé le . La tournée débute à Christchurch en Nouvelle-Zélande le 29 du même mois[15] et le disque sort officiellement dans le monde entier le .
Caractéristiques artistiques
Analyse du contenu
De genre rock, The Unforgettable Fire est composé de 10 chansons et sa durée d'écoute est de 42 minutes et 38 secondes. Le nom du disque tire son origine d'une exposition de peintures et de dessins au musée pour la paix de Chicago, réalisés par des survivants de la bombe atomique à Hiroshima et Nagasaki. D'après Bono, le thème de l'album « c'est le flirt avec la mort, la fission nucléaire, la matière première des centrales nucléaires ou des armes de destruction massive. » Les deux 45 tours du disque sont Pride (In the Name of Love) et la chanson-titre sortis respectivement le et le .
The Unforgettable Fire est le premier album de U2 à avoir une véritable cohérence sonore, une ambiance particulière. Brian Eno et U2 ont essayé de créer des « paysages musicaux » par opposition à de simples chansons[16]. Des titres « électriques » tels que Pride (In the Name of Love) ou le funk blanc Wire sont toutefois plus conformes aux disques antérieurs[17], mais s'intègrent très bien au reste de l'album.
Par rapport à War, The Unforgettable Fire est moins direct aussi bien sur le plan religieux que sur le plan politique. Il possède des paroles davantage lyriques et soignées, en un mot plus littéraires. Bono et les membres du groupe continuent à s'inspirer d'écrivains, de cinéastes et de musiciens pour confectionner les paroles de leurs chansons[18].
On constate aussi l'évolution musicale des 4 membres du groupe. Sur certains titres comme le paisible et poétique Promenade[11] ou le chant religieux[19] MLK (initiales de Martin Luther King) en clôture du disque, la voix de Bono est parfois plus posée, moins héroïque que sur les précédents albums de U2 : « Sur The Unforgettable Fire, j'ai réappris à me détendre. J'ai réappris à chanter » dit-il[16]. Le son de guitare de The Edge se fait plus atmosphérique que sur l'album War comme on peut l'entendre sur Indian Summer Sky ou la chanson qui a donné son titre au disque. Enfin, le jeu de batterie de Larry Muller Jr. gagne en subtilité avec des rythmes funky (Wire ou Bad) tandis que la basse d'Adam Clayton est devenue plus subliminale.
Les sommets de The Unforgettable Fire sont placés essentiellement dans la première partie du disque. Pride (In the Name of Love) est un morceau lumineux écrit comme MLK à la mémoire de Martin Luther King. Sa mélodie et ses accords ont surgi lors d'un soundcheck à Hawaï en novembre 1983. La chanson sera finalisée lors de son enregistrement dans les studios de Windmill Lane à Dublin au printemps de l'année suivante[20]. Selon Bono, ce titre serait resté « à l'état d'esquisse ». Il accédera au troisième rang des charts au Royaume-Uni, provoquant une mini déception chez U2, qui espérait avec cet hymne[21] atteindre la première place[22].
A Sort of Homecoming puise son inspiration d'un vers du poète roumain Paul Celan. La star de Coldplay Chris Martin dira plus tard sur cette chanson : « Je la connais à l'endroit et à l'envers... Elle est si envoûtante, brillante, magnifique. C'est l'une des premières chansons que j'ai faite écouter à mon enfant dans le ventre de sa mère. »[23] Second single de l'album éponyme, The Unforgettable Fire est un titre aérien où s'entremêle plusieurs thèmes et mélodies[24]. Le délicat Promenade est une chanson d'amour inspirée par Van Morrison, enveloppée dans un manteau de cordes sous la direction de Noel Keleham[18]. Bouclé en trois prises, Bad est un morceau hypnotique inspiré du Velvet Underground[25]. Il parle de l'addiction à l'héroïne.
Ces morceaux font oublier les quelques défauts du disque. Ainsi, l'instrumental 4th of July, nommé en hommage à la naissance d’une des filles de The Edge, n’a d’autre intérêt que la ligne de basse d’Adam Clayton et l’ambiance planante typique du duo Eno / Lanois. Quant à Elvis Presley and America, c'est l'un des textes les plus embarrassants de Bono, censé rendre hommage au roi du rock 'n' roll[26]. Comme le dit Dave Marsh, critique rock américain : « jamais chanson rock n'avait été superbement gâchée »[27].
Par ailleurs, l'album introduit un thème nouveau dans l'écriture de Bono : son sentiment de fascination-répulsion envers les États-Unis. The Unforgettable Fire est ainsi considéré comme le premier album « américain » du groupe. L'Amérique est très présente tout au long du disque comme on peut l'entendre sur Pride, MLK, Elvis Presley and America, Indian Summer Sky et 4th of July. Cet intérêt pour les Etats-Unis se poursuivra sur l'album suivant, The Joshua Tree.
L'album est donc une transition entre les années « héroïques » du groupe (Boy, War) et celles plus blues ou Roots rock de la fin des années 1980. Des morceaux comme la chanson-titre, Promenade ou le folk Bad qui sera une des chansons incontournables du The Unforgettable Fire Tour, laissent entrevoir ce que sera le futur de U2 : moins rock et plus aventureux.
Pochette
C'est The Edge qui a eu l'idée de la pochette d'album : « Le château oublié représente la fin d'une période... Je crois que c'est un truc qui concerne l'Empire Britannique ou celui de l'Occident »[18].
La couverture du disque présente une photo d'un château en ruine et couvert de végétations. La photo est l'œuvre du Néerlandais Anton Corbijn[28]. Ce château n'est toutefois pas Slane Castle, lieu d'enregistrement du disque, mais celui de Moydrum qui est localisé au cœur de l'Irlande, dans le comté de West Meath, à l'est de la ville d'Athlone situé à environ 90 minutes de Dublin. Sur la photo, on voit notamment Bono le bras gauche levé. La star de U2 dira au magazine Rock & Folk en 2000 : « qu'il n'y a que la couverture qui me sort par les trous de nez aujourd'hui. Qu'est-ce que je fais avec mon bras comme ça ? »[29]. Au dos de la pochette, il y a un autre château qui s'appelle Carrigogunnel et localisé dans le comté de Limerick. On y voit les quatre membres du groupe de dos faisant face au château.
Anecdotes
The Unforgettable Fire était l'un des 10 albums préférés du trompettiste de jazz Miles Davis qui l'a avoué peu de temps avant de mourir en 1991. C'est du moins ce qu'a révélé Bono à Rock & Folk en [30].
A Sort of Homecoming est, avant sa remastérisation en 2009, la seule chanson avec des paroles dans la pochette de l'album[31].
La star des Pretenders Chrissie Hynde chante avec U2 à la fin de Pride (In the Name of Love)[32].
Au début de la chanson The Unforgettable Fire, on peut entendre de la 4ème à la 7ème seconde Larry Mullen Jr. commencer par erreur à jouer de la batterie, erreur ponctuée par un « merde ». Cette faute a été conservée sciemment dans l’enregistrement final[33].
4th of July est née d'une improvisation de The Edge sur une mélodie de basse d'Adam Clayton, sans savoir qu'ils étaient enregistrés à leur insu par Brian Eno[34].
Jugeant que le texte de Bad n'est pas assez convaincant, Bono a fredonné en concert depuis sa création, cinquante airs différents sur les deux accords de la chanson[35].
Accueil critique
Périodique | Note |
---|---|
AllMusic | [36] |
The Austin Chronicle | [37] |
BBC Music | Favorable[38] |
Chicago Tribune | [39] |
Robert Christgau | B+[40] |
CCM Magazine | Favorable[41] |
Entertainment Weekly | B+[42] |
Hot Press | 12/12[43] |
Rolling Stone | [44] |
Sputnikmusic | [45] |
Périodique | Note |
---|---|
Pitchfork | 9.3/10[46] |
Q | [47] |
Rolling Stone | [48] |
The Unforgettable Fire a reçu d'assez bonnes critiques de le presse mondiale. Paul Du Noyer de la revue britannique NME a fait l'éloge de l'album en insistant sur le bon choix des deux producteurs Brian Eno et Daniel Lanois. Il a apprécié la nouvelle orientation artistique du groupe, comme le prouve ce passage : « Juste à temps, U2 a fait une embardée. Là, ils ont fait l'album qu'ils devaient faire. Le vieux quatuor de rock a été déconstruit. Il est remplacé par un paysage sonore panoramique, de multiples textures... Je ne dis pas que c'est le meilleur album en date, mais c'est de la musique qui mérite qu'on passe des mois à la connaître. »[49] Moins impressionné, Adam Sweeting du Melody Maker, a émis des réserves sur le disque, déclarant notamment que : « si vous venez à cet album avec votre conception ancrée de U2, vous serez déçu. Il y a des touches de l'ambiance suggestive de Boy et peu de frisson brut de cet album... U2 aurait pu rester dans son rock puissant, avec des résultats lucratifs, et cette nouvelle tactique est la bienvenue. Le nouveau U2 n'est qu'en parti réalisé ici. »[50]. Tony Fletcher de Jamming ! a reconnu les qualités du disque même s'il a regretté le manque de tubes en son sein. Kurt Loder de Rolling Stone a trouvé que The Unforgettable Fire était inférieur à l'album précédent et lui a donné la note moyenne de 3/5. Néanmoins, ce même magazine a proclamé U2 « meilleur groupe rock des années quatre-vingt » en . Bill Graham de Hot Press a estimé en 1996 que The Unforgettable Fire était l'album le plus crucial de U2. En France, Best a écrit un article positif sur le disque, bien résumé par cette remarque : « force est de reconnaître que le feu de la passion brûle toujours chez U2, le seul groupe qui conjugue Peace and Love sans être rétro, avec toute l'énergie du rock en bonus »[51]. Enfin, dans Rock & Folk, The Unforgettable Fire est désigné « album du mois » et Jean-Marc Bailleux conclut sa chronique du disque en disant qu'il est : « une tranche de passion à recevoir haut et fort »[52].
En 2009, lors de la réédition de luxe de The Unforgettable Fire pour son 25e anniversaire, la revue Q a donné la note maximale de 5 étoiles à l'album et Rolling Stone 4 étoiles et demi.
The Unforgettable Fire Tour
La tournée promotionnelle de l'album The Unforgettable Fire s'est déroulée du à Christchurch en Nouvelle-Zélande au à Cork en Irlande. Elle compte au total 112 shows sur trois continents, dont 43 concerts en Europe et 50 en Amérique du Nord[53]. U2 passe dans de nombreuses villes françaises en : Lyon (Halle Tony Garnier), Marseille (Stadium St Just), Toulouse (Palais des Sports), Bordeaux (Patinoire Meriadeck), Nantes (St. Herblain), Paris (Espace Ballard). U2 revient dans la capitale le au Palais Omnisports de Paris Bercy.
Setlist : Espace Ballard - Paris, [54] : 11 O'Clock Tick Tock - I Will Follow - Wire - MLK - The Unforgettable Fire - Surrender - Two Hearts Beat As One - Seconds - A Sort Of Homecoming - Sunday Bloody Sunday - The Cry/The Electric Co. - Bad - October - New Year's Day - Pride (In The Name Of Love) - Party Girl - Gloria - 40
Ventes de l'album et classements
Pays | Classement | Certification | Ventes |
---|---|---|---|
Australie | 1 | ||
Canada | 5 | 3 × Platine[55] | 300 000+ |
France | NC | Or[56] | 100 000+ |
Pays-Bas | 1 | Or[57] | 40 000+ |
Royaume-Uni | 1 | 2 × Platine[58] | 600 000+ |
États-Unis | 12 | 3 × Platine | 3 000 000+ |
Classements des singles
- Pride (In the Name of Love) () : Nouvelle-Zélande no 1 / Irlande no 2 / Royaume-Uni no 3 / États-Unis no 33
- The Unforgettable Fire () : Irlande no 1 / Nouvelle-Zélande no 3 / Royaume-Uni no 6 / Pays-Bas no 8
Liste des titres
Toutes les paroles sont écrites par Bono, toute la musique est composée par U2.
Crédits
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Réédition
Bono et The Edge annoncent sur la BBC en qu'ils viennent de retrouver plusieurs morceaux inédits enregistrés en 1983 et 1984. Certaines de ces chansons doivent compléter la réédition de The Unforgettable Fire, à l'occasion du 25e anniversaire de sa sortie. On y trouve notamment Disappearing Act, un titre produit par Brian Eno et Daniel Lanois sous le nom de White Cities. La nouvelle version a été retravaillée en France par U2. The Edge déclare à propos de cette chanson : « 25 ans après, le son est incroyable, la batterie, la basse, la guitare et la voix, c'est vraiment étonnant ».
L'album réédité sort le sous quatre formats. On peut ainsi découvrir dans le CD bonus deux nouvelles chansons : Yoshino Blossom et Disappearing Act, ré-enregistré durant l'été.
Voir aussi
Bibliographie
- Stan Cuesta, U2, Paris, Librio Musique, , 96 p. (ISBN 978-2-290-33316-7 et 2-290-33316-6).
- Niall Stokes, U2, les secrets de toutes leurs chansons, hors collection, 68 pages, 2013.
- Michka Assayas (dir.), Le nouveau dictionnaire du rock, Bouquins, , 3317 p..
- Revue Vibrations Collector U2, 82 pages, 2010.
- U2, Neil McCormick, U2 by U2, Au Diable Vauvert, Paris, 360 pages, 2006.
- Roger De Clek, U2 Feu Irlandais, collections Images du Rock, La Mascara, Valence, 64 pages, 1994.
Notes et références
- Petit dico de U2, Hubert Allin, analyse de The Unforgettable Fire, page 118, éditions du Rocher, août 2010
- site internet : www.chartsinfrance.net, chiffres de vente de The Unforgettable Fire, estimation, 2005
- « U2 to rerelease The Unforgettable Fire and How To Dismantle An Atomic Bomb on red vinyl », sur Atu2.com (consulté le ).
- Assayas 2014, p. 2946.
- Roger De Clek, U2, Feu Irlandais, chapitre : le chemin vers la gloire, histoire de la conception de The Unforgettable Fire, page 28, collections image du rock, Editorial La Mascara
- U2 by U2, Neil McCormick, page 148
- Cuesta 2013, p. 40.
- U2, les secrets de toutes leurs chansons, Niall Stokes, The Unforgettable Fire, page 48, éditions Hors Collection, mars 2013
- Assayas 2014, p. 1427.
- Niall Stokes, U2 les secrets de toutes leurs chansons, introduction de The Unforgettable Fire, page 48, mars 2013
- Cuesta 2013, p. 41.
- Petit dico U2, Hubert Allin, page 117
- Les Inrockuptibles 2, U2 40 ans au sommet, 1982-1985 : feu sacré, histoire et analyse de l'album The Unforgettable Fire, par Louis-Julien Nicolaou, novembre 2017
- Hors-série collection rock'folk, No 2, introduction BP Fallon, U2, l'histoire complète, éditions Larivière, 2e trimestre 2017, The Unforgettable Fire, page 45
- https://www.u2achtung.com/pages/concerts/concerts.php?tour=5&leg=25
- Cuesta 2013, p. 43.
- Petit dico de U2, Hubert Allin, analyse de The Unforgettable Fire, page 116-117, éditions du Rocher, août 2010
- Roger de Clek, U2 - Feu Irlandais, Moments de réflexion, The Unforgettable Fire, page 34
- U2, les secrets de toutes leurs chansons, MLK, Niall Stokes, page 59
- « "Pride (In The Name of Love)" : l'histoire du tube engagé de U2 » [vidéo], sur Chérie FM.fr (consulté le ).
- Assayas 2014, p. 2944.
- Cuesta 2013, p. 42.
- U2 35 ans de rock héroïque, Numéro Collector de Rolling Stone, les 50 meilleures chansons, N°22 : A Sort of Homecoming, page 80, novembre 2015
- Assayas 2014, p. 2947.
- U2, 35 ans de rock héroïque, Numéro Collector Rolling Stone, les 50 meilleures chansons, Bad, page 80, novembre 2015
- Stephen Thomas Erlewine de All music, critique d'Unforgettable Fire
- U2 by U2, Neil McCormick, In The Name Of Love (1984-1985), page 151, 2006
- Le Moydrum Castle, site internet : www.guide-irlande.com, 15 septembre 2014
- site internet : http://u2fan.chez.com/rock.htm
- Rock and Folk, no 399 : Faut-il brûler les années 80 ?, discorama, interview U2, novembre 2000
- Compact disc digital audio, album The Unforgettable Fire, intérieur de la pochette d'album, paroles d'A Sort of Homecoming, Island Records, 1984
- Niall Stokes, U2, les secrets de toutes leurs chansons, notice : Pride (in the Name of Love), page 50
- anecdote sur la chanson The Unforgettable Fire, http://www.pixbear.com/news/17-choses-vous-ne-saviez-pas-u2-98392.html, 26/09/2018
- site internet : www.u2france.com, analyse d'Unforgettable Fire, rubrique "Ressources"
- Les Inrockuptibles 2, U2 40 ans au sommet, 1982-1985 : feu sacré, Best of Songs, Bad, par Louis-Julien Nicolaou, novembre 2017
- Stephen Thomas Erlewine, « The Unforgettable Fire – U2 », AllMusic (consulté le )
- David Lynch, « Record Reviews – The U2 Catalog: The Unforgettable Fire », The Austin Chronicle, (lire en ligne, consulté le )
- Daryl Easlea, « Review of U2 - The Unforgettable Fire », BBC Music, (consulté le )
- (en) « /html/head/meta[@property='og : title']/@content », sur Chicago Tribune (consulté le ).
- Robert Christgau, « U2 », Robert Christgau (consulté le )
- « The Unforgettable Fire », CCM Magazine (consulté le )
- Bill Wyman, « U2's Discography », sur ew.com, (consulté le ).
- Liam Mackey, « Light a Big Fire [album review] », Hot Press,
- Kurt Loder, « Music Review: The Unforgettable Fire », Rolling Stone, no 432, (lire en ligne, consulté le )
- John Cruz, « U2: The Unforgettable Fire », Sputnikmusic, (consulté le )
- Ryan Dombal, « Album Reviews: U2: The Unforgettable Fire [Deluxe Edition] », Pitchfork, (consulté le )
- « Q Classic Album: Winner — U2's The Unforgettable Fire — News — QTheMusic.com », Q (consulté le )
- Will Hermes, « U2: The Unforgettable Fire (Deluxe Reissue) », Rolling Stone, (consulté le )
- Paul du Noyer, NME, critique de The Unforgettable Fire, 6 octobre 1984
- Adam Sweeting, article du Melody Maker, chronique de The Unforgettable Fire, 6 octobre 1984
- Petit dico de U2, Hubert Allin, The Unforgettable Fire, page 118
- Rock & Folk, no 213 : "Les fous du rock", critique de l'album Unforgettable Fire de U2, 1er novembre 1984.
- u2 en tournée, tous les concerts du groupe classés par tournée.http://www.u2achtung.com/pages/concerts/concerts.php?tour=5
- https://www.u2achtung.com/pages/concerts/detail_concert.php?idshow=448
- « CRIA »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- Disque En France
- NVPI
- BPI
- Graham, p. 22
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