The Cell
The Cell est un thriller germano-américain, réalisé par Tarsem Singh, sorti en 2000.
Titre québécois | La Cellule |
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Réalisation | Tarsem Singh |
Scénario | Mark Protosevich |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Caro-McLeod Radical Media Katira Productions GmbH & Co. KG Avery Pix |
Pays d’origine |
Allemagne États-Unis |
Genre |
épouvante-horreur thriller science-fiction |
Durée | 107 minutes |
Sortie | 2000 |
Série The Cell
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Carl Rudolph Stargher (Vincent D'Onofrio) est un tueur en série particulièrement vicieux. Arrêté, il sombre dans le coma à la suite d'une crise de schizophrénie, sans révéler le lieu où se trouve sa dernière proie, qu'une mort atroce attend.
Afin de la sauver, Catherine Deane (Jennifer Lopez), une psychologue pour enfants, doit littéralement entrer dans les pensées de l'assassin, à l'aide d'une technologie expérimentale. Le cerveau de Stargher n'est pas seulement un endroit effrayant, c'est aussi un piège pour Catherine.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et français : The Cell
- Titre québécois : La Cellule
- Réalisation : Tarsem Singh
- Scénario : Mark Protosevich
- Musique : Howard Shore
- Direction artistique : Michael Manson et Geoff Hubbard
- Décors : Tom Foden et Tessa Posnansky
- Costumes : Eiko Ishioka et April Napier
- Photographie : Paul Laufer
- Son : Robert J. Litt, Kevin E. Carpenter, Michael Herbick
- Montage : Robert Duffy et Paul Rubell
- Production : Julio Caro, Eric McLeod et Tommy Turtle (non crédité)
- Coproduction : Mark Protosevich et Stephen J. Ross
- Production déléguée : Donna Langley et Carolyn Manetti
- Production associée : Nico Soultanakis
- Sociétés de production[1] : Caro-McLeod, RadicalMedia et Avery Pix (non crédité)
- Avec la participation de New Line Cinema
- En association avec Katira Productions GmbH & Co. KG
- Sociétés de distribution[1] :
- États-Unis : New Line Cinema
- Allemagne : Kinowelt Filmverleih
- France : Metropolitan Filmexport
- Canada : Alliance Atlantis Communications
- Belgique : RCV Film Distribution
- Budget : 33 millions de $[2]
- Pays d'origine : Allemagne, États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format[3] : couleur (DeLuxe) - 35 mm - 2,39:1 (Panavision) - son DTS | Dolby Digital | SDDS
- Genre : épouvante-horreur, thriller, science-fiction
- Durée : 107 minutes / 109 minutes (director's cut version allemande)
- Dates de sortie[4] :
- États-Unis : (première au Century City), (sortie nationale)
- Canada :
- France :
- Belgique :
- Allemagne :
- Classification[5] :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (R – Restricted)[Note 1].
- Allemagne : Interdit aux moins de 18 ans (FSK 18).
- France : Interdit aux moins de 12 ans (visa d'exploitation no 100797 délivré le )[6].
Distribution
- Jennifer Lopez (V. F. : Déborah Perret ; V. Q. : Linda Roy) : Catherine Deane
- Vince Vaughn (V. F. : Jean-Philippe Puymartin ; V. Q. : Daniel Picard) : Peter Novak, agent du FBI
- Vincent D'Onofrio (V. F. : Christian Bénard ; V. Q. : François Sasseville) : Carl Rudolph Stargher
- Jake Weber (V. F. : Éric Legrand ; V. Q. : Sébastien Dhavernas) : Gordon Ramsey, agent du FBI
- Dylan Baker (V. F. : Yves Beneyton ; V. Q. : Daniel Lesourd) : Henry West
- Marianne Jean-Baptiste (V. F. : Denise Metmer ; V. Q. : Christine Séguin) : Dr Miriam Kent
- Patrick Bauchau (V. F. : Bernard Alane) : Lucien Baines
- Gerry Becker : Dr Barry Cooperman
- Tara Subkoff (V. F. : Véronique Alycia) : Julia Hickson
- Catherine Sutherland : Anne Marie Vicksey
- Jake Thomas : Carl Stargher jeune
- Colton James (en) : Edward Baines
- Dean Norris (V. Q. : Mario Desmarais) : Cole, agent du FBI
- John Cothran Jr. (en) : Stockwell, agent du FBI
- Jack Conley : Brock, agent du FBI
- Kamar De Los Reyes (en) : officier Alexander
- Musetta Vander : Ella Baines
- James Gammon (V. F. : Michel Barbey ; V. Q. : Vincent Davy) : Teddy Lee, agent du FBI
- Pruitt Taylor Vince (V. F. : Claude Brosset) : Dr Reid
- Joe La Piana : agent du FBI K-9
- Christopher Janney : membre du SWAT
- Nicholas Cascone (de) : technicien du FBI
- Kim Chizevsky-Nicholls (en) : une victime de Stargher
- Jennifer Day : une victime de Stargher
- Alanna Vicente : une victime de Stargher
- Aja Echols : une victime de Stargher
- Vanessa Branch : une victime de Stargher
- Elena Maddalo : une victime de Stargher
- Gareth Williams : le père de Stargher
- Tim : Valentine
- Lauri Johnson (en) : Mme Hickson
- Calvi Pabon : la fille dans un rêve
- Peter Sarsgaard : le fiancé de Julia Hickson
- Sources et légende : Version française (V. F.) sur DSD Doublage[7]
Autour du film[8]
Anecdotes
- De nombreuses visions présentes dans le film sont directement inspirées de l'art contemporain et de l'Art moderne, avec des références directes à Damien Hirst, Francis Bacon et Salvador Dalí, et sans doute des influences de H. R. Giger, Odd Nerdrum, Les frères Quay ou encore Hans Bellmer.
- Le scénario offre des ressemblances frappantes avec le roman The Dream Master par l’écrivain américain Roger Zelazny, dans lequel un thérapeute pénètre dans l’esprit de ses patients afin de tenter de les guérir grâce à la « neuroparticipation », une forme de cure psychique ; le psychanalyste finira piégé dans un de ces mondes intérieurs.
- The Cell est le premier long métrage du réalisateur indien Tarsem Singh. Diplômé de l'Art Center de Passadena, son sens artistique exceptionnel et ses qualités narratives ont fait de lui l'un des plus éminents réalisateurs de films publicitaires et de clips vidéo aux États-Unis.
- Pour les besoins du film, le décorateur Tom Foden a conçu une cellule de 2,5 m de côtés entièrement recouverte de carrelage, encastrée dans une paroi de verre de 8 cm d'épaisseur. Équipée d'un système d'adduction d'eau, cette geôle s'emplit petit à petit, constituant un piège mortel pour qui est prisonnier. D'une capacité de 15 625 litres, elle pèse, une fois remplie, plus de 15 tonnes. Tarsem Singh explique que, «l'idée était de traduire la sensation de claustrophobie».
Commentaire
Le réalisateur d'origine indienne Tarsem Singh s'est fait connaître avec le vidéo-clip très remarqué (et primé) du groupe R.E.M., « Losing my religion », en 1991. Par la suite il s'est surtout illustré dans la publicité. Pour cette raison, The Cell a été qualifié de film vidéo clip par de nombreux critiques,[réf. souhaitée] lesquels peuvent être classés en deux groupes, ceux pour qui le film est la démonstration qu'être un bon réalisateur de clips ne suffit pas à faire un bon cinéaste, et ceux pour qui The Cell constitue malgré tout une bonne surprise.
Critiques
En regard du box-office, The Cell a reçu des critiques positives. Il obtient 46 % d'avis positifs sur Rotten Tomatoes, sur la base de 146 commentaires collectées, concluant que « The Cell est inquiétant, demeurant un régal pour les yeux, mais miné par une intrigue faible et peu profonde qui offre rien de nouveau. »[9]. Il est évalué à 3,0/5 pour 21 critiques de presse sur Allociné.
« (...) The Cell recycle le schéma du Silence des agneaux en y ajoutant une obscure symbolique aquatique et une tonne d'arabesques numérisées, sans jamais atteindre la frayeur ni la cruauté de son modèle. »
— Grégoire Bénabent, Chronic'art.com, 18 octobre 2000[10].
« The Cell, superprode dégoulinante de pulsions sales et de byzantinisme gore, en ce sens, est une date. »
— Didier Péron, Libération, 18 octobre 2000[11].
Distinctions
Entre 2000 et 2001, The Cell a été sélectionné 38 fois dans diverses catégories et a remporté 9 récompenses[12],[13].
Année | Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
---|---|---|---|---|
2000 | Communauté du circuit des récompenses (Awards Circuit Community Awards (ACCA)) |
Meilleure direction artistique | Tom Foden | Nomination |
Meilleure conception de costumes | Eiko Ishioka et April Napier | |||
Meilleur maquillage | - | |||
Prix Bram-Stoker | Meilleur scénario | Mark Protosevich | Nomination | |
2001 | Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn | Meilleur film de science-fiction | - | Nomination |
Meilleure actrice | Jennifer Lopez | |||
Meilleurs costumes | Eiko Ishioka et April Napier | |||
Meilleur maquillage | Michèle Burke, Edouard F. Henriques et KNB | |||
Association du cinéma et de la télévision en ligne Online Film & Television Association |
Prix OFTA de la meilleure direction artistique et des meilleurs décors | Tom Foden, Geoff Hubbard, Michael Manson et Tessa Posnansky | Lauréat | |
Prix OFTA de la meilleure conception de costumes | Eiko Ishioka et April Napier | |||
Meilleur premier long métrage | Tarsem Singh | Nomination | ||
Meilleurs effets visuels | Clay Pinney et Kevin Tod Haug | |||
Association turque des critiques de cinéma Turkish Film Critics Association (SIYAD) Awards |
Meilleur film étranger | (18e place) | Nomination | |
Guilde des directeurs artistiques | Film d'époque ou fantastique | Tom Foden, Guy Hendrix Dyas, Geoff Hubbard et Michael Manson | Nomination | |
Guilde des maquilleurs et coiffeurs hollywoodiens Hollywood Makeup Artist and Hair Stylist Guild Awards |
Meilleur maquillage d’effets spéciaux dans un long métrage | Jake Garber | Nomination | |
Meilleure coiffure innovante | - | |||
Guilde internationale de l'horreur | Meilleur film | - | Nomination | |
MTV Movie Awards | MTV Movie Award de la meilleure actrice habillée | Jennifer Lopez | Lauréat | |
Meilleure performance féminine | Jennifer Lopez | Nomination | ||
Meilleur méchant | Vincent D'Onofrio | |||
Oscars du cinéma[12],[13],[14] | Meilleurs maquillages | Michèle Burke et Edouard F. Henriques | Nomination | |
Political Film Society | Nominé au Prix PFS de la Paix | - | Nomination | |
Prix des jeunes artistes | Meilleur jeune acteur âgé au maximum de 10 ans dans un film | Jake Thomas | Nomination | |
Prix du divertissement à succès | Prix du divertissement à succès de la meilleure actrice dans un film de science-fiction | Jennifer Lopez | Lauréat | |
Meilleur acteur dans un film de science-fiction | Vince Vaughn | Nomination | ||
Meilleur acteur dans un second rôle dans un film science-fiction | Vincent D'Onofrio | |||
Prix du jeune public | Meilleur film Horreur / Thriller | - | Nomination | |
Prix du public | Actrice de cinéma préférée | Jennifer Lopez | Nomination | |
Prix Fangoria Chainsaw | Prix Chainsaw du meilleur acteur dans un second rôle | Vincent D'Onofrio | Lauréat | |
Prix Chainsaw du meilleur compositeur | Howard Shore | |||
Prix Chainsaw du meilleur maquillage / créature FX | Michèle Burke | |||
Meilleur film à large diffusion | - | Nomination | ||
Meilleur scénario | Mark Protosevich | |||
Société des critiques de films de Phoenix | Prix PFCS de la meilleure photographie | Paul Laufer | Lauréat | |
Meilleure conception de costumes | Eiko Ishioka | Nomination | ||
Meilleur maquillage | Michèle Burke et Edouard F. Henriques | |||
Meilleurs effets visuels | Kevin Tod Haug | |||
Taurus - Prix mondiaux des cascades | Prix Taurus du meilleur travail de cascadeurs[Note 2]. | Jill Brown | Lauréat |
Notes et références
Notes
- Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour la violence bizarre et les images sexuelles, la nudité et le langage. »
- Prix Taurus : « Trois chutes de Box - Jill (doublant Jennifer Lopez) fait une série de chutes hautement chorégraphiées: une chute libre, un décélérateur et un descendeur. Elle tombe la tête la première d'une boîte en verre carrée de 3 pieds sur un décélérateur. Elle tombe la tête en bas sur 15 pieds puis s'arrête brusquement, atteint la position de brochet, tire une libération rapide autour de ses chevilles et fait une chute libre pendant encore 15 pieds hors du cadre. Sur un descendeur hydraulique secondaire, elle tombe encore 40 pieds en retournant et en se tordant entre les câbles du harnais volant. Une chorégraphie précise l'obligeait à inverser sa position, à se redresser, à libérer ses cheveux de son chignon et à étendre sa robe transparente au moment exact où elle tombe dans un trou. En descendant, elle devait constamment se retourner et se retourner comme si elle était dans l'eau. Elle a finalement ralenti et «flotté» tout en restant à quelques mètres au-dessus du sol. »
Références
- (en) « The Cell - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le 25 février 2021).
- (en) « Budget du film The Cell », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- (en) « The Cell - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le 25 février 2021).
- (en) « The Cell - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le 25 février 2021).
- (en) « The Cell - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le 26 février 2021).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre The Cell », sur CNC (consulté le )
- The Cell sur DSD Doublage
- « Secrets de tournage », sur Allociné
- (en)« The Cell (2000) », sur Rotten Tomatoes
- Grégoire Bénabent, « The Cell », sur Chronic'art.com,
- Didier Péron, « Tous en «Cell». », sur Libération,
- (en) « The Cell - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le 26 février 2021)
- « Palmares du film The Cell », sur Allociné (consulté le ).
- (en) « The 73th Academy Awards (2001) Nominees and Winners », sur Academy of Motion Picture Arts and Sciences
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) Internet Movie Database
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- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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