Jules Cazot
Théodore-Jules-Joseph Cazot, né le à Alès (Gard) et mort le au lieu-dit « La Jasse de Bernard » (commune de Saint-Hilaire-de-Brethmas, Gard), est un homme politique et magistrat français. Avocat, il prend part à la défense des accusés du complot de Lyon en 1851.
Mandats électifs
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, il est condamné à l'internement à Montpellier[1].
- Député (1871-1875)
- Sénateur inamovible (1875-1912)
- Président du Conseil général du Gard de 1880 à 1883
- Conseiller général du Canton d'Anduze (1871-1883)
Mandats gouvernementaux
- Ministre de la justice et Garde des Sceaux successivement en 1880, sous le gouvernement Jules Ferry, et en 1881, dans le gouvernement Léon Gambetta.
Magistrature
- Premier président de la Cour de cassation (1883-1884)
Notes et références
Annexes
Sources
- « Jules Cazot », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Cazot », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (notice BnF no FRBNF35031733), p. 143-144.
- « Jules Cazot (1821-1912) », dans Raymond Huard, La Conquête républicaine dans le Gard : les moments, les idées, les hommes (1830-1880), Uzès, Inclinaison, coll. « Petite bibliothèque d'histoire », (ISBN 978-2-916942-05-6), p. 154-155.
Liens externes
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