Terre-neuvier
Un terre-neuvier ou terre-neuvas[1] est le nom donné, principalement en Normandie et en Bretagne, aux bateaux équipés pour aller pêcher la morue sur les Grands Bancs de Terre-Neuve au Canada. Ces termes désignent également quelquefois le pêcheur lui-même, qui est cependant le plus souvent appelé terre-neuva.
Présentation
Un bâtiment terre-neuvier est un morutier. Le premier d'entre eux est la Catherine, qui quitte le port du Havre en janvier 1544, pour partir à la pêche à la morue vers Terre-Neuve. Au XVIIe siècle, Le Havre devient l'un des premiers ports français pour la pêche de la morue verte.
Chaque bâtiment porte de nombreux doris qui sont mis à l'eau les jours de pêche, à moins que celle-ci soit faite au moyen de lignes traînées de part et d'autre du navire.
Les marins terre-neuvas sont des professionnels de la grande pêche à Terre-Neuve et, d'une manière plus générale, aux divers lieux de pêche à la morue.
Liste de terre-neuviers notables
- Marité, actuellement rattaché au port de Granville où il effectue des trajets touristiques
- Creoula
- Palinuro
- Le René Guillon, dernier terre-neuvier en activité jusqu'en 1951
- La Catherine, premier terre-neuvier, en
- Le Zazpiakbat
- Le Maurice, terre-neuvier qui secoure les naufragés de l'Austria
- Le Thérésa, dernier terre-neuvier granvillais détruit en 1933 dans une collision
Notes et références
- Voir article Terre-neuvas dans le dictionnaire du CNTRL
Voir aussi
Bibliographie
- Dictionnaire Gruss de Marine, Éditions Maritimes & d'Outre-Mer
- Encyclopédie Nouveau Larousse Universel
- Dictionnaire du CNTRL
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Merrien, Dictionnaire de la mer : le langage des marins, la pratique de la voile, R. Laffont, , XIV-647 p.
Articles connexes
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