Tahar Hadjar

Tahar Hadjar (en arabe : الطاهر حجار), né le à Tiaret, est un homme politique algérien.

Tahar Hadjar
Fonctions
Ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

(1 an, 10 mois et 7 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre Abdelmadjid Tebboune
Ahmed Ouyahia
Gouvernement Tebboune
Ouyahia X
Prédécesseur Mohamed Mebarki (intérim)
Lui-même
Successeur Tayeb Bouzid

(1 an, 10 mois et 23 jours)
Président Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre Abdelmalek Sellal
Gouvernement Sellal IV
Prédécesseur Mohamed Mebarki
Successeur Mohamed Mebarki (intérim)
Lui-même
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tiaret
Nationalité Algérienne
Parti politique FLN
Fratrie Abdelkader Hadjar[1]
Diplômé de Université d'Alger
Université Paris-Sorbonne
Profession Professeur

Député de FLN, ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de 2015 à 2019[2].

Parcours

Tahar Hadjar est titulaire d'un doctorat d'état en études arabo-islamiques de l'Université Paris-Sorbonne [3]. En 1993, il sera maître de conférence puis professeur à l'Université d'Alger jusqu'en 2015. En parallèle, il sera vice-recteur, puis de 1996 à 2015, recteur de l'Université d'Alger.

Il cumulera également de nombreux postes administratifs:

  • Directeur de la coopération et des études juridiques au ministère de l'éducation nationale de 1993-1994.
  • Président du comité pédagogique Littérature de 1981 à 1982.
  • Membre du Haut Conseil de la Magistrature
  • Membre du Conseil d'Administration de l'institut Diplomatique et des Relations Internationales
  • Membre du Conseil d'Administration de l'Agence Algérienne de la coopération internationale

Polémique

Le , Tahar Hadjar alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a déclaré : « En quoi ça m’avance moi, si on a un prix Nobel issu de l’Université d’Alger ? Quelle serait sa répercussion sur l’enseignement ? », des propos qui ont déclenché une vive polémique[Par qui ?][pourquoi ?][4].

Il a aussi tenté d’isoler l’université de la société lors des manifestations de 2019 connues sous le nom du "HIRAK" en prenant la décision d'avancer le calendrier des vacances de printemps et d’offrir avec une générosité suspecte une semaine de congé de plus aux étudiants pour porter la trêve à trois semaines.[5]

Références

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