Stade lorrain université club Nancy basket

Le Stade lorrain université club Nancy basket, plus couramment appelé SLUC Nancy Basket, est un club français de basket-ball situé à Nancy. Le surnom du club est les « Cougars ».

SLUC Nancy
Généralités
Nom complet Stade lorrain université club Nancy basket
Surnoms SLUC, Couguars
Fondation 1967
Statut professionnel SASP
Couleurs
Salle Palais des sports Jean-Weille
(6 027 places)
Siège 3 rue du Capitaine Guynemer
BP 62012, 54100 Nancy
Championnat actuel Champion de France de Pro B
Président Aurélien Fortier
Entraîneur François Peronnet
Site web www.sluc-basket.fr
Palmarès principal
National[1] Champion de France (2)
Champion de France de Pro B (1)
Match des champions (2)
Semaine des As (1)
Championnat de France Espoirs (3)
International[1] Coupe Korać 2002

Maillots

 
 
 
Domicile
 
 
 
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Pro B 2020-2021
0
Le club est basé à Nancy.

Le club a été fondé en 1967 et évolue actuellement dans le championnat de France de Pro B. Il dispute ses matches au Palais des sports Jean-Weille, une arène de 6 027 places située dans le quartier de Gentilly, à Nancy. Le SLUC Nancy fait partie chaque année des clubs attirant le plus de spectateurs, avec une affluence moyenne dépassant les 5 000 spectateurs à chaque saison.

Le SLUC Nancy a remporté deux fois le Championnat de France de basket-ball en 2008 et 2011, deux fois le Match des champions en 2008 et 2011, une fois le championnat de France de Pro B en 1994, la Semaine des As en 2005. Le SLUC est le dernier club français à avoir également remporté la Coupe Korać en 2002.

Le club a compté parmi ses rangs des joueurs célèbres tels que Cyril Julian, Pat Durham, Tariq Kirksay, Nicolas Batum (arrivé lors du lock-out de la NBA en 2011), Mickaël et Florent Piétrus.

Histoire

La Genèse (1967-1985) et l'ascension (1985-1994)

Branche du club omnisports Stade Lorrain Université Club Nancy, le SLUC Nancy Basket fut créé en 1967 par Pierre Rebourgeon, rédacteur en chef du service des sports du quotidien L'Est républicain, sur les cendres d'un petit club mal-en-point. L'aventure du SLUC commence mal, avec des résultats peu convaincants, dans un contexte profondément amatorial. À l'époque en Lorraine, c'est plutôt le CSM Auboué qui joue dans la cour des grands. L'arrivée à la tête du club en 1974 de Jean-Jacques Eisenbach va marquer un vrai tournant. À partir des années 1980, Nancy monte plusieurs divisions et en 1985 arrive finalement en Nationale 2, la seconde division française.

De 1985 à 1987, le club évolue en Nationale 2. De 1987 à 1992, à la suite de la refonte du Championnat, le SLUC évolue en N 1 B, le club est respectivement 7e en 1988, 10e en 1989, 14e en 1990 et 1991, 5e en 1992. En 1992 : Nancy finit quatrième de N A 2 et monte en puissance. L'entraîneur franco-américain Reed Monson est un des artisans de l'installation progressive du SLUC dans le groupe des prétendants à la montée en première division. Pour la saison 1993-1994, Nancy réussit une saison exceptionnelle. L'entraîneur Olivier Veyrat est aux manettes et le prolifique ailier américain James Banks, l'un des joueurs les plus marquants de l'histoire du club, porte à bout de bras l'équipe au titre de champion de Pro B. En fin de saison le SLUC monte donc en Pro A après un duel avec la SIG Strasbourg. À l'issue de cette saison historique, James Banks n'est pas conservé dans l'effectif et signe à l'ALM Évreux Basket.

La découverte de la Pro A et le premier trophée (1994-2002)

Match de Pro A entre l'élan Chalon et le SLUC en 1996.

Nancy commence la saison 1994-1995 avec un statut de candidat à la redescente immédiate en Pro B. Le recrutement est modeste. L'encadrement du club a recruté au club de Tarbes Gespe Bigorre un jeune intérieur prometteur destiné à devenir l'un des plus grands joueurs du club : Cyril Julian. L'équipe se renforce également avec l'intérieur américain Derrick Lewis, en provenance du FC Mulhouse Basket, qui marquera de son empreinte l'histoire du club de 1994 à 2001 et participera à l'éclosion de Cyril Julian. L'équipe commence la saison le par une défaite encourageante (79-71) face au Limoges CSP. La semaine suivante, premier match à domicile et première victoire face à une grande équipe, Le Mans, par le score de 90 à 88. Le club finit treizième malgré des soucis d'effectifs : les joueurs américains recrutés alors, notamment Dell Demps puis Fennis Dembo ou encore Marcus Liberty s'illustrent par leur manque de régularité.

En 1995-1996 le SLUC obtient le renfort d'une légende du basket-ball français : Hervé Dubuisson. Son adresse de loin permet souvent à l'équipe de remporter des matches serrés. Nancy finit huitième pour sa deuxième saison dans l'élite et participe donc aux play-offs pour la première fois (élimination en quart de finale). En 1996-1997, le club se classe à la huitième place en championnat, le SLUC se hisse jusqu'en finale de la Coupe de France où il est battu par l'ASVEL de Gregor Beugnot et du meneur Delaney Rudd.

Le club finit neuvième en 1997-1998. En 1998-1999, Nancy se classe à la huitième place et est éliminé en quart de finale des play-offs. À l'intersaison, le palais des sports Jean-Weille (plus communément appelé « Gentilly ») fait l'objet de travaux d'agrandissement qui portent sa capacité de 4 000 à 6 027 places.

Lors de la saison 1999-2000, Hervé Dubuisson, fraîchement débarqué de l'Olympique d'Antibes Juan-les-Pins, revient au club en remplacement d'Olivier Veyrat au poste d'entraîneur. Saison en demi-teinte, le SLUC finit dixième. Pour la saison 2000-2001, avec une équipe identique à la saison précédente, le SLUC réalise une magnifique saison. Le , Hervé Dubuisson est victime d'un accident de la route dans le centre de Nancy alors qu'il circulait à moto. Il reste plusieurs mois dans le coma. Son adjoint Sylvain Lautié le remplace au pied levé à la tête de l'équipe première. Le SLUC finit tout de même à la sixième place du championnat.

Lors de la saison 2001-2002, Nancy fait une saison tranquille en championnat en terminant huitième. Mais 2002 est surtout l'année de la première grande victoire du club qui remporte la dernière édition de la Coupe Korać, deux ans après la victoire du CSP Limoges face à l'Unicaja Malaga. Les Lorrains disposent en finale des Russes du Lokomotiv Kouban-Krasnodar en deux manches. Le match retour en Russie, bien que perdu sur le score de 95 à 74 après une victoire de 26 points à Gentilly, reste à ce jour l'un des plus grands moments de l'histoire du club[2]. Plusieurs milliers de supporters, dont le président historique du club Jean-Jacques Eisenbach, avaient suivi le match en direct depuis le Zenith de Nancy.

La confirmation d'un statut (2002-2011)

En 2002-2003, après une série de matches sans victoire en début de saison, Nancy finira la saison en trombe. Le SLUC termine à la sixième place du championnat de France. Le SLUC est désormais un club qui compte et sa marche en avant va se poursuivre. En 2004-2005, le club voit l'arrivée de Christian Fra, PDG d'une société de transports, à la tête du club. Le SLUC finit huitième du championnat. Saison importante pour Nancy. L'Alsacien Jean-Luc Monschau, qui vient de passer quatre années au BCM Gravelines remplace Sylvain Lautié au poste d'entraîneur. Le club remporte son premier trophée national, la Semaine des As en battant Gravelines en finale à Clermont-Ferrand sur le score de 112 à 76. Maxime Zianveni est élu meilleur joueur du tournoi. En championnat, malgré une modeste huitième place, le SLUC va réaliser des plays-offs parfaits en éliminant Gravelines, Le Mans, Chalon-sur-Saône mais perd en finale face à la SIG Strasbourg. Le Strasbourgeois Ricardo Greer est élu MVP de cette finale au goût amer pour les Lorrains.

Tariq Kirksay, Vice-champion de Pro A en 2005, 2006 et 2007 avec le SLUC.

Lors de la saison 2005-2006, le SLUC est en deuil : le , Jean-Jacques Eisenbach, président du club de 1974 à 2004 et grand artisan de l'installation du SLUC dans l'élite du basket français, décède des suites d'une longue maladie. En son hommage, l'espace intérieur du palais des sports de Gentilly porte désormais son nom. Côté sportif, c'est la saison de la confirmation pour Nancy qui termine la saison régulière à la seconde place et en étant finaliste des plays-offs comme l'année précédente, défait en finale par Le Mans et son intenable intérieur turc Hüseyin Beşok.

2006-2007 est une saison magique pour Nancy qui termine la saison régulière à la première place et est une nouvelle fois finaliste des plays-offs comme les deux années précédentes en éliminant Gravelines puis Villeurbane. Pour la troisième fois de suite, Nancy perd en finale, cette fois-ci contre Roanne. L'intérieur roannais Marc Salyers est le bourreau des protégés de Jean-Luc Monschau dans cette finale. À l'issue de la saison, l'emblématique Tariq Kirksay, au club depuis trois ans, quitte la Lorraine pour rejoindre les Russes de l'UNICS Kazan.

En 2007-2008, le SLUC termine encore à la seconde place de la saison régulière et se qualifie pour sa quatrième finale de rang, au terme d'une demi-finale sous haute tension remportée en trois manches contre l'ASVEL. Le le SLUC Nancy remporte son premier titre de Champion de France en battant Roanne 84 à 53. Il s'agit du plus grand écart enregistré pour une finale en une manche sèche. Jeff Greer est élu meilleur joueur de cette finale avec notamment 29 points (record sur une finale en une manche) et dix rebonds à son compteur. Son frère et capitaine Ricardo Greer, auteur d'un match honorable, s'illustre avec le triste record de six balles perdues. Le trophée de MVP est remis à Jeff Greer par Tony Parker, frère du joueur nancéien TJ Parker.

La saison 2008-2009 est la première année en Euroligue pour le SLUC. La découverte du très haut niveau est difficile pour les Lorrains, qui concèdent trois défaites d'entrée, bien que celle à domicile contre le Panathinaïkos laisse entrevoir des motifs d'espoir. Le SLUC gagne le premier match de son histoire en Euroligue contre le Žalgiris Kaunas (69-64) lors de la quatrième journée de la phase régulière de la compétition 2008-2009 le . Le club décroche une seconde victoire dans cette compétition le contre les Polonais d'Asseco Prokom Sopot. Une défaite concédée au Žalgiris Kaunas, pourtant privé de ses joueurs américains, ruine les espoirs du SLUC d'accéder au tour suivant de la compétition. Avec un total de deux victoires pour huit défaites, les Nancéiens quittent l'Euroligue sur un bilan insatisfaisant. Début les dirigeants du SLUC décident de mettre fin au contrat du pivot américain Rod Benson, dont le niveau tant en Euroligue qu'en Pro A était largement insuffisant. Il est remplacé par le Nigérian Akin Akingbala. Dans la foulée de ce changement, le SLUC est contraint à un nouvel ajustement de son effectif : l'Américain Lamayn Wilson, meilleur marqueur du club en Pro A et en Euroligue jusqu'à présent, se blesse assez gravement à la main fin janvier. Son indisponibilité est estimée à deux mois. Pour pallier cette absence, le club signe le l'intérieur français Stephen Brun, sans club depuis son départ du KK Split. Le , le SLUC s'incline en quarts de finale de la Semaine des As contre l'ASVEL Lyon-Villeurbanne (55-62). Le , le SLUC s'incline en finale de la coupe de France contre Le Mans, après avoir éliminé notamment Roanne, Limoges et Orléans. Le le SLUC est éliminé des play-offs au stade des demi-finales lors du troisième match par l'ASVEL.

Lors de la saison 2009-2010 le SLUC Nancy pensait pouvoir jouer une deuxième saison de suite en Euroligue grâce au ranking qui est le classement des meilleures équipes françaises sur les trois dernières saisons. Cependant, l'abandon du ranking est décidé à la fin de la saison 2008-2009. La place prévue initialement à Nancy est donnée à Le Mans. Le SLUC Nancy décide de saisir le tribunal arbitral du sport car selon eux la Ligue nationale de basket-ball (LNB) n'a pas le droit de changer le règlement en cours de saison. Nancy a le soutien de l'Union des clubs professionnels. Le club ne réussit tout de même pas à récupérer sa place en Euroligue. Pour le président Christian Fra, le club s'est fait « voler » sa place en Euroligue[3],[4],[5].

Le SLUC joue donc l'EuroCoupe, deuxième niveau européen. Il termine la saison régulière sur un bilan équilibré avec trois victoires pour trois défaites. Ce n'est pas suffisant pour se qualifier pour le Last 16 : Nancy fini troisième sur quatre[6]. Lors de la Semaine des As 2010 le SLUC se fait éliminer dès les quarts de finale par Roanne (90-68). l'équipe finit cinquième de Pro A avec un bilan de 19 victoires pour 11 défaites. C'est Gravelines-Dunkerque qui élimine l'équipe nancéienne en quart de finale des play-offs : défaites 84-82 puis 74-58.

Willie Deane, champion de France 2011 avec le SLUC.

En 2010-2011, le SLUC se qualifie en EuroChallenge après avoir battu le KK Bosna (91-74, 76-58.) Nancy gagne ses trois premières journées Pro A. Cependant lors de la troisième journée, Ralph Mims, meilleur marqueur nancéien lors des deux premières rencontres, se blesse gravement au genou droit[7]. Sa saison est alors certainement terminée. Trois jours plus tard la cour d'appel de Reims condamne le SLUC à verser près de 112 000 euros à Corry Carr pour licenciement abusif. L'Américain, arrivé à Nancy en , avait été licencié par le club pour faute grave après avoir subi un contrôle d’alcoolémie positif en et avoir quitté le territoire français pendant qu'il était en arrêt maladie à la suite d'une blessure. Les recherches d'un remplaçant de Ralph Mims qui étaient alors en cours sont interrompues pour une durée indéterminée[8]. Le le club engage l'Américain Willie Deane pour remplacer Ralphs Mims[9]. Le club est éliminé dès le premier tour lors de l'EuroChallenge. Après avoir gagné les trois matchs de la phase aller, ils perdent les trois matchs de la phase retour[10].

Les hommes de Jean-Luc Monschau se qualifient pour la semaine des As. Ils quittent la compétition dès le premier match après avoir perdu contre l'ASVEL après prolongation. Le match est très serré et basé sur l'offensive. Mickaël Gelabale marque le panier de la victoire au buzzer portant le score final à 107 à 108[11]. Le SLUC finit deuxième de la saison régulière derrière Cholet. Il joue Hyères-Toulon VB en quart de finale des play-offs et se qualifie pour les demi-finales où il se voit opposer à l'ASVEL. Le SLUC s'impose lors du match aller sur le score de 109 à 93 puis perd le match retour. Le club nancéien remporte la belle, disputée à domicile, sur le score de 89-71, et se qualifie ainsi pour la finale contre Cholet. Nancy gagne cette finale 76 à 74 à Paris-Bercy le samedi [12] sur une pénétration suivie d'un tir de John Linehan à 3,3 secondes de la fin du match. Celui-ci est nommé MVP de la finale. Nancy se qualifie ainsi pour l'Euroligue 2011-2012.

Dans la continuité (2011-2015)

La saison 2011-2012 est marquée par l'arrivée de Nicolas Batum à Nancy à la suite du lock-out NBA[13]. Le début de saison est à la hauteur des attentes du public lorrain, notamment en Euroligue où Nancy bat à domicile des grosses pointures comme les Espagnols du Bizkaia Bilbao Basket et du Tau Vitoria. Nicolas Batum est élu MVP de la 2e journée d'Euroleague avec 26 points, 8 passes, 11 rebonds et 36 d'évaluation pour sa performance contre Bilbao le [14]. Cependant, il doit rejoindre son équipe des Trail Blazers de Portland au début du mois de décembre 2011 lorsque le lock-out prend fin. L'équipe ne se remettra pas de ce départ. La direction du club rencontre de grandes difficultés pour remplacer le Normand : Kenny Gregory puis Bernard King se succèdent au poste d'ailier, mais sans convaincre. Le SLUC échoue finalement à se qualifier pour le top 16 de l'Euroligue et la saison démarrée en fanfare se conclut sur une triste 5e place au classement de saison régulière de Pro A. Le SLUC est ensuite éliminé par Le Mans dès le premier tour des playoffs, en trois manches.

Le SLUC enregistre les départs de Victor Samnick et de Pape-Philippe Amagou à la Chorale de Roanne et surtout de l'emblématique pivot Akin Akingbala qui rejoint les Ukrainiens de l'Azovmach Marioupol. Du côté des recrues, on note les arrivées du meneur international sénégalais Souleymane Diabate, du all-star Nicholas Pope, de l'international français Hervé Touré, du pivot Shawn King et de l'expérimenté Marcellus Sommerville.

Florent Piétrus, recrue phare du SLUC en 2013.

L'équipe, perturbée par de nombreuses blessures en cours de saison[15] et par le remplacement définitif de Shawn King, victime d'une hernie discale, par Claude Marquis[16] ne trouvera jamais son rythme de croisière et devra batailler jusqu'à la dernière journée et une victoire à domicile contre Le Mans (83-68) pour arracher son maintien parmi l'élite[17]. À l'issue de cette saison difficile, l'entraîneur Jean-Luc Monschau annonce son départ après neuf saisons passées au club[18]. Dans la foulée, le président du club Christian Fra annonce le recrutement d'Alain Weisz au poste d'entraîneur pour les deux prochaines saisons[19].

Après avoir terminé quatrième en saison régulière, Nancy accède aux play-offs. Menés par la meilleure paire d'intérieurs de Pro A Falker-Piétrus, les nancéiens battent Paris Levallois en quarts de finale mais perdent en demi-finale face à la SIG Strasbourg[20]. Malgré cette défaite, Nancy accède à l'Eurocoupe pour la saison 2015. Début juin, Damir Krupalija est annoncé comme la première recrue de Nancy pour la saison suivante[21]. Ils ont également officialisé les arrivés de Vaughn Duggins et du jeune Valentin Bigote. Nancy effectue également un beau parcours en coupe de France en atteignant la finale de cette coupe, perdue face à Nanterre.

En 2015, Nancy réédite une belle saison en se classant 7e de Pro A et accédant de nouveau aux 1/2 finales des play-offs. Mais diminuée par les blessures de ses 2 joueurs majeurs, Randal Falker et Florent Piétrus, l'équipe ne parvient pas à bousculer le Limoges CSP et perd ses trois matchs malgré une belle résistance et notamment l'engagement d'Elmedin Kikanović.

Des résultats en baisse et la relégation en Pro B (2015-2017)

Cette bonne dynamique n'est néanmoins pas prolongée en 2016 avec des blessures à répétition du duo d'intérieurs. L'arrivée du petit frère de Florent Piétrus, Mickaël Piétrus n'a pas suffit à relancer Nancy. Finalement le SLUC se maintient de justesse en terminant 16e de Pro A après une saison très compliquée en Pro A et une élimination rapide en EuroCoupe.

Pour la nouvelle saison, Christian Fra, président du SLUC Nancy Basket (2004-2016) démissionne de la présidence pour cause de soucis de santé et est remplacé par son vice-président, Marc Barbé.

Alain Weisz décide de renouveler totalement l'effectif, à l'exception de Benjamin Sene, meneur de 20 ans formé au club[22]. Les éléments forts Randal Falker, Florent Piétrus ainsi que Mickaël Piétrus quittent le club et laissent une équipe beaucoup trop affaiblie qui se retrouve rapidement lanterne rouge de Pro A en multipliant les changements et les blessures... Après une lourde défaite face à la SIG Strasbourg au Rhénus au mois de décembre, Alain Weisz est remplacé par Gregor Beugnot qui ne réussit pas à améliorer les performances de l'équipe. À la fin de la saison 2016-2017, le club redescend en Pro B.

Une nouvelle ère ? (depuis 2017)

Pour son retour en Pro B, l'objectif premier du club est la remontée directe en première division.

Le , le président Marc Barbé, décède des suites d'une crise cardiaque. Le , Philippe Durst devient le nouveau président du SLUC et permet au SLUC de retrouver une stabilité.

Le SLUC finit 7e de la saison régulière 2017-2018 et atteint les playoffs d'accession. Le SLUC est éliminé par Fos Provence. Gregor Beugnot est remercié à la fin de la saison et le club recrute au poste d'entraîneur Christian Monschau.

Pour la saison 2018-2019, Nancy a l'un des meilleurs budgets de Pro B[23]. Monschau construit une équipe compétitive avec des joueurs de renom comme : Marcellus Sommerville, John Cox et Souleymane Diabaté. Jusqu'à mi-avril le SLUC est premier ex-aequo mais l'équipe est éliminée en quart de finale des playoffs d'accession par Saint-Chamond sur un tir au buzzer.

Aurélien Fortier est élu nouveau président du club [24].

Le derby de l'est

Le rival principal de Nancy se nomme Strasbourg. Depuis les années 1990, la SIG et le SLUC se retrouvent lors de compétitions nationales. En 2007, les deux clubs se sont affrontés en huitièmes de finale de l'Eurocoupe.

Palmarès

Équipe pro

International
National

Équipes jeunes

Effectif actuel - 2020-2021

 SLUC Nancy Basket  
JoueursEntraîneurs
P.#Nat.NomTailleÂge
MeneurMathis Keita1.9230
Meneur Mali Siriman Konaté 1.81 19
Arrière Mérédis Houmounou1.8832
Arrière Anthony Labanca1.9226
AilierCaleb Walker1.9431
AilierLucas Ugolin1.9619
Ailier-fortCongoCharles Nkaloulou2.0027
Ailier-fort Stéphane Gombauld2.0224
Pivot Josh Ajayi2.0124
Pivot Vincent Vent2,0723
Entraineur

Sylvain Lautié

Assistant

Benjamin Avon


Légende
  • P. : Poste
  • # : Numéro de maillot
  • Nat. : Nationalité
  •  : Capitaine
  •  : joueur blessé actuellement
  • (E) : Espoir (centre de formation)

Joueurs célèbres

Nom Nationalité Années Nb Saisons Matches*
Maxime Zianveni1997-2007, 2013-201512306
Christophe Lion1987-1995, 1996-200012304
Cyril Julian1994-1998, 2000-2002, 2005-200910284
Derrick Lewis1994-20017195
Victor Samnick2006-2009, 2010-20125165
Éric Cérase1995-19995144
Ismaïla Sy1996-2001, 2003-20047130
Vincent Masingue2001-20054122
James Banks1990-19944118
Ahmadou Keita1992-19964118
Tariq Kirksay2004-20073112
Pat Durham1995-1998, 1999-20015109
Jeff Greer2007-20103103
Ricardo Greer2007-20103102
Marques Green2005-2006, 2006-2007244
Meir Tapiro2004-2005139
Mike James2000-2001133
Fabien Dubos2001-2002132
Hervé Dubuisson1995-1996132
Keith Jennings2002-2003130
Stevin Smith2001-2002128
Joseph Gomis2001-2002126
Nicolas Batum2011lock-out Nba16

* Championnat + Play-offs
** à partir de la saison 1987-1988 jusqu'à la saison 2014/2015

Entraîneurs successifs

François Perronnet (2020 - 2021) :

Records

Statistiques de Nancy en Ligue nationale de basket-ball[25]
joueur moyen Playoffs Joueur sur un match Joueur sur une saison Équipe sur un match Équipe sur une saison
points Ismaïla Sy : 19,9 pts (2001) Pro A Points Pat Durham : 39 pts (1997)
Cedrick Banks : 37 pts (2006)
James Banks : 53 pts (1991) Pro B
Pat Durham : 19,7 pts (1996)
Pat Durham : 18,8 pts (1998)
James Banks : 30,4 pts (1991) Pro B
110, Hyères-Toulon (2005)
109, ASVEL(2011)
108, Hyères-Toulon (2007)
86,3 (2001-2002)
96 (1988-1989) Pro B
94,9 (1989-1990) Pro B
Évaluation Cyril Julian : 44 (2007)
Maxime Zianveni : 44 (2004)
Cyril Julian : 40 (2006)
Derrick Lewis : 25,2 (1996)
Derrick Lewis : 25,1 (1995)
Greg Cavener : 33,8 (1989) Pro B
150, Hyères-Toulon (2005)
147, Hyères-Toulon (2007)
99,4 (2001-2002)
104,6 (1988-1989) Pro B
104,5 (1992-1993) Pro B
Rebonds Jojo Garcia : 21 (2003)
Akin Akingbala : 21 (2009)
Derrick Lewis 10,5 (1995)
Steve Payne : 9,6 (2001)
Greg Cavener : 11,8 (1989) Pro B
53, Roanne (2005) 38,8 (2007-2008)
36,6 (2005-2006)
Passes décisives Stevin Smith : 14 (2002)
Randolph Childress : 14 (2004)
Stevin Smith : 7,5 (2002)
Randolph Childress : 7,2 (2004)
33, Hyères-Toulon (2002)
33, Besançon (2004)
20,7 (2001-2002)
22,2 (1990-1991) Pro B
Interceptions John Linehan : 9 (2011)[26] John Linehan : 3,08 (2011)[27] 18, Le Havre (2001) 9,4 (2005-2006)
Lancers francs Stevin Smith : 17/17 100 % (2002) Branko Milisavljević 74/78, 96,1 % (2007) 32/40 Chalon-sur-Saône (2002) 78,1 (1997-1998)
3 pts Christophe Lion : 53,3 % (1998) 41,6 (1998-1999)
45,2 (1988-1989) Pro B

Autres records :

  • Plus de points encaissés sur un match : 112 à Cholet (2001)
  • Double-double pour un joueur sur une saison : Cyril Julian, 16 (Record LNB)
  • Plus large victoire : +39, Limoges (100-61) (2003-2004), Roanne (101-62) (2009-2010)
  • Nombre de victoires en Pro A : 26 (2005-2006)
  • Nombre de défaites en Pro A : 8 (2005-2006)
  • Victoires consécutives : 8 (3 fois)

Notes et références

  1. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. (en) « Korac Cup 2002 - Men Basketball », sur www.eurobasket.com (consulté le )
  3. « Le Mans, oui mais... », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  4. « L'Euroligue divise », sur www.sport24.com, (consulté le )
  5. « Ce serait du vol », sur www.sport365.fr, (consulté le )
  6. (en) « Classement phase régulière de l'EuroCoupe 2009-10 », sur www.eurocupbasketball.com, (consulté le )
  7. « Mims out 6 mois », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  8. « Le SLUC Nancy débouté dans l'affaire Corry Carr », sur www.leparisien.fr, (consulté le )
  9. « L'Américain Willie Deane signe à Nancy », sur www.lnb.fr, (consulté le )
  10. « L'incroyable sortie de Nancy », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  11. « L'ASVEL s'en sort in extremis », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  12. « Nancy de main de maître », sur www.lequipe.fr, (consulté le )
  13. « Batum débarque à Nancy ! », sur www.yahoo.com, (consulté le )
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