Spartacus (film, 1953)

Spartacus (Spartaco) est un film franco-italien réalisé en 1952 par Riccardo Freda, sorti en salles en 1953.

Cet article concerne le film de Riccardo Freda. Pour le film de Stanley Kubrick, voir Spartacus.
Pour les articles homonymes, voir Spartacus (homonymie).
Spartacus
Réalisation Riccardo Freda
Scénario Jean Ferry
Gino Visentini
Marie Bory
Acteurs principaux
Sociétés de production Rialto Films
Associati Produttori Indipendenti Film
Pays d’origine France / Italie
Genre Péplum
Durée 95 minutes
Sortie 1953


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Vers 75 av. J.-C., les Romains ont conquis la Thrace et ramènent à Rome des prisonniers, dont Amitys, fille d'un chef thrace tué, et Spartacus. Celui-ci est envoyé dans une école de gladiateurs. Il s'en évade avec plusieurs compagnons d'infortune, emmenant avec lui Amitys dont il s'est épris, et bientôt conduit une révolte d'esclaves contre les Romains...

Fiche technique

Distribution

Critique

L'histoire authentique de Spartacus a fait l'objet de plusieurs adaptations au cinéma. Si la plus connue est le film réalisé par Stanley Kubrick en 1960, sous le même titre de Spartacus, cette version antérieure de Riccardo Freda ne démérite pas. N'oublions pas que le cinéma italien avait alors une longue tradition du film historique remontant à l'époque du muet, tels Cabiria (1914) de Giovanni Pastrone, Scipion l'Africain (1937) de Carmine Gallone, et même un Spartacus des années 1910 aujourd'hui tombé dans l'oubli. Massimo Girotti est très convaincant dans cette mise en scène, somme toute réussie.

De notables différences de scénario existent entre les deux films, Kubrick faisant l'impasse totale sur le passé de décurion de Spartacus, alors que Riccardo Freda fait mourir le héros sur le champ de bataille et non crucifié sur la via Appia. Il donne aussi une part très importante aux relations sentimentales romancées et totalement improbables de Spartacus avec Sabine, la fille de Crassus. Cependant, dans les deux adaptations, « l'homosexualité, très présente dans le roman d'Howard Fast, est gommée de cette parabole antique et virile sur la lutte de classes, à la sortie, la seule scène équivoque (dans le film de Kubrick) fut censurée »[1]

Notes et références

  1. Critique de Cécile Mury dans Télérama, n°3160/61 du 7 août 2010.

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