Soleil Royal (1693)

Le Soleil-Royal est un navire de guerre français, en service de 1692 à 1713. C'est un vaisseau de ligne de premier rang, portant 104 canons sur trois ponts. Il s'agit du deuxième du nom dans la Marine royale française.

Pour les autres navires du même nom, voir Soleil Royal.

Soleil-Royal

La décoration du château arrière du Soleil Royal
Autres noms Foudroyant
Type Vaisseau de ligne
Histoire
A servi dans  Marine royale française
Quille posée
Lancement
Armé
Caractéristiques techniques
Longueur 170 pieds
Maître-bau 46 pieds
Tirant d'eau 22 pieds
Propulsion Voile
Caractéristiques militaires
Armement 104 canons

Construction

Construit à Brest en 1692-1693 sous la direction du maître charpentier Blaise Pangalo, l'un des meilleurs charpentiers du royaume[1]. Il sort des chantiers navals sous le nom de Foudroyant, il est rebaptisé en Soleil-Royal en remplacement du précédent de ce nom, détruit le devant Cherbourg, après avoir été le vaisseau-amiral de comte de Tourville à la bataille de la Hougue.

Le nouveau Soleil Royal est armé de 104 canons :

Carrière

Commandé par le marquis de Langeron, il fait partie de l'arrière-garde de la flotte française à la bataille navale de Vélez-Málaga le .

Lors du siège de Toulon en 1707, ordre est donné par Louis XIV de saborder toutes les unités de la flotte du Levant : quinze vaisseaux, dont le Soleil-Royal, sont sabordés dans les bassins du port de Toulon. Renfloué après le siège, le Soleil-Royal est finalement démoli en 1713.

Il est suivi par un troisième exemplaire portant le nom de Soleil-Royal en 1749.

Notes et références

  1. Hélène Vérin, La Mise en œuvre de la méthode de Renau d’Élissagaray, [lire en ligne], p. 187-197

Bibliographie

  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, notice BnF no FRBNF35734655)
  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
  • Olivier Chaline, La mer et la France : Quand les Bourbons voulaient dominer les océans, Paris, Flammarion, coll. « Au fil de l’histoire », , 560 p. (ISBN 978-2-08-133327-7)
  • Martine Acerra et André Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes : vers 1680-1790, Paris, SEDES, coll. « Regards sur l'histoire » (no 119), , 298 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7181-9515-0, notice BnF no FRBNF36697883)
  • Patrick Villiers, La France sur mer : De Louis XIII à Napoléon Ier, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », , 286 p. (ISBN 978-2-8185-0437-6)
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
  • Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire, Rennes, Marines Éditions, , 619 p. (ISBN 978-2-35743-077-8)
  • Onésime Troude, Batailles navales de la France, t. 1, Paris, Challamel aîné, 1867-1868, 453 p. (lire en ligne)
  • Charles La Roncière, Histoire de la Marine française : La crépuscule du Grand règne, l’apogée de la Guerre de Course, t. 6, Paris, Plon, , 674 p. (lire en ligne)
  • Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)
  • Alain Demerliac, La Marine de Louis XIV : nomenclature des vaisseaux du Roi-soleil de 1661 à 1715, Nice, Omega, , 292 p. (ISBN 2-906381-15-2).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du monde maritime
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du royaume de France
  • Portail de la Marine française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.