Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick
La Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) est une association qui milite et agit pour la défense des droits des francophones, Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick.
du Nouveau-Brunswick
But | Revendication des droits de la communauté francophone et acadienne |
---|---|
Zone d’influence | Nouveau-Brunswick |
Fondation | 1973 |
---|
Siège | Petit-Rocher, Nouveau-Brunswick, Canada |
---|---|
Structure | Regroupe des individus et des organismes |
Président | Alexandre Cédric Doucet |
Directeur général | Ali Chaisson |
Trésorier | Rémi Rousselle |
Membres | 20 000[1] |
Site web | SANB |
Historique
La Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) est fondée en 1973[2]. Elle était alors appelé Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick (SANB) puis, en 1988, adopte le nom de la Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick avant de devenir, en 2008, la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick.
Elle remplace ainsi la Société nationale des Acadiens, aujourd'hui appelé Société nationale de l'Acadie ou SNA[2]. La SNA devient alors une fédération qui regroupe les trois grandes associations provinciales acadiennes des Maritimes, soit la Société Saint-Thomas d’Aquin de l'Île-du-Prince-Édouard, la Fédération Acadienne de la Nouvelle-Écosse et la SANB[2].
Mission et objectifs
Elle vise la défense et la promotion des droits de la communauté acadienne et francophone du Nouveau-Brunswick[3], qui représente 33 % de la population[4]. Son mandat consiste à revendiquer les droits des francophones et des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick, à promouvoir la francophonie ainsi que son épanouissement aux niveaux provincial et fédéral. Sa priorité actuelle est l'aménagement linguistique et culturel, notamment au niveau éducatif[5].
Structure
La SANB est composée d'un conseil d'administration, qui est l'organe de décision de l'organisme[6].
Réalisations
La SANB a joué un rôle dans l'adoption, en 1981 par la province, de la Loi 88 reconnaissant l'égalité des deux communautés linguistiques. Par la suite, elle a demandé que le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande à Ottawa d'enchâsser cette loi dans la Constitution canadienne, ce qui s’est réalisé en 1993[7].
Aujourd'hui, la SANB joue un rôle de facilitateur de concertation entre les organismes francophones de la province afin de valoriser la solidarité acadienne à travers la province. Elle joue également un rôle à plusieurs niveaux, comme la recherche de l'inclusion[6], l'augmentation de l'immigration francophone ou le soutien à l'AFMNB à la pleine municipalisation du territoire[8].
Notes et références
- (en) Rachel Gauvin (dir.), René Cormier (dir.) et al., A Global Strategy for the Integration of Arts and Culture into Acadian Society in New Brunswick, Association acadienne des artistes professionnelles du Nouveau-Brunswick, , 200 p. (ISBN 978-2-9811309-2-1, lire en ligne), p. 8.
- Raphaële Wiesmath, Le français acadien : analyse syntaxique d'un corpus oral recueilli au Nouveau-Brunswick, Canada, Paris/Budapest/Kinshasa, Harmattan, , 278 p. (ISBN 2-296-00288-9 et 9782296002883, lire en ligne), p. 28-29.
- Denise Deshaies et Diane Vincent, Discours et constructions identitaires, Sainte-Foy (Québec), Presses Université Laval, coll. « Culture française d'Amérique », , 228 p. (ISBN 2-7637-8189-6 et 9-782763-781891, lire en ligne), p. 58.
- Sébastien Pierroz, « Francophonie : des défis présents dans toutes les provinces », sur L'Express d'Ottawa, (consulté le ).
- Louis-Marie Achille, « Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative », sur L'Aurore boréale, (consulté le ).
- Patrick Lacelle, « Des conseils d'administration à majorité masculine » [PDF], sur SANB, L'Acadie nouvelle, (consulté le ).
- Jacques Leclerc, « Province du Nouveau-Brunswick », sur L'aménagement linguistique dans le monde (consulté le ).
- Pascal Raiche-Nogue, « La pleine municipalisation, un enjeu prioritaire » [PDF], sur SANB, L'Acadie nouvelle, (consulté le ).
- Portail des associations
- Portail du Nouveau-Brunswick
- Portail de l’Acadie