Sixième congrès du Parti du travail de Corée

Le sixième congrès du Parti du travail de Corée a lieu en Corée du Nord du au . Le Congrès est le plus haut organe du parti, 3062 délégués représentaient les membres du parti et 117 délégués étrangers ont assisté au congrès mais sans droit de parole. Il y avait 6000 déléguées dans la salle du palais de la Culture du 8 février[1]. Kim Il-sung y a fait un discours de cinq heure[1].

Sixième congrès du Parti du travail de Corée

Emblème officiel du Parti du travail de Corée.

Type Congrès
Édition 6e
Localisation Corée du Nord
Organisateur Parti du travail de Corée
Date Du au
Participant(s) 3 062

Le congrès a vu le renouvellement de Kim Il-sung, au poste de secrétaire général du Parti ainsi que la membre du Présidium du Bureau politique, qui devient le plus haut organe du parti, entre les congrès.

Durant les années 1970, il devenait de plus en plus évident que Kim Jong-Il, succède à son père[2], et lors de ce 6e congrès, Kim Jong-Il est officialisé comme successeur de Kim Il-Sung et est nommé membre du Présidium du Bureau politique, secrétaire du Comité central[3] et membre de la Commission militaire central du parti. L'année suivante, il sera élu député de l'Assemblée populaire suprême.

Le congrès a vu la nomination de Kim Il-Sung, au poste de secrétaire du comité central ainsi que la nomination en tant que membre du Présidium du Bureau politique, qui devient le plus haut organe du parti, entre les congrès.

Ce système dynastique fut violemment critiqué par les médias sud-coréens. Cela suscita également un choc pour les pouvoirs communistes d'Europe de l'est et d'Asie, dénonçant une dérive monarchique.

Durant ce congrès, le parti et la Corée du Nord se sont éloignés du communisme orthodoxe pour s'axer sur le marxisme-léninisme et surtout sur les idées du Juche, donnant ainsi au pouvoir une tendance plus nationaliste.

Le prochain congrès du parti ne fut convoqué qu'en 2016, malgré l'article de la constitution du parti qui exige que les congrès se tiennent tous les cinq ans.

Notes et références

  1. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 246
  2. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Paris, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), chapitre « INSTAURATION D'UNE DYNASTIE » (à partir de la page 241)
  3. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 978-2-07-014249-1), page 248

Annexes

Articles connexes

  • Portail de la Corée du Nord
  • Portail de la politique
  • Portail du communisme
  • Portail des années 1980
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.