Simon Bridges
Simon Joseph Bridges (né en à Auckland)[1] est un avocat et homme politique néo-zélandais. Il est le chef de l'opposition parlementaire entre et .
Simon Bridges | |
Simon Bridges en août 2015. | |
Fonctions | |
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Chef de l'Opposition officielle de Nouvelle-Zélande | |
– (2 ans, 2 mois et 25 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern |
Prédécesseur | Bill English |
Successeur | Todd Muller |
Chef du Parti national | |
– (2 ans, 2 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Bill English |
Successeur | Todd Muller |
Ministre du Développement économique | |
– (10 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Bill English |
Prédécesseur | Steven Joyce |
Successeur | David Parker |
Ministre des Transports | |
– (3 ans et 20 jours) |
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Premier ministre | John Key Bill English |
Prédécesseur | Gerry Brownlee |
Successeur | Phil Twyford |
Ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles | |
– (3 ans, 10 mois et 19 jours) |
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Premier ministre | John Key Bill English |
Ministre du Travail | |
– (1 an, 8 mois et 5 jours) |
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Premier ministre | John Key |
Prédécesseur | Kate Wilkinson |
Successeur | Michael Woodhouse |
Membre de la Chambre des représentants | |
En fonction depuis le (12 ans et 9 mois) |
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Élection | 8 novembre 2008 |
Réélection | 26 novembre 2011 20 septembre 2014 23 septembre 2017 |
Circonscription | Tauranga |
Prédécesseur | Bob Clarkson |
Biographie | |
Nom de naissance | Simon Joseph Bridges |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Auckland (Nouvelle-Zélande) |
Nationalité | Néo-zélandaise |
Parti politique | Parti national |
Diplômé de | Université d'Auckland Université d'Oxford |
Profession | Avocat |
Biographie
Il naît d'une mère pakeha d'ascendance anglaise et d'un père maori de l’iwi Ngati Maniapoto. Son père est un ministre baptiste. Simon est le dernier de leurs six enfants ; il grandit dans sa ville natale d'Auckland avec ses trois frères et ses deux sœurs[1].
Lors de sa scolarité secondaire à Auckland, l'un de ses enseignants est Chris Carter, futur ministre travailliste de l'Éducation, que Simon Bridges dira par la suite avoir apprécié. Il rejoint le Parti national (conservateur, libéral en économie) en 1992, durant son adolescence. Il obtient une licence de droit à l'université d'Auckland, et travaille pour un cabinet d'avocats en droit commercial. En 2001, il s'installe à Tauranga, où il exerce le métier de procureur (Crown prosecutor). Il se rend en Angleterre pour reprendre ses études à l'université d'Oxford, dont il obtient un diplôme de Bachelor of Laws en droit civil, et où il rencontre sa future épouse, Natalie[1],[2].
Il est élu député de la circonscription de Tauranga à la Chambre des représentants lors des élections législatives de 2008, et réélu en 2011, 2014 et 2017. D' à , il est ministre aux Affaires des consommateurs dans le gouvernement du Premier ministre John Key. Il est ensuite ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles de à (et conjointement ministre du Travail de à ), puis ministre du Développement économique, et conjointement ministre des Communications, de à . Il est aussi ministre des Transports d' à . De mai à , il est par ailleurs Leader of the House, c'est-à-dire ministre chargé des relations avec le Parlement[3].
Après neuf ans au pouvoir, le Parti national perd les élections de 2017. Simon Bridges est alors Shadow leader of the House (chargé des relations entre le cabinet fantôme et les simples députés du parti) de à . En , Bill English démissionne en tant que chef du Parti national et chef de l'Opposition parlementaire ; Simon Bridges est choisi pour lui succéder à ces deux fonctions, à compter du [3]. Il est le premier Maori à devenir chef de l'un des deux principaux partis politiques de Nouvelle-Zélande, et donc le premier à occuper la fonction de chef de l'Opposition. Il est secondé par Paula Bennett, vice-cheffe du parti, elle aussi maorie. Élu à ce poste à l'âge de 41 ans, il est choisi notamment pour contrer la Première ministre Jacinda Ardern, dont la jeunesse et le dynamisme ont été perçus comme un fort atout pour le Parti travailliste. Il promet de faire du Parti national un parti « frais, moderne et énergique »[4].
Vie privée et prises de position
Simon Bridges est anglican, mais peu pratiquant et indique ne pas « porter [s]a religion dans l'enceinte du parlement ». Il se déclare fier à la fois de ses racines anglaises et maories ; comme de nombreux Maoris, il ne parle toutefois pas la langue maorie, et fréquente très peu le marae de son iwi[1].
Il se décrit comme un « conservateur compatissant » (compasionnate conservative)[4]. Il est l'auteur en 2010 d'une loi qui durcit les sanctions contre les personnes responsables d'actes de cruauté contre les animaux[5]. En 2013, il a voté (sans succès) contre la légalisation du mariage homosexuel ; il n'est pas non plus favorable à la légalisation de l'euthanasie ni de l'avortement[6]. Lorsqu'il est ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, il est favorable au forage pétrolier en haute mer ; lorsqu'il devient chef du parti en 2018, il indique toutefois vouloir mettre davantage l'accent sur la protection de l'environnement[7],[8].
Références
- (en) "Tauranga: you are now entering Winston country", Stuff.co.nz, 20 septembre 2008
- (en) Fiche biographique, site du Parti national
- (en) Fiche biographique, Parlement néo-zélandais
- (en) "New Zealand: National party elects Maori leader and deputy to take on Jacindamania", The Guardian, 27 février 2018
- (en) "Govt to back greater penalties for animal cruelty", New Zealand Herald, 2 février 2010
- (en) "Dope, gay marriage, abortion... Where the National leadership candidates stand", New Zealand Herald, 26 février 2018
- (en) "Bridges, TV's Campbell explode into slanging match", Bay of Plenty Times, 15 octobre 2013
- (en) "Where new National Party leader Simon Bridges stands on issues you care about", Stuff.co.nz, 27 février 2018
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