Simetierre (film, 1989)

Simetierre ou Cimetière Vivant au Québec (Pet Sematary) est un film d'horreur américain réalisé par Mary Lambert et sorti en salles en 1989.

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Simetierre
Logo original du film
Titre québécois Cimetière Vivant
Titre original Pet Sematary
Réalisation Mary Lambert
Scénario Stephen King
Musique Elliot Goldenthal
Acteurs principaux
Sociétés de production Laurel Productions
Pays d’origine États-Unis
Genre Horreur
Durée 103 minutes
Sortie 1989

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit de l'adaptation cinématographique du roman homonyme de Stephen King, publié en 1983, qui signe le scénario. Le film narre l'histoire d'un médecin et de sa famille s'installant dans une maison dans le Maine. Celle-ci jouxte un cimetière pour animaux se trouvant sur des terres indiennes (Micmacs) sacrées et capables de ressusciter les morts. Une série d'accidents mortels va transformer la vie paisible de la famille en cauchemar.

Après la défection de George Romero, pris sur un autre projet, c'est finalement Mary Lambert, connue comme réalisatrice de vidéos clips, qui est choisie pour le remplacer. Tourné dans le Maine de septembre à [1], Simetierre, distribué par Paramount Pictures, sort dans les salles américaines le où il remporte un succès commercial (57 millions $ de recettes pour un budget de 11,5 millions $), et cela malgré un accueil mitigé de la part des critiques. Il remporte le Prix du Public au festival international du film fantastique d'Avoriaz en 1990.

Le film connaît une suite, Simetierre 2 (1992)[2], qui ne remporte pas le même succès que son prédécesseur. Une seconde adaptation, Simetierre, sort au cinéma en 2019 et remporte de nouveau un succès commercial.

Résumé détaillé

Louis Creed, médecin venu de Chicago avec sa famille, s'installe à Ludlow, dans le Maine. Mais dès leur arrivée sur le lieu de leur nouvelle demeure, qui se situe près d'une route dangereuse où passent des camions-citernes, Ellie a un accident de balançoire et Gage manque de se faire écraser. Un voisin, Jud Crandall, sauve de justesse le bambin. Il sympathise rapidement avec la famille et leur montre un cimetière d'animaux où figure une pancarte avec écrit « Pet Sematary » à l'entrée de celui-ci. Dans ce cimetière sont enterrés les animaux décédés des habitants de la région.

Dès le premier jour de poste de Louis, qui travaille à l'hôpital universitaire de la ville, un étudiant, Victor Pascow, est gravement blessé dans un tragique accident de voiture, et meurt de sa blessure. Le défunt réapparaît à Louis et veut le mettre en garde contre un terrible danger qui se trouve à quelques mètres du cimetière des animaux : un cimetière indien. Lorsque Church, le chat d'Ellie, se fait écraser, Louis et Jud, enterrent le chat dans le cimetière indien, puis l'animal réapparaît quelques instants plus tard, bien vivant, mais il sent mauvais, il est sale et devient de plus en plus agressif.

Plusieurs mois après, au cours d'une fête, un terrible accident survient : le petit Gage meurt renversé par un camion-citerne. Détruit par cette tragédie, Louis Creed décide d'enterrer son fils dans le cimetière indien en espérant qu'il revienne à la vie. Jud, se sentant responsable de la mort de Gage pour avoir réveillé des forces maléfiques en lui montrant le cimetière indien, tente de convaincre Louis de ne pas l'y enterrer en lui racontant l'histoire d'un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Timmy Baterman, devenu un zombie malveillant qui terrifiait les citadins avant d'être brûlé par Jud et d'autres habitants dans la maison familiale, tout en retenant de force son père, qui meurt avec lui. Profitant de l'absence de Rachel et Ellie, parties à Chicago chez ses beaux-parents après les funérailles, Louis exhume le corps du garçon et l'enterre au cimetière indien. Malheureusement, il ne reconnait plus son adorable fils qui est revenu à la vie, mais un mort-vivant qui ne cherche qu'à manger de la chair fraîche et à tuer.

À Chicago, Pascow apparaît à Ellie dans un rêve et la prévient que son père va faire une chose terrible. Déconcertée par le rêve de sa fille et celle-ci insistant que quelque chose de grave va arriver, Rachel appelle Louis. N'ayant aucune réponse de celui-ci, elle contacte Jud à qui elle demande si Louis est à la maison. Jud répond que non. Inquiète, la jeune femme décide de rentrer à Ludlow. Par la suite de cette terrible chose, le fils, ayant trouvé le scalpel de son père, tuera sa mère et leur voisin Jud Crandall. Louis tue alors Church et Gage avec une seringue de morphine, tout en ayant trouvé le cadavre de Rachel, pendu au grenier de la maison de Jud. Devenu fou et désespéré, Louis, après avoir brûlé la maison de Jud et se reprochant la mort de sa femme, décidera de refaire la même erreur - pensant qu'elle n'est pas morte aussi longtemps que Gage - et l'enterrera dans le cimetière indien, malgré les craintes de Pascow, qui pleure de frustration et disparaît.

La nuit, Louis, jouant aux cartes dans la cuisine, voit l'arrivée de Rachel, atrocement mutilée et devenue comme son fils. Il sourit et la prend dans ses bras. Pendant qu'elle embrasse son mari, elle se saisit d'un couteau et le tue (ce qui est suggéré quand l'écran devient noir et que l'on entend Louis crier, poignardé par sa femme).

Fiche technique

  • Titre français : Simetierre
  • Titre québécois : Cimetière Vivant
  • Titre original : Pet Sematary
  • Réalisation : Mary Lambert
  • Scénario : Stephen King, d'après son propre roman
  • Musique : Elliot Goldenthal
  • Musique additionnelle : Pet Sematary des Ramones (générique de fin)
  • Directeur de la photographie : Peter Stein (en)
  • Casting : Pamela Basker et Fern Champion
  • Producteur : Richard P. Rubinstein
Coproducteur : Mitchell Galin
Producteur délégué : Tim Zinnemann
Producteur associé : Ralph S. Singleton

Distribution

Source et légende : Version Française (VF) sur AlloDoublage[5], Blu-ray Zone 2 et Carton de doublage T.V.

Production

Genèse et développement

Stephen King, ici en 2011, signe lui-même l'adaptation de son roman, publié en 1983.

En 1978, Stephen King a accepté d'enseigner pendant un an à l'Université du Maine et s'est installé à Orrington. C'est là que le chat de la famille, Smucky, s'est fait écraser sur la route toute proche et il a été enterré dans un cimetière pour animaux créé par des enfants. King s'est ensuite demandé ce qui se passerait si Smucky revenait à la vie puis a développé cette idée en l'adaptant avec un enfant. Après avoir écrit le premier jet du roman, King l'a jugé trop sinistre et a décidé de ne pas le faire publier. Mais il devait encore un livre à Doubleday, son ancien éditeur, et le roman a donc fini par être édité[6]. Le roman est resté 32 semaines, dont treize semaines à la première place, sur la New York Times Best Seller list, y apparaissant le [7]. Le Publishers Weekly le classe à la troisième place des meilleures ventes de romans aux États-Unis en 1983[8]. Simetierre a été nommé au prix Locus du meilleur roman de fantasy en 1984, terminant à la septième place[9], ainsi qu'au prix World Fantasy du meilleur roman[10].

Les droits de l'adaptation cinématographique du film ont été vendus à George A. Romero en 1984 pour 10 000 $, après que Stephen King a précédemment refusé plusieurs autres offres d'adaptation cinématographique[11]. En raison de retards[12] causés par les réticences des producteurs devant la noirceur du scénario écrit par Stephen King[13], Romero a finalement dû se retirer de la production, car il était occupé par le tournage de son film Incidents de parcours[14]. La chargée du développement, Lindsay Doran, adorait le scénario terminé et plaidait pour sa création à Embassy Pictures, puis à Paramount Pictures, après être devenue vice-présidente de la production en 1985. On lui avait dit à chaque fois qu'il n'y avait plus de demande pour les films de Stephen King après les nombreuses adaptations de ses romans publiés au début des années 80. C'était seulement pendant la grève de la Writers Guild of America de 1988 que Paramount reconsidère le projet, car le studio risquait de manquer de nouvelles productions pour 1989. Le script de Stephen King pour Simetierre était terminé et prêt à l'emploi. Doran a donc reçu le feu vert pour obtenir les droits de Paramount et démarrer la production[15]. King, qui avait le dernier mot sur le choix d'un réalisateur, a rencontré le premier choix du studio, Mary Lambert, qui n'avait signé qu'un seul long-métrage, Siesta, et qui était connue comme réalisatrice de clips vidéo notamment pour Madonna. Elle l'a impressionné par son enthousiasme pour ses livres et son engagement à rester fidèle à son roman, qui l'a assurée à obtenir le poste. À l'origine, Bruce Campbell était initialement pressenti pour incarner Louis Creed[12], mais Dale Midkiff le remplaça.

Tournage

Comme stipulé par King lors de la vente des droits, Simetierre / Cimetiere Vivant a été tourné dans le Maine où l'histoire a été racontée et King lui-même a écrit le scénario[16],[17]. La production a été basée à Ellsworth et les auditions ont eu lieu à The Grand, centre des arts de la scène à but non lucratif de la ville, où plusieurs centaines d'habitants ont été auditionnés pour être des figurants ou de petits rôles parlés[15]. King lui-même était très impliqué dans le processus de tournage, consultant fréquemment Lambert sur ses idées concernant l'histoire et les écarts par rapport au scénario qu'elle souhaitait faire[18]. De plus, l'auteur, présent sur le tournage, vivait à vingt minutes du lieu du tournage[12].

Vue de l'île des Monts Déserts, dans le Maine, qui servit de lieu de tournage pour la scène du cimetière micmac.

La maison utilisée pour celle des Creed est une résidence privée située près de Hancock, tandis que celle de Jud, de l'autre côté de la rue, était en réalité une façade construite autour d'une maison existante et isolée avec un matériau ignifuge afin que la maquette puisse être brûlée autour de celle-ci. Les intérieurs de la maison des Creed ont été recréés sur une scène sonore à Ellsworth, tandis que ceux de la maison de Jud ont été construits à l'intérieur de Bangor Arsenal[15]. L'approche du cimetière micmac a été filmée dans une carrière de granit abandonnée sur le Île des Monts Déserts, dans le parc national d'Acadia, tandis qu'une colline proche de Sedgwick était le site du sol micmac lui-même[19]. D'autres lieux comprennent une forêt près d'Ellsworth pour le cimetière d'animaux domestiques, le cimetière de Mount Hope à Bangor pour les scènes de cimetière, et l'hôtel de ville d'Ellsworth, qui représente l'hôpital de l'université du Maine[15],[17],[20],[21].

À l’origine, les cadres de Paramount souhaitaient que deux jumeaux jouent le rôle de Gage, à l’instar de ceux choisis pour interpréter Ellie, ce qui était l’option la plus économique. Cependant, Lambert était très impressionnée par Miko Hughes, âgée de trois ans, qu'elle considérait être un talent naturel malgré son jeune âge. Elle a donc fait pression sur le studio pour qu'elle accepte son choix[22]. Elle a également fait face à la résistance des cadres sur son choix de faire appel à Fred Gwynne, qui, selon le studio, ne serait pas pris au sérieux par le public, à cause de sa renommée en tant que Herman Munster[15]. Après avoir auditionné les filles pour le rôle de Zelda, Lambert a changé de direction et a fini par confier le rôle à Andrew Hubatsek, car elle avait l'impression qu'un homme adulte jouant le rôle d'une adolescente déformée par une méningite à la colonne vertébrale rendait le personnage plus effrayant[23].

Par son travail dans l'industrie de la musique, Lambert était amie avec les Ramones, qui étaient l'un des groupes préférés de King. Elle les a approchés pour enregistrer une chanson pour le film et ils ont accepté d'écrire et d'interpréter Pet Sematary, qui figure dans le générique de fin[23].

Le montage original du film livré aux dirigeants de Paramount a été jugé trop long, il a donc fallu supprimer les images en excès. La scène de fin originale était plus ambiguë: elle ne montrait que Rachel morte vivante entrant dans la cuisine où Louis joue au solitaire, laissant son sort incertain[24]. Bien que Lambert ait appelé cela la fin « plus effrayante, triste ... tragique », parce que le public sait que « ça ne va pas être ce qu'il veut. Elle ne reviendra pas comme sa femme », le studio a décidé que c'était trop apprivoisé et à leur demande, il a été re-tourné pour être plus graphique[23]. L’apparence de Rachel a été rendue beaucoup plus macabre avec des effets prothétiques spéciaux, et elle tue Louis à la fin, comme le mentionnent ses cris lorsque le film est noir[24].

Sortie et accueil

Box-office

Simetierre sort aux États-Unis dans 1 585 salles le et prend facilement la première place du box-office lors de son premier week-end d'exploitation avec 12 046 179 $, soit une moyenne de 7 600 $ par salles[25]. Après trois semaines en tête du box-office, où il a totalisé 34 903 794 $ depuis sa sortie[25], le long-métrage chute à la quatrième place la semaine suivante[25]. En fin d'exploitation, Simetierre engrange 57 469 467 $ de recettes sur le territoire américain[25], ce qui est un succès commercial au vu de son budget de production (11,5 millions $[3]). Selon le Los Angeles Times, le film « a défié les critiques et s'est ouvert au niveau des superproductions »[26].

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, par week-end, aux États-Unis
Sources : « Domestic Box Office Weekends For 1989 » sur Box-Office Mojo
Week-end Rang Recettes Salles Recettes cumulées
depuis sa sortie[27]
no 1 du box-office hebdo.
121 au 23 avril 1989112 046 179 $1 58512 046 179 $Simetierre
228 au 30 avril 198918 380 098 $1 58524 424 407 $Simetierre
35 au 7 mai 198916 338 594 $1 58533 235 322 $Simetierre
412 au 14 mai 198943 969 591 $1 58538 873 385 $Pas nous, pas nous
519 au 21 mai 198952 601 910 $1 58542 684 762 $Pas nous, pas nous
626 au 29 mai 198972 552 076 $1 48946 089 818 $Indiana Jones et la dernière croisade
72 au 4 juin 198991 710 585 $1 24848 403 050 $Indiana Jones et la dernière croisade
89 au 11 juin 198991 546 552 $1 09750 779 106 $Star Trek 5
916 au 18 juin 198991 260 000 $92352 795 778 $SOS Fantômes 2
1023 au 25 juin 198911650 718 $76854 075 917 $Batman

Sorti en Allemagne de l'Ouest le [28], Simetierre est un succès auprès du public, puisqu'il cumule 1 702 056 entrées en fin d'exploitation[29].

En France, le film sort après avoir remporté le Prix du public lors du 18e festival international du film d'Avoriaz[30] en . Il ne parvient qu'à réunir 377 594 entrées en fin d'exploitation, dont 83 012 entrées à Paris[29].

Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Sources : « BO hebdo France 1990 » sur Les Archives du box-office , d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
117 au 23 janvier 1990588 89988 948Le Cercle des poètes disparus
224 au 30 janvier 1990768 167157 115Le Cercle des poètes disparus
331 janvier au 6 février 1990947 818204 933Le Cercle des poètes disparus
47 au 13 février 19901435 725240 658Ripoux contre ripoux
514 au 20 février 19901631 338271 996Chérie, j'ai rétréci les gosses
621 au 27 février 19902214 250286 246Chérie, j'ai rétréci les gosses
728 février au 6 mars 1990249 910296 156Le Cercle des poètes disparus
87 au 13 mars 1990297 947304 103Le Cercle des poètes disparus
914 au 20 mars 1990258 425312 528Le Cercle des poètes disparus
1021 au 27 mars 1990218 887321 415Le Cercle des poètes disparus

Réception critique

Le long-métrage reçoit un accueil critique assez mitigé, recueillant sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes un taux d'approbation de 52 %, sur la base de 32 critiques et une moyenne de 5,34/10[31]. Dans son consensus, le site note que « Simetierre est un film d'horreur meurtrier qui porte ses bizarreries sur ses manches, au détriment de son facteur de peur »[31]. Sur le site Metacritic, il n'obtient qu'un score de 38/100, sur la base de 12 critiques et la mention « critiques généralement défavorables »[32].

Variety note que le résultat est « un film de mort-vivants de pacotille émousse par une mentalité de film de slasher »[33]. Vincent Canby du New York Times a écrit que le film « a effectivement des moments macabres » mais « échoue surtout parce qu'il ne fait pas confiance au public pour faire le travail »[34]. Gene Siskel du Chicago Tribune a attribué au film zéro étoile sur quatre et l'a trouvé « écœurant »[35]. Kevin Thomas du Los Angeles Times a écrit que « Lambert recherche des images fortes et succinctes et ne craint jamais le manque de crédibilité ou de motivation »[36]. Richard Harrington du Washington Post l'a trouvé « fade, cliché, bon marché »[37]. Harrington a critiqué les actions de Gage comme étant dérangeantes et le point culminant comme « un vilain profit pour une installation inepte »[37]. Philip Strick, du The Monthly Film Bulletin, a écrit que « les querelles de famille et les loyautés qui confèrent une certaine cohérence au roman et justifient sa ligne de mire ... sont tout simplement pillées pour leur effet de choc en route vers la saignée finale. Emaciée, ensuite. Plutôt que renforcé par son adaptation, Pet Semetary en tant que film est néanmoins remarquablement bien raconté »[38]. Bloody Disgusting l'a noté 4,5 / 5 étoiles et a écrit que « l'intrigue pourrait à elle seule faire un film effrayant, mais en injectant une excellente atmosphère, des acteurs capables et généralement cauchemardesques, Simetierre est un film d'horreur vraiment efficace et vaut bien le prix de l'admission »[39]. Au Dread Central, Steve Barton l'a noté 4 étoiles sur 4 et l'a qualifié de l'une des meilleures adaptations de King[40] ; Jason Jenkins l'a noté 3,5 étoiles sur 5 et l'appelle comme « l'une des meilleures adaptations du romancier de l'époque »[41].

Le film est globalement bien reçu par le public, puisqu'il obtient une note de 6,6/10 sur le site IMDb[42].

Version 4K

Le film sort en Blu-ray 4K en 2019. À cette occasion, il subit quelques petites retouches[43] :

  • Les effets de transparence lors des apparition du fantôme de Victor Pascow ont été améliorés.
  • Lorsque Louis et Jud se rendent au cimetière indien pour enterrer Church, la colorimétrie a été modifiée pour donner l'illusion que la scène se déroule peu avant le coucher du Soleil et non plus en plein jour (elle se déroule de nuit dans le roman).
  • Le scintillement des yeux de Church après sa résurrection a été accentué et ajouté sur certains plans dans lesquels il était absent auparavant.
  • Après la pendaison de Missy Dandridge, un bref plan du cimetière indien a été modifié : le panoramique présent à l'origine est remplacé par un plan fixe et les personnages de Jud et Louis visibles en arrière-plan ont été effacés.
  • Lorsque Rachel se souvient de la mort de sa sœur, le flou de l'image a été fortement atténué.
  • Les effets de lumière visibles lors des scènes de nuit dans le cimetière des animaux sont passés du bleu au blanc.

Distinctions

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. (en) Pet Sematary (1989) : Locations sur l’Internet Movie Database (consulté le 1er octobre 2019).
  2. Cette suite n'est pas une adaptation d'un roman de Stephen King.
  3. « Pet Sematary (1989) », sur The Numbers (consulté le ).
  4. « SIMETIERRE : Visa et Classification », sur CNC, (consulté le ).
  5. « Simetierre : Fiche de doublage V.F. du film », sur AlloDoublage (consulté le ).
  6. George Beahm (trad. de l'anglais), Stephen King : de A à Z, Issy-les-Moulineaux, Vents d'Ouest, , 276 p. (ISBN 2-86967-903-3), p. 226
  7. (en) « Adult New York Times Best Seller Lists for 1983 », The New York Times (consulté le )
  8. (en) « 1980's Bestsellers », sur calderbooks.com (consulté le )
  9. (en) « 1984 Locus Awards », Locus Magazine (consulté le )
  10. (en) « 1984 World Fantasy Award », sur worldfantasy.org (consulté le )
  11. Aljean Harmetz, « 'PET' FILM RIGHTS SOLD », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) « Pet Sematary (1989) : Trivia », sur IMDb (consulté le ).
  13. Mad Movies 2013, p. 70-73
  14. Heather Wixson, « Flashback Weekend 2013: George A. Romero Panel Highlights – Part One », sur Dread Central, (consulté le )
  15.  Unearthed & Untold: The Path to Pet Sematary, John Campopiano, Justin White () Amazon Prime.
  16. John Campopiano & Justin White, « 5 Things You Didn't Know About Stephen King's 'Pet Sematary' », thewrap.com, (lire en ligne, consulté le )
  17. Trudy Irene Scee, The Mount Hope Cemetery of Bangor, Maine : The Complete History, The History Press, , 203–204 p. (ISBN 978-1-60949-337-0, lire en ligne)
  18. David Weiner, « How Original 'Pet Sematary' Director Won Over Stephen King », Hollywood Reporter, (lire en ligne, consulté le )
  19. « Then & Now Movie Locations Pet Sematary », thennowmovielocations.com (consulté le )
  20. Dolores Kong & Dan Ring, « Acadia trail, once scary in ‘Pet Sematary’ movie, gets a new lease on life », Bangor Daily News, (lire en ligne, consulté le )
  21. « Then & Now Movie Locations Pet Sematary », thennowmovielocations.com (consulté le )
  22. Mary Lambert Interview (screamography) () Youtube.com. Consulté le .
  23. « Pet Sematary Panel with Mary Lambert & Denise Crosby », Youtube.com, (consulté le )
  24. Patrick Cavanaugh, « 'Pet Sematary' Director Explains "More Spooky and Sad" Original Ending », comicbook.com, (lire en ligne, consulté le )
  25. (en) « Pet Sematary (1989) », sur Box Office Mojo, IMDb (consulté le ).
  26. Nina J. Easton, « 'Pet Sematary' Buries the Competition », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le )
  27. Les recettes cumulées sont les résultats du film au box-office enregistrées du week-end à la semaine jusqu'au week-end suivant.
  28. (en) Pet Sematary Release Date sur l’Internet Movie Database (consulté le 2 mai 2019).
  29. « Simetierre (1989) », sur JP's Box-Office (consulté le ).
  30. « Avoriaz Fantastic Film Festival (1990) », sur IMDb (consulté le ).
  31. « Pet Sematary (1989) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  32. « Pet Sematary (1989) Reviews », sur Metacritic (consulté le ).
  33. (en) « Pet Sematary », sur Variety (consulté le ).
  34. Vincent Canby, « Pet Sematary (1989) », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  35. Siskel, Gene (April 28, 1989). "Siskel's Flicks Picks". Chicago Tribune. Section 7, p. O.
  36. Kevin Thomas, « Movie Reviews : A Chilling Vision in 'Pet Sematary' », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le )
  37. Richard Harrington, « 'Pet Sematary' (R) », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
  38. Philip Strick, « Pet Semetary », The Monthly Film Bulletin, vol. 56, no 670, , p. 342
  39. « Pet Sematary », sur Bloody Disgusting, (consulté le )
  40. Steve Barton, « Pet Sematary: Special Collector’s Edition (DVD) », sur Dread Central, (consulté le )
  41. (en) « Pet Sematary (Blu-ray) - Dread Central », sur Dread Central, (consulté le ).
  42. (en) « Pet Sematary (1989) : Ratings », sur IMDb (consulté le ).
  43. Gerald Wurm, « Pet Sematary (Comparison: 4K Remastered / 2019 Blu-ray - 2012 Blu-ray / Original Version) - Movie-Censorship.com », sur www.movie-censorship.com (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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