Sidi Ayad

Sidi Ayad est une commune de la wilaya de Béjaïa en Algérie.

Sidi Ayad
(br)ⵙⵉⴷⵉ ⵄⴻⵢⵢⴰⴷ
(ar) سِيْدِي عَيَّاد

APC de Sidi Ayad.
Noms
Nom arabe سِيْدِي عَيَّاد
Nom berbère ⵙⵉⴷⵉ ⵄⴻⵢⵢⴰⴷ
Administration
Pays Algérie
Wilaya Béjaïa
Daïra Sidi-Aïch
Chef-lieu Hammam Sidi Ayad (Imilanne)[1]
Code postal 06085
Code ONS 0621
Indicatif 026
Démographie
Population 5 416 hab. (2008[2])
Densité 598 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 37′ 00″ nord, 4° 45′ 00″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 347 m
Superficie 9,06 km2
Divers
Saint patron Jeddi Sidi Ɛeyyad
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Sidi Ayad
(br)ⵙⵉⴷⵉ ⵄⴻⵢⵢⴰⴷ
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Sidi Ayad
(br)ⵙⵉⴷⵉ ⵄⴻⵢⵢⴰⴷ

    Le village Hammam Sidi-Ayad jadis nommé Imilanne, est le chef-lieu de la commune qui regroupe les villages de : Azrou (Taddart) que la commune porte comme nom[pas clair], Igrane Harrath (Takhlicht), Iftissen et Maala.

    C’est une commune née du découpage administratif du , elle est située à environ km à vol d’oiseau de Sidi Aïch.

    Géographie

    Sidi Ayad se trouve sur les bas plateaux des montagnes de petite Kabylie, sur la rive droite de la Soummam

    Sidi Ayad possède un relief de forêts et de montagnes

    Situation

    Communes limitrophes de Sidi Ayad
    Fenaïa Ilmaten
    Sidi Aich Timezrit
    M'cisna

    Transports

    Sidi-Ayad est desservie par une ligne de bus reliant les villages à Maala, Sidi Aïch, et Timezrit. L'APC a également mis en place des cars pour les collégiens, les lycéens et les universitaires.

    Lieux-dits, quartiers et hameaux

    Outre son chef-lieu Sidi Ayad, la commune de Sidi Ayad est composée des localités suivantes[3] : Ifticène, Hammam Sidi Ayad et Igran Harrat.

    Urbanisme

    75 % des bâtiments sont construits avec une architecture moderne, les 25% restants datent de parfois de plus de cent ans

    Histoire

    Sidi Ayad est fondée à Azru au XVIe siècle par Jeddi Sidi Ayad, père de Yemma Gouraya. Au cours de l'histoire, il y a eu quelques migrations notamment à Akbou, mais la plus importante est celles du début du XXe siècle vers les terrains fertiles d'Agwni. Depuis sa fondation, Sidi Ayad est rattaché traditionnellement à l'Âarch des Ait Yemel même ci le village ce prêtant être des marabouts et que certain composants soient des Sanhadja. Le village est rattaché du XVIe siècle à 1874 au çof ou confédération des Ouled Abdelaziz qui controlent la Petite Kabylie et les Bibans, mais, politiquement est rattaché à la Régence d'Alger puis au Royaume de Koukou puis aux seigneurs d'Ait Abbès. En 1874, le village est insérer au Secteur de Timezrit, un secteur de la Commune mixte de Sidi Aich (1874-1889) puis à celle de la Soummam. Sidi Ayad est érigée en commune par la réforme administrative du .

    Démographie

    En 2008, Sidi Ayad compte environ 5 604 habitants dont 2 300 à Agwni (Hammam) chef lieu communal

    En 1886, Sidi Ayad compte 486 habitants celon Auguste Veiller, Instituteur public de la Commune mixte de Sidi Auch.

    Administration et politique

    L'Assemblée populaire communale (APC) composée de treize membres (dont son président et trois vice-présidents) est élu tous les cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal à liste ouverte. La commune est divisé en cinq villages ayant chacun un comité : Agwni (Hammam), Sidi Ayad-Village (Azru), Igran Harrath (takhlicht), Iftissen, et Maala.

    Depuis le la commune est dirigé par le maire Kamel Ichallal et trois vice présidents.

    Vie quotidienne

    La plupart des habitants sont ouvriers ou agriculteurs-éleveurs, mais il y a également des chefs de petites entreprises.

    Patrimoine

    Les vieilles maisons portant les traces du passé sont principalement à Azru et à Agwni dans un quartier que les habitants appellent «Harra Wadda» Il y a des grottes comme dans les Rocheuses d'Igran Harrath qui contiennent des vestiges Tifinagho-lybique[réf. nécessaire]

    Voir aussi

    Notes et références

    1. Code des agglomérations : 5e recensement général de la population et de l'habitat, vol. 169/2012, Alger, Office national des statistiques, coll. « Collections statistiques », , p. 23.
    2. « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    3. « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1486 (lire en ligne).
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