Seuilly

Seuilly est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Seuilly

La mairie.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire
Maire
Mandat
Thierry Deguingand
2020-2026
Code postal 37500
Code commune 37248
Démographie
Gentilé Sullaciens
Population
municipale
367 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 05″ nord, 0° 10′ 21″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 111 m
Superficie 15,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chinon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chinon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Seuilly
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Seuilly
Géolocalisation sur la carte : France
Seuilly
Géolocalisation sur la carte : France
Seuilly
Liens
Site web seuilly.fr

    Ses habitants sont appelés les Sullacien (ne) s.

    Géographie

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Seuilly.

    Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,72 km, comprend un cours d'eau notable, le Négron (0,671 km), et sept petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

    Le Négron, d'une longueur totale de 25,5 km, prend sa source dans la commune de Loudun (Vienne) et se jette dans la Vienne à Cinais, après avoir traversé 10 communes[3]. Sur le plan piscicole, le Négron est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].

    Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau du Quincampoix » et « Le Marais de Taligny »[5],[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Seuilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62 %), forêts (23 %), prairies (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    Le nom de la commune vient du Bas latin Soliacus, avec pour gentilice Solius et suffixe -acum[14].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Gilles Brard    
    mars 2008 28 avril 2017[Note 4] Jacques Aupic DVG Retraité de l'enseignement
    29 juin 2017 7 septembre 2017[Note 5] Jacky Fumard    
    25 septembre 2017 En cours Thierry Deguingand    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

    En 2018, la commune comptait 367 habitants[Note 6], en augmentation de 5,16 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    541546506559612619597601568
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    565556515520466465458457470
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    455445425370384370362487382
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    404358331338366369395384353
    2018 - - - - - - - -
    367--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Seuilly se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.

    L'école élémentaire accueille les élèves de la commune.

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 2012, la commune de Seuilly accueille le festival de La Dive musique qui a lieu chaque année fin juillet, début août. Le président-fondateur du festival est Patrice Franchet d'Espèrey, le directeur artistique qui en assure la programmation est le claveciniste Stéphane Béchy[20].

    Culture locale et patrimoine

    La maison de Rabelais.

    Lieux et monuments

    • La ferme de La Motte se trouve près du village de Seuilly.
    • Au XVIe siècle, la métairie de la Motte appartient à damoiselle Jehanne du Boy qui demeure « présentement en la maison noble de Chargé, paroisse de La Roche Clermault » lorsqu’elle la vend en 1594. L'acte est signé au château de Chargé, en présence de Nicolas de la Barre et de son épouse Guyonne de Fé, fille de Jehanne du Boy.
    Au XVIIe siècle, elle est entre les mains de la famille Le Cœur, comme d’autres lieux de Seuilly : la Bassaizière, la Touche, la Grand Cour, la Mairie, la Meslière, dont les membres sont avocats, conseillers du roy, procureurs, à Saumur et Richelieu.
    Puis, La Motte passe jusqu’en 1751 aux Chesnon, année où elle est vendue à damoiselle Marie Auvinet (apparentée à la famille Chesnon) ; elle restera dans cette famille jusqu’à la fin du XIXe siècle.
    La ferme de La Motte était une métairie relevant du château du Coudray-Montpensier.
    La plus ancienne mention connue date de 1508 et concerne une saisie féodale.
    Le logis principal comporte deux niveaux, avec chacun une grande salle ; celle du rez-de-chaussée possède une cheminée ; à l’étage la salle est directement sous la toiture.
    Trois ouvertures comportaient des meneaux de pierre ; l’ouverture nord possède encore une huisserie à meneaux et volets du XVIe siècle.
    Une curieuse loggia, unique en Touraine, agrémente la façade et permet l’accès à l’étage ; sous l’Ancien Régime, un escalier extérieur à grands degrés permettait d’y accéder ; il a été supprimé à une date inconnue, et remplacé par un escalier de meunier en bois.
    Ce bâtiment, en moellons de calcaire et terre, a conservé son caractère d’origine, malgré de nombreuses réparations et reprises de maçonnerie. En 1751, il est dit « en très mauvais état » ; sont-ce les conséquences du tremblement de terre de Loudun ?
    Un aveu de 1656 décrit : « un coullombier compossé aveq six cents trous basty a chau et a sable aveq un daum au dessust…Le portail fourni d’une grande porte (.. ?) de bois de chesne clouée et ferée de poutre ».
    Ce colombier se trouvait à gauche du portail, dont on aperçoit le pilier droit, à l'emplacement du tas actuel de pierres recouvert de végétation.

    Personnalités liées à la commune

    François Rabelais est né au hameau de la Devinière en 1494 (voir Musée Rabelais, Maison La Devinière)

    En 1930, Pierre-Georges Latécoère fait l'acquisition du château du Coudray-Montpensier[22].

    L'artiste plasticienne Coco Téxèdre réside à Seuilly depuis plusieurs années[23].

    L'écrivain Catherine Bankhead réside également à Seuilly, et est membre du conseil municipal.

    Patrice Franchet d'Espèrey, ancien écuyer du Cadre noir de Saumur, président du festival La dive musique

    Stéphane Béchy, claveciniste, concertiste international, directeur artistique de La dive musique

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Jacques Aupic meurt en cours de mandat[15].
    5. Élection invalidée par le tribunal administratif d'Orléans[15].
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Seuilly », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - le Négron », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    6. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Quartas sitas in Pago Turonico, in Vicaria Caynonensi, in Curte Sulliacensi, 16 février 999 (Bibliothèque municipale de Reims, coll. Tarbé, no 14 ; Bibliothèque nationale de France-Coll. Gaignières, t. 192, fol. 141, charte d’Archambault, archevêque de Tours) ; Curtis Sulliacensis, 1114 (Bibliothèque nationale de France-Coll. Dom Housseau, charte de l’abbaye de Fontevraud) ; Johannes Flandum, parochianus de Sulleio, 1247 (Archives nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, no 486) ; Dicit Hamericus le Roi, de parrochia de Sullé, 1247 (Archives nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, no 1045) ; Johannes de Herzeio, parochianus de Suleio, 1247 (Archives nationales-JJ 274, Querimoniae Turonum, no 1053) ; Le fort de Suilly, mars 1376 (Archives nationales-JJ 108, no 238, fol. 137) ; Seuilly l’Abbaye, XVIIIe siècle (Carte de Cassini).
    15. « Élection invalidée : un nouveau maire à Seuilly », La Nouvelle République du Centre-Ouest, (lire en ligne).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. « Accueil - La Dive Musique », sur La Dive Musique (consulté le ).
    21. « Le domaine du château Coudray-Montpensier », sur Site officiel du vignoble Coudray-Montpensier (consulté le ).
    22. http://www.latecoere.com
    23. « Artiste plasticienne : peintures, sculptures, livres - Coco Téxèdre », sur Coco Téxèdre (consulté le ).
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