Serrières (Saône-et-Loire)

Serrières est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Serrières.

Serrières
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Maire
Mandat
Jean-Noël Bernard
2020-2026
Code postal 71960
Code commune 71518
Démographie
Population
municipale
276 hab. (2018 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 18′ 47″ nord, 4° 40′ 50″ est
Altitude Min. 285 m
Max. 702 m
Superficie 9,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Serrières
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Serrières
Géolocalisation sur la carte : France
Serrières
Géolocalisation sur la carte : France
Serrières

    Géographie

    À la croisée du Mâconnais, du Charolais et du Beaujolais, Serrières comporte des cultures variées mêlant vignobles et prairies agricoles, ainsi que des forêts. Le relief est vallonné, la commune est considérée administrativement comme zone de montagne, elle est limitrophe du département du Rhône. Le versant nord-est du signal de la Mère Boitier, qui culmine sur la commune voisine de Tramayes, se situe à Serrières où l'altitude monte jusqu'à 702 m ; il est le point culminant des monts du Mâconnais. La commune est traversée par la rivière de la Petite Grosne, autrefois réputée pour ses écrevisses.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Serrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,6 %), prairies (22,3 %), cultures permanentes (10,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Possessions seigneuriales :

    1400~ seigneurie d'Amédée de Bletterans chevalier et seigneur de Viry (Haute-Savoie) mort en Angleterre.

    Noblet d'Anglure.

    De la famille Donguy par acquisition de Edme Seyvert, du .

    Reprise de fief et dénombrement, du , de la seigneurie d'Anglure, par messire Bernard de Noblet, chevalier, comte de Chénelette, seigneur de Montgesson, Esserteaux, Serrières et Milly, lieutenant de messieurs les maréchaux de France, en qualité de mari de dame Jeanne Donguy d'Origny fille de Jean, seigneur d'Anglure, de Mussy, de Bussières, de Boisset, d'Esserteaux, de Serrières et de Milly, qualifié vicomte de Mably, écuyer ordinaire du roi, et de Marie-Anne de Trelon mariée le avec le marquis de Noblet d'Anglure[8].

    Des Salornay, des Bullion.

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Maurice Jacquet SE  
    mars 1977 mars 2008 Maurice Benas UMP Conseiller général du canton de Tramayes
    mars 2008 En cours Jean-Noël Bernard    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en diminution de 2,82 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    635656711720786795765851764
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    733721660586630616606562484
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    478464470398365370348290250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    262196220261266265289292282
    2017 2018 - - - - - - -
    275276-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    Serrières appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Saint-Vincent en Val-Lamartinien, paroisse qui a son siège à La Roche-Vineuse et qui regroupe quinze villages du Mâconnais.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Jacques-le-Majeur.
    • Hameaux typiques du Mâconnais (les Guerins, les Monterrains, …) comportant des maisons en pierre datant des XVIIe et XVIIIe siècles.
    • Puits anciens.
    • Vestige du château de Serrières, il ne reste actuellement qu'une tour, ancienne maison forte citée en 1417-1418, était tenue à l'époque par le parti de Charles VI allié aux Bourguignons, contre le Roi. Réparation du pont levis en 1664[13].
    • Église placée sous le vocable de Saint-Jacques-le-Majeur.

    Personnalités liées à la commune

    • François Bruys, qui s'est fait connaître par plusieurs ouvrages et surtout par son Histoire des Papes, imprimée à La Haye (1732-1734), est né à Serrières le et mort à Dijon le [14]. Il est connu sous le pseudonyme de « Chevalier de Plant-Amour »[15].
    • Jean Combier (1891-1968) est un photographe et un éditeur de cartes postales français né à Serrières[16].

    Héraldique

    Blason
    D'or au chevron d'azur accompagné, en chef, de deux trèfles de sinople et, e, pointe, d'une écrevisse de gueules posée en pal.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « La famille DONGUY », sur Site consacré à la généalogie et à l'histoire du Brionnais et autres lieux..
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Centre de Castellologie de Bourgogne ».
    14. BRUNEAU, Les vins du Beaujolais du Maconnais et Chalonnais.Edition 1893, Dijon, Librairie H.Armand, , page 266.
    15. [Ce dictionnaire est mis à disposition du public avec l'aimable autorisation de la Voltaire Foundation] « BRUNEAU », sur Dictionnaire des journalistes (1600-1789).
    16. Jean-François Bazin, Le Crémant de Bourgogne : Deux siècles d'effervescence, Dunod, , 240 p. (ISBN 978-2-10-073941-7, lire en ligne), p. 50.
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