Héros en blanc

Héros en blanc (titre original : Sauerbruch – Das war mein Leben[1]) est un film allemand réalisé par Rolf Hansen, sorti en 1954.

Héros en blanc
Réalisation Rolf Hansen
Scénario Felix Lützkendorf
Acteurs principaux
Sociétés de production Corona Film
Pays d’origine Allemagne
Genre Biographie
Durée 104 minutes
Sortie 1954


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Il s'agit d'une adaptation des mémoires du chirurgien Ferdinand Sauerbruch, parus dans Revue peu de temps auparavant (bien qu'ils soient l'œuvre d'un nègre Hans Rudolf Berndorff (de)).

Synopsis

Berlin, 1948 : Olga Ahrends est renversé par un tramway et gravement blessé. Le professeur Sauerbruch arrive et la fait admettre à la Charité où elle sera opérée. Mais on croit à une tentative de suicide, elle est admise en psychiatrie.

Commence une âpre dispute entre le chirurgien et les psychiatres qui ont diagnostiqué une épilepsie névrotique tandis Sauerbruch découvre que, en réalité, elle souffre d'un trouble métabolique qui affaiblit les os. Elle pourrait perdre sa jambe, mais par l'ablation de la glande parathyroïde, il parvient à la guérir. Il a financé lui-même l'opération.

Autour de cette histoire, Sauerburch se souvient. Alors que la République des conseils de Bavière tente de s'imposer par la force, il est enlevé afin de ne pas aider les contre-révolutionnaires, mais il est sauvé par un jeune homme dont autrefois il a soigné la mère. Devant le lit de mort de Paul von Hindenburg, il doit admettre les limites de la science et que Hindenburg avait bien raison à propos de « lui. » Il voit ensuite un autre patient, un garçon de café, qui se demande comment payer son opération. Irrité, Sauerbruch rédige une facture d'un mark.

Une fois, il opère un chat, car il ne fait pas confiance aux vétérinaires. Entre ses opérations, il donne des conférences et fait passer des examens à de jeunes médecins. Pour sa vie privée, Sauerbruch ne dispose que d'un temps très limité. Mais sa femme vit très bien leur mode de vie puritaine.

Dans d'autres remémorations, Sauerburch se souvient de son invention qui rend possible pour la première fois une opération avec le maintien de la cage thoracique ouverte. Pendant ses études, la tuberculose faisait de nombreuses victimes, et aucune opération des poumons n'était possible. Alors que la tempête frappe contre sa fenêtre, Sauerburch a l'idée d'une chambre vide qui permettrait une égalisation de la pression lors de l'ouverture thoracique. La première opération est un échec, la patiente meurt. Mais l'opération suivante sur une jeune chanteuse d'opéra prouve que Sauerbruch a eu raison. De même, son bras, la prothèse d'un avant-bras conçue par Sauerburch pour un ancien patient que lui a présenté sa femme fait de cet homme de nouveau un organiste.

Fiche technique

Distribution

Notes et références

Crédit d'auteurs

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