Sarma (coiffe)

La sarma (en arabe : الصرمة, issu du gréco-byzantin sýrma, qui signifie « filet métallique ») était une haute coiffe métallique conique qui fut principalement portée par les femmes d'Alger durant la période ottomane[1].

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Description

La sarma consistait en de deux parties emboîtées l’une dans l’autre : la première, un demi-cône tronqué et creux, retenu contre la tête par de minces foulards ou bandeaux et s'appuyant sur le front ; la seconde, plus petite, consiste en une mince plaque d’argent percée de motifs d’arabesques et sert à contenir les cheveux[1].

Elle se posait horizontalement sur la tête, garnie d’un foulard noir pour les juives et de couleur pour les musulmanes. Les premières ne pouvaient les porter qu’en argent. Elle servait à fixer une étoffe qui pendait derrière en longue traîne et se composait de quatre morceaux : le corps principal du bijou qui a souvent près d’un mètre, une calotte placée derrière la tète, et deux plaques de chaque côté des joues. Toutes les pièces de la sarma sont ajourées à l’emporte-pièce, pour n’être ni trop chaudes, ni trop lourdes[2].

Les fillettes n’avaient le droit de prendre la sarma et des queues d’or que lorsqu’elles devenaient nubiles, c’est-a dire vers leur neuvième année. Elles avaient souvent, pour les fêtes, sur une chachia pointue, une petite sarma droite en or ayant la forme d’un cône tronqué, surmonté d’un plateau hémisphérique. Dans les mailles, leurs mères piquaient des ouarda ou épingles trembleuses[2].

Galerie

Notes et références

  1. « Sarma (coiffe) », sur www.qantara-med.org (consulté le )
  2. Paul Eudel, Dictionnaire des bijoux de l'Afrique du Nord, Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, , 195-197 p. (lire en ligne)
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