Saraqeb

Lors de la rébellion au début de la guerre civile en syrie, les premières manifestations contre le gouvernement de Bachar el-Assad débutent le 25 mars 2011[7]. En avril 2011, la ville se soulève[8]. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les forces de sécurité syriennes ont arrêté plus de 200 personnes, soupçonnées de s'opposer au gouvernement après leur intervention du 11 août 2011[9].

L'Armée syrienne Libre contrôle totalement la ville à la suite de combats le 2 novembre 2012. Saraqeb occupe une situation stratégique, étant à l'intersection des routes vers Alep, Damas et Lattaquié[10].

Le 23 janvier 2017, Ahrar al-Cham prend le contrôle de Saraqeb et évince Jabhat Fatah al-Cham[11]. Le 19 juillet 2017, Hayat Tahrir al-Cham reprend la ville et expulse Ahrar al-Cham[12].

Le 18 juillet 2017, la population de Saraqeb participe pour la première fois à des élections, afin d'élire les nouveaux membres du conseil local[13]. Environ 2 500 personnes, dont un quart de femmes, se rendent aux urnes ; soit un taux de participation de 55 %[13]. Les djihadistes du Hayat Tahrir al-Cham pénètrent le lendemain dans la ville, arrachent le drapeau de l'opposition syrienne et tuent un journaliste[13]. Des milliers de personnes sortent alors dans la rue pour réclamer leur départ[13]. Les djihadistes se retirent finalement le 21 juillet[13]. La ville est alors tenue par le Front des révolutionnaires et la police locale[13].

La ville est bombardée en septembre 2017 dans le cadre d'une offensive loyaliste, appuyée par les Russes à Idlib et à Hama[14]. Elle subit le 4 février 2018 une attaque au chlore au moyen d'hélicoptères ou d'avions, faisant 10 morts et 5 asphyxiés [15].

L'armée syrienne entre dans la ville de Saraqeb le 5 février 2020[16] et la reprend entièrement le 8 février[17]. La ville est ensuite reprise par les rebelles le 27 février[18]. La ville est à nouveau reprise par l'armée syrienne le 2 mars[19].