Sarah Berthiaume

Sarah Berthiaume, née le [1], est une écrivaine, dramaturge, scénariste, actrice et metteure en scène québécoise.

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Sarah Berthiaume
Naissance
Québec, Canada
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Biographie

Elle reçoit sa formation d'actrice à l’Option-Théâtre du collège Lionel-Groulx, où elle obtient son diplôme en 2007.

Sa première pièce, Le Déluge après, qui reçoit le prix de l’Égrégore en 2006, est sélectionnée par la SACD pour une mise en lecture au festival d'Avignon 2007[2]. L'œuvre est créée au théâtre de la Rubrique à Jonquière en 2008. Une version anglaise est produite à l’automne 2010 au Théâtre La Chapelle de Montréal et, à l’hiver 2013, au Canadian Stage de Toronto. La traduction allemande est mise en lecture à Sarrebruck dans le cadre du Festival Primeurs d’écriture dramatique contemporaine.

Villes mortes, présentée au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui en 2011, est finaliste pour le prix Michel-Tremblay[3].

Sa pièce Yukonstyle, donnée en lecture publique au Festival des francophonies en Limousin 2011 et, en , au Théâtre du Rond-Point à Paris, est montée simultanément, au printemps 2013, au Théâtre d’Aujourd’hui de Montréal et au Théâtre national de la Colline à Paris[4]. Elle est ensuite produite à Innsbruck, Heidelberg, Toronto et Bruxelles. De sa pièce, Sarah Berthiaume tire un scénario qui sera réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette[5].

Comédienne, elle joue dans Martine à la plage de Simon Boulerice, mais aussi dans sa pièce Villes mortes. Elle fait aussi partie de la distribution du iShow, un spectacle performatif sur les médias sociaux couronné meilleur spectacle aux prix de la critique saison 2012-2013. Au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui, elle a en outre mis en scène Simon a toujours aimé danser de Simon Boulerice en 2010 et se charge de la mise en scène de Nyotaimori, sa propre pièce, en 2018.

Œuvres

Théâtre

  • Le Déluge après, Saint-Foy, RIASQ, 2006
    Traduit en anglais sous le titre de The Flood Thereafter par Nadine Desrochers, Talisman Theatre, 2010
  • Comme vous avez changé, 2008 (en collaboration avec Simon Boulerice et Maxime Desjardins[6])
  • Disparitions, 2009
  • Pandora, 2012
  • Les Orphelins de Madrid, 2012
  • Yukonstyle, Montreuil, Éditions Théâtrales, 2013
    Traduit en anglais sous le titre de Yukonstyle par Nadine Desrochers, Toronto, Playwrights Canada Press, 2013
    Traduit en allemand sous le titre de Yukonstyle par Christa Müller et Frank Weigand, 2012
    Traduit en espagnol et en catalan sous le titre de Yukonstyle par Manuel Arribas
  • Villes mortes, Montréal, éditions de Ta Mère, 2013
  • Nous habiterons Detroit, 2014
  • Selfie, 2015
  • Antioche, éditions de Ta mère, 2017
  • Nyotaimori, éditions de Ta Mère, 2018

Roman

Recueils de nouvelles

Autres publications

  • Pièce 02: 26 lettres, Abécédaire des mots en perte de sens, Montréal, Atelier: 10, 2014 (recueil collectif de sketches)
  • Traduction de la pièce Villa dolorosa, 2013 (en collaboration avec Frank Weigand[6]), originellement écrite par Rebekka Kricheldorf sous le titre de Villa dolorosa, en allemand.

Participation au Festival du Jamais Lu

  • Le déluge après (5e Festival du Jamais Lu, 2006)
  • Yukonstyle (9e Festival du Jamais Lu, 2010)
  • Jusqu’où te mènera ta langue? (10e Festival du Jamais Lu et en tournée, 2011)
  • 26 lettres : l’abécédaire des mots en perte de sens, version 2 (Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, 2014)
  • La Fête sauvage (13e Festival du Jamais Lu, 2014)
  • Traversée des écritures de la « génération Jamais Lu » (1er Festival du Jamais Lu Paris, 2015)
  • Co-directrice artistique du 15e Festival du Jamais Lu en 2016
  • J’ai retrouvé l’avenir (2e Festival du Jamais Lu Paris, 2016)
  • Traversée d’une écriture québécoise : Sarah Berthiaume (2e Festival du Jamais Lu Paris, 2016)
  • Vendre ou rénover? (15e Festival du Jamais Lu, 2016)

Honneurs

Citations

  • « J’aime le théâtre parce qu’il est un lieu de possibles. De prise de parole. De réflexion. Parce qu’il peut être un lieu de révolte, de catharsis, de débat de société. Voilà ce que je trouve essentiel de transmettre à quelqu’un qui vient au théâtre ou qui en lit pour la première fois, bien au-delà de l’importance d’un texte dans l’histoire de notre dramaturgie[7]. » - Sarah Berthiaume
  • « J’ai une sensibilité pour les enjeux sociaux : injustices, inégalités, failles dans le système. Le politique se faufile toujours dans ce que j’écris, mais je résiste à aborder ces thématiques de manière frontale pour éviter de tomber dans un théâtre de la dénonciation ou de l’empathie. Je ne veux pas créer un texte qui aurait pour fonction première de décrier les abus du système économique ou l’existence de sweatshops dans des pays en voie de développement. Le style du documentaire – théâtral ou cinématographique – remplit ce mandat-là beaucoup mieux que toutes les fictions que je pourrais écrire. Pour moi, le théâtre n’est pas le lieu de la vérité, mais bien de la fable, de l’imaginaire, du fantasme. Il repose sur le pouvoir évocateur de la parole qui permet de tout faire dans une extraordinaire économie de moyens[8]. » - Sarah Berthiaume

Notes et références

Liens externes

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