Salagnon

Salagnon est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Salagnon

L'église de Salagnon.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Raymond Contassot
2020-2026
Code postal 38890
Code commune 38467
Démographie
Population
municipale
1 436 hab. (2018 )
Densité 175 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 03″ nord, 5° 21′ 20″ est
Altitude Min. 221 m
Max. 397 m
Superficie 8,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bourgoin-Jallieu
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Salagnon
Géolocalisation sur la carte : Isère
Salagnon
Géolocalisation sur la carte : France
Salagnon
Géolocalisation sur la carte : France
Salagnon
Liens
Site web


    Géographie

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont :

    • au nord-ouest Trept,
    • au nord-est Soleymieu,
    • à l'est Sermérieu,
    • au sud Saint-Chef.

    Géographie physique

    Schématiquement la commune est en plaine au nord-ouest de la D522 et en collines et plateau au sud-est.

    • Point culminant: Mollard la Bise (397 m).
    • Point le plus bas: marais de Sablonnières (221 m).
    • Hydrographie: canal du Catelan.
    • Bois: bois Michoud, Champ Bardoux, la Garenne.

    Village et hameaux

    • Bourg du village.
    • Mollard la Bise.
    • Le Rondeau.
    • Pierre Magnière.
    • Sicard.
    • La Garenne.
    • Les Fermes.
    • Rapilliard.
    • Le Clos
    • Blaumont.
    • Flumée.
    • Le Pontet.
    • Revolet.

    Urbanisme

    Typologie

    Salagnon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), forêts (22,5 %), zones urbanisées (9,2 %), zones humides intérieures (1,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    La commune de Salagnon est née en 1910. Avant, le village était dépendant de la commune de Saint-Chef.

    • 1910. Création de la commune: elle dépendait jusque-là de la commune de Saint-Chef dont elle constituait l'un des hameaux. C'est à cette occasion qu'a été édifié une fontaine à l'entrée du village et un calvaire entre La Creuse et le mont de Chamont.
    • Août 1911. Installation d'une horloge publique: par décision municipale sur le clocher de l'église.
    • Décembre 1917: Monument aux morts: la décision de l'ériger s'accompagne d'une souscription pour le financer.
    • 1923-1925. Électrification de la commune: signature en août 1923 d'un contrat d'éclairage public avec la Société Dauphinoise, qui aboutit en 1925 à l'achat d'un emplacement pour un transformateur électrique.
    • Mardi 15 février 1944: tragédie de la Croix Sicard: à l'aube maison est incendiée et mitraillée par un détachement allemand, tuant sept jeunes résistants du groupe F.T.P.F. L'emplacement du drame, des cérémonies et le cimetière perpétuent le souvenir du massacre[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1910 1917 J. Laigroz    
    1917 1919 A. Deschamps    
    1919 1924 A. Richard    
    1924 1935 J. Cottaz    
    1935 1938 M. Laigroz    
    1938 1944 I. Coindre    
    1944 1953 J. Neyret    
    1953 1959 L. Rozand    
    1959 1975 J. Leon    
    1975 1978 R. Charvet    
    1978 2001 Jean Tricaud    
    2001 2004 Michel Garin    
    2004 2020 Gilbert Durand UDI Retraité
    2020 En cours Raymond Contassot    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Au recensement de 1790, le hameau de Salagnon comptait 216 habitants (Jean Fréchet, Vie, tradition coutumes des Terres Froides et du Dauphiné, Éditions BELLIER, 2000, p. 165).L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1911. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

    En 2018, la commune comptait 1 436 habitants[Note 3], en augmentation de 14,24 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    564458413403382358342343323
    1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018 -
    3574706939321 0871 1981 2861 436-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le patrimoine salagnard traverse différentes époques depuis le Moyen Âge.

    Moyen Âge (époque féodale)

    • Château de la famille Michoud (ne se visite pas). Une fontaine (démantelée) située à l'extérieur du mur et en bas de la montée du château fournissait de l'eau sans avoir besoin de monter jusqu'au village.

    XIXe siècle

    • Église paroissiale, qui possède des vitraux historiés et une statue de saint Ferréol.
    • Calvaire au carrefour du lieu-dit Croix-Sicard (déplacé de l'autre côté de la route à la suite d'un accident de circulation).
    • Calvaires au lieu-dit les Fermes, et entre le château et le village.
    • Calvaire au lieu-dit Pontet.
    • Maisons construite selon la méthode du pisé.

    Création de la commune (1910)

    La création de la commune donne lieu à l'édification de plusieurs installations religieuse (calvaire) ou utilitaires (fontaine, horloge).

    • Fontaine à l'entrée du village, attenante à ce qui aurait pu être un ancien lavoir aujourd'hui reconverti en aire de pique-nique.
    • Calvaire entre La Creuse et le mont de Chamont.
    • Décision d'installer une horloge sur le clocher de l'église en août 1911.

    Première Guerre mondiale (1914-1918)

    • Le monument aux morts: dont la construction a été décidée en décembre 1917, a fait l'objet d'une souscription. L'épitaphe est « aux enfants de SALAGNON morts pour la FRANCE ».
    • Une épitaphe sur une tombe du cimetière communal.

    Entre-deux-guerres (1919-1939)

    • 1929. Fontaine publique: décision d'installation sur la place.

    Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

    • Le mémorial Croix Sicard, où le groupe de résistants a été massacré le 15 février 1944, se compose du bâtiment conservé in situ ainsi que d'un monument commémoratif.
    • Le cimetière comporte également un monument funéraire comportant les photos en médaillons des résistants ainsi qu'une épitaphe rédigée par les élèves de l'école communale[13].

    Guerre d'Algérie (1954-1962)

    • Une stèle commémorative se trouvant avant l'entrée du cimetière.

    Depuis 1962

    Le patrimoine communal a tourné le dos aux guerres pour renouer avec des équipements utilitaires et collectifs.

    • Salle des fêtes, construite avec la coopération des habitants, d'un usage très polyvalent (salle de sport, espace scénique, grandes cuisines, espace scénique, salons...).
    • Fontaine édifiée sous le mandat de J. Tricaud (démantelée depuis).
    • Salle du conseil municipal.
    • Fresque murale au dos de la mairie.

    Infrastructures

    Routes départementales

    • D522: principale voie de circulation (direction Bourgoin-Jallieu au sud-ouest et Morestel au nord-est),
    • D244d (direction Sermérieu à l'est),
    • D54 (entre la D522 au Rondeau en direction de Trept au nord).

    Ponts sur le Catelan (d'ouest en est)

    • Pont de Trept (sur la D54),
    • Pont Sicard (chemin de Sicard le Bas),
    • Pont de Varézieu (chemin de Varézieu),
    • Pont de l'Aire (sur la D522).
    • Notes et références

    Éducation

    • École communale.
    • Crèche la Farandole des Petits Pas.

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Tragédie de la Croix Sicard », sur http://www.anacr-morestel.fr/, 27 janvier 2015 (dernière mise à jour). (consulté le ).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Tragédie de la Croix Sicard », sur http://www.anacr-morestel.fr/, 27 janvier 2015 (dernière mise à jour). (consulté le ).

    Voir aussi

    Liens externes

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